13 janvier 2020

Inselbergs


Jusqu’à l’orée de notre ère, la religion ancestrale à toutes les religions était l’animisme. Un mot qui signifie qu’ils vouaient un culte voyant la présence de Dieu dans tout ce qui existe, animaux, montagnes, pierres, eau, incluant l’homme. Une des tâches religieuses à laquelle l’homme se vouait alors était de border ses terres, de les sculpter à son image afin de présenter à Dieu ce qu’il avait engendré, espérant ainsi que le suprême soit satisfait et qu’il distribue ses bénéfices divins sur ses terres.

Au fil du temps, tout ce qui existait sur leur terre était taillé et sculpté pour présenter au soleil du matin, celui où Dieu regarde, un profil attirant, celui de sa progéniture.

Les profils de ces gens n’étaient pas n’ importe où. Les petits s’enchâssaient dans les grands, jusqu’à former d’importants territoires tout interreliés en fonction de la distance et la direction des yeux. Au centre de ces profils existait le temple (tempe) l’endroit même où était construit la demeure, le bourg ou la cité.

Dissipées par l’usure du temps, brisé par l’action des conquérants, ces profils de visages et d’individus, ces sculptures existent encore un peu partout. Pas une, pas deux, des milliers. Elles sont encore connues aujourd’hui des nations autochtones sous le nom de Dormeurs géants.

À 1.500 milles au-dessus de l’Ouest américain, il est possible de constater des petites sections de montagnes qui forment des taches sombres sinueuses, dans le désert qui s’étire entre le Mexique et le Nevada. Le Nevada n’est que cela. De haut, on dirait les taches d’un léopard.

Ces émergences montagneuses, des inselbergs formant des écosphères indépendantes. Dans les moments climatiques périlleux, chacun de ces inselbergs devient une oasis regorgeant de vie. Chacun est devenu le siège de nations et de races importantes de l’histoire.

Ils y ont laissé leurs empreintes. Regardez encore, tête au sud, tête au nord, vous y discernerez des yeux, des profils de visages et des formes de personnages, chacun est un dormeur géant. Ils étaient aussi gros que cela et parfois bien plus.

Vous trouverez aussi que les profils de ces visages ne sont pas tous de notre aspect. Pour comprendre, il faudra retourner à la Bible et au péché originel. L’histoire ne s’est pas déroulée ou cela fut dit.

Le désert fut un usage réfléchi et sciemment choisi. Ces quelques milliers d’inselbergs qui tapissent l’Ouest américain du Mexique au Nevada, ont été parti d’une grande société de l’histoire ancienne, Babylone la grande.

Avec un peu de recul, l’un pourra facilement apercevoir cette grande tache orange dans le désert se partageant entre l’Utah et l’Arizona. Ce territoire fut la banlieue de cette grande cité sans égale.

La cité existe encore. L’exemple d’une société autoritaire, dominant sa population. La cité était divisée en 4 paliers en hauteur, tous les paliers supérieurs, inaccessibles, dominent les paliers inférieurs. Le plus bas situé sur la rivière était l’âme du commerce. Le plus élevé était le palier des maitres. Entre chaque palier, 1000 pieds de roc abrupt.


Ils ont muré les caves servant d’habitations. Ils ont décapité les statues et décapé les profils, mais si vous prenez le temps d’observer, vous pourrez encore distinguer les restes de sculptures et les images que les anciens peignaient sur les murs, permettant de les identifier.

Son nom : Babylon Arch. 
 
Pierre de Châtillon

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