Un pompier juché sur un canon à eau lors d'une manifestation à Paris, a été percuté en pleine tête par un projectile venu du côté des forces de sécurité. La scène, impressionnante, a été filmée. S'il s'agit d'un tir de LBD 40, il était illégal.
Les pompiers professionnels manifestaient dans les rues de Paris le 28 janvier pour faire valoir leurs manques de moyens, leurs inquiétudes quant à leur retraite et la revalorisation de leur «prime de feu».
A cette occasion, des affrontements impressionnants ont eu lieu entre les forces de l'ordre (gendarmes mobiles et compagnies républicaines de sécurité principalement) et les pompiers équipés de casques et de tenues ignifugées.
Sur les images très impressionnantes qui ont résulté de cette journée de manifestation, on voit notamment un pompier juché sur un véhicule de la police de type canon à eau après avoir enjambé un mur mobile des forces de sécurité.
Après avoir allumé un fumigène, assis sur l'avant du camion et face à ses collègues, on voit le pompier lever les bras et soudain un projectile, venant manifestement de sa gauche, de l'autre côté du mur mobile (du côté des forces de l'ordre, donc) le percute sur la partie gauche du crâne. Puis le projectile rebondit à vive allure. Le pompier accuse le coup, s'allonge un instant sur le dos, avant de descendre du mur mobile avec difficulté, aidé par ses collègues.
Sur les images de RT France, on voit distinctement le projectile partir en tir tendu et on peut même constater que la couleur du projectile est noire, avant de le voir rebondir. Dans la mesure où le pompier ne perd pas connaissance à l'impact, et s'il s'agit d'un tir de LBD 40, on peut éventuellement supposer que le pompier manifestant n'est pas touché par une munition de l'américain Combined Tactical Systems (plus puissante, à étui blanc), mais par une MDCP d'Alsetex (munition de défense à courte portée, moins puissante à étui noir).
Sollicitée par CheckNews, la préfecture de police n'a pas souhaité réagir pour le moment. Selon un autre journaliste sur place, Brice Ivanovic, il s'agirait bien d'un tir de LBD 40... ce qui constituerait, le cas échéant, un tir offensif dans la partie haute du corps et donc totalement illégal, réalisé par un gendarme ou un policier. Les images disponibles ne permettent pas pour le moment de l'établir formellement.
Les pompiers professionnels manifestaient dans les rues de Paris le 28 janvier pour faire valoir leurs manques de moyens, leurs inquiétudes quant à leur retraite et la revalorisation de leur «prime de feu».
A cette occasion, des affrontements impressionnants ont eu lieu entre les forces de l'ordre (gendarmes mobiles et compagnies républicaines de sécurité principalement) et les pompiers équipés de casques et de tenues ignifugées.
Sur les images très impressionnantes qui ont résulté de cette journée de manifestation, on voit notamment un pompier juché sur un véhicule de la police de type canon à eau après avoir enjambé un mur mobile des forces de sécurité.
Après avoir allumé un fumigène, assis sur l'avant du camion et face à ses collègues, on voit le pompier lever les bras et soudain un projectile, venant manifestement de sa gauche, de l'autre côté du mur mobile (du côté des forces de l'ordre, donc) le percute sur la partie gauche du crâne. Puis le projectile rebondit à vive allure. Le pompier accuse le coup, s'allonge un instant sur le dos, avant de descendre du mur mobile avec difficulté, aidé par ses collègues.
Sollicitée par CheckNews, la préfecture de police n'a pas souhaité réagir pour le moment. Selon un autre journaliste sur place, Brice Ivanovic, il s'agirait bien d'un tir de LBD 40... ce qui constituerait, le cas échéant, un tir offensif dans la partie haute du corps et donc totalement illégal, réalisé par un gendarme ou un policier. Les images disponibles ne permettent pas pour le moment de l'établir formellement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.