Il peut être tentant d’acheter des actions en se disant, les « cours sont tellement bas, je ne prend pas grands risques »… et justement à propos de risque souvenez-vous, il y a quelques mois je mettais en garde ceux qui voulaient souscrire à la privatisation de la Française des Jeux, et je disais… « n’imaginez pas que cette action soit sans risque », « il peut y avoir un krach au premier trimestre 2020 », « restez raisonnable dans ce que vous investirez »… le krach est arrivé, et les beaux profits théoriques et virtuels sur les actions de la FdJ sont partis en fumée. Pas de grosses pertes pour le moment, mais le temps se chargera de montrer que même les titres les plus « sûrs » peuvent vous faire perdre de l’argent, beaucoup d’argent…
Que n’ai-je pas entendu lorsque j’ai mis en garde.
Autre élément, dans cette période troublée, et les lecteurs la lettre STRATEGIES le savaient eux déjà, il faut faire attention aux titres que vous allez sélectionner car le risque de nationalisation est évident et cet article sur le Groupe Air-France-KLM en est la parfaite illustration.
« Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, n’a pas exclu dimanche 29 mars la possibilité de nationaliser le groupe à l’issue de la crise liée au coronavirus.
« L’Etat actionnaire aura tout son rôle à jouer dans l’après crise, il est actionnaire à hauteur de 14% du groupe Air France-KLM », a indiqué le secrétaire d’Etat. Ajoutant que « le marché sera très probablement en très grande consolidation avec des défaillances probables d’acteurs intermédiaires. L’Etat dira alors la stratégie qu’il entend mener auprès d’Air France-KLM notamment ».
« La nationalisation d’Air France est une hypothèse parmi d’autres que l’on n’écarte pas », a répondu Jean-Baptiste Djebbari. « Dans les moments de crise, il faut disposer de tous les moyens, de tous les outils d’intervention publique, y compris celle-là ».
EasyJet vient tout simplement de clouer au sol la totalité de ses avions.
L’aéroport d’Orly est fermé.
Roissy plus ou moins menacé d’un fonctionnement réduit, très réduit tant les salariés non protégés ont peur d’aller travailler chaque matin.
Le choc économique est ultra-puissant, c’est le plus fort jamais enregistré sur l’échelle de Richter des crises économiques.
Alors lorsque vous voyez des titres qui semblent pas chers, il n’est peut-être pas utile de vous précipitez.
Ceux qui veulent la liste des secteurs concernés ou des titres qui peuvent être nationalisés et qu’il ne faut pas acheter peuvent relire la dernière lettre STRATEGIES celle du mois de mars. Plus de renseignements ici.
Charles SANNAT
Source Quotidien du tourisme ici
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