Le chiffre d’affaires de Boeing est d’environ 100 milliards.
D’après le secrétaire du trésor américain qui est l’équivalent du ministre de l’économie, la crise qui touche le constructeur aéronautique pourrait coûter 0.5 points de PIB aux Etats-Unis ce qui n’est pas un impact négligeable et qui en dit très long sur le naufrage industriel de Boeing.
A noter, qu’il ne faut pas que chez Airbus on se gausse trop de ces déboires, car, d’après quelques sources internes parmi nos camarades impertinents, sachez, que beaucoup sont inquiets, très inquiets même de la perte de connaissances et de compétences à laquelle ils assistent.
Et quand on ne sait plus résoudre d’équation ou que l’on attache un peu moins d’importance à la rigueur, les avions s’écrasent. Il n’y a dans certaines industries, aucune place pour l’amateurisme ou l’approximation.
Si je me trompe dans un texte, je peux faire un rectificatif le lendemain.
Quand un avion s’écrase c’est déjà trop tard.
Charles SANNAT
Le PIB états-unien dans la tourmente suite à la crise de Boeing
Les déboires du 737 MAX, l’avion vedette de Boeing, affecteront la croissance du PIB américain, qui risque de ralentir de 0,5 point, a mis en garde le secrétaire américain au Trésor.
La crise que traverse Boeing depuis une série de crashs mortels risque de porter un coup de frein à la croissance de l’économie américaine en 2020, a déclaré le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin dans une interview sur Fox News.
«Il ne fait aucun doute que la situation autour de Boeing va ralentir les chiffres du PIB», a-t-il déclaré. «Boeing est l’un des plus grands exportateurs, et avec le 737 MAX, je pense que cela pourrait affecter le PIB à un niveau de 50 points de base cette année [soit 0,5 points de moins sur le pourcentage de croissance du PIB, ndlr]».
Depuis près de 10 mois, l’avion 737 MAX reste cloué au sol après deux accidents qui ont fait 346 morts. Les compagnies ont dû annuler des centaines de milliers de vols en neuf mois et ne savent toujours pas quand elles pourront remettre le MAX dans leurs plans de vols.
Boeing avait inscrit dans ses comptes en juillet une charge de 5,6 milliards de dollars (environ cinq milliards d’euros) pour les compensations prévues aux compagnies aériennes qui ont dû remplacer le MAX par d’autres modèles.
Début janvier, Boeing a recommandé une formation des pilotes sur simulateur, qui reproduit les conditions de vol réelles, avant la remise en service de l’avion. Le constructeur aéronautique américain a ainsi accédé aux exigences des autorités de l’aviation civile européenne et canadienne, qui en avaient fait une condition sine qua non pour donner leur feu vert à une levée de l’interdiction de vol.
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