30 janvier 2020

Les billets de banques, terribles vecteur de virus !




Une vieille étude de 2007 démontre que le virus de la grippe peut survivre cent vingt heures sur un billet de banque et contaminer autant de porteurs que le billet servira d’échange en une seule journée.

Nous ne disposons pas de chiffres précis et certains concernant le coronavirus chinois, mais d’après les premières indications il pourrait tenir plusieurs jours et une température de 57° pendant plus de 35 minutes serait nécessaire pour le tuer.

« Pour mesurer la durée de survie d’un virus de la grippe sur un billet de banque, les auteurs de l’étude n’ont pas hésité à sacrifier quelques coupure de 50 francs suisses, gracieusement offerts par la Banque nationale suisse. Ils ont ainsi déposé, sur des fragments de billets, plusieurs concentrations de différents types de virus de la grippe conservés en laboratoire (H3N2, H1N1…). Ils n’ont pas testé, du fait de sa dangerosité et sa difficulté de manipulation, le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, qui sévit tout particulièrement en Asie du Sud-Est. Mais rien n’empêche d’extrapoler les résultats obtenus à cette souche virale mortelle dans 50 % des cas pour l’homme ».

Si l’épidémie se développe, plus personne ne voudra utiliser de moyens de paiement nécessitant un « contact ». Même les TPE et les CB nécessitent une forme de contact et ne seront pas exempts de risque.

Au-delà du débat de la guerre contre le cash, si l’épidémie est vraiment grave, le sujet de l’échange monétaire et du paiement posera un véritable problème de santé publique, de la même manière que toutes les bornes tactiles où chacun pose ses pattes et ses mains pour acheter des billets ou commander son menu chez McDo…

C’est toute l’économie qui va être profondément impactée par le coronavirus s’il n’est pas rapidement contenu, maîtrisé et éradiqué.

Charles SANNAT

Source Le Figaro.fr ici

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