02 novembre 2019

L'élite à l’œuvre derrière Greta Thunberg


Un regard sur la puissante machinerie de l'élite à l’œuvre derrière Greta Thunberg et le véritable agenda derrière sa tournée mondiale.


En l'espace de quelques mois, une jeune fille manifestant en solitaire devant le parlement suédois est devenue un phénomène international. Bien que les mass médias aient voulu donner l'impression que cette fulgurante ascension vers la célébrité était naturelle, ce n'est tout simplement pas vrai.

Derrière Greta existe une machine majeure, celle que contrôlent des acteurs internationaux majeurs soutenus par des financements majeurs. Cette machine médiatique a permis à Greta de faire les couvertures des magazines, de devenir le sujet de milliers d'articles, d'être photographiée à côté de leaders mondiaux et de faire des discours au sein d'organisations de l'élite telles que l'ONU.

Même s'il est possible que Greta soit sincèrement concernée par le sort de la planète, son message est soigneusement élaboré par ceux qui la contrôlent afin d'entrainer une réponse spécifique de la jeunesse. En bref, Greta est la figure de proue d'un plan de marketing majeur – effort international étroitement coordonné pour vendre le réchauffement climatique à travers un filtre précis : effroi, panique et urgence.

Avant de poursuivre, je me dois de souligner que je ne suis ni "climato-sceptique" ni "militant du climat". Ce n'est pas mon domaine d'expertise. Je n'ai jamais analysé de données concernant le changement climatique et sa corrélation à l'activité humaine. Je suis loin d'être qualifié pour parler de ce problème, je ne le ferai donc pas.

Mon domaine d'expertise est celui des mass médias et de leurs relations au pouvoir. J'ai déjà expliqué (en utilisant les citations des fondateurs du domaine des communications, comme Edward Bernays) comment les médias servent à créer et à modeler l'opinion. L'ascension de Greta vers une célébrité internationale est un cas flagrant "d'agenda programmé", qu'on peut définir comme suit :

Un agenda programmé est la création par les médias d'information d'une sensibilisation du public et d'une inquiétude au sujet de problèmes majeurs. Un agenda programmé décrit aussi la manière dont les médias tentent d'influencer les spectateurs et d'établir une hiérarchie de popularité des informations. Deux suppositions de base sous-tendent la plupart des recherches en vue d'un agenda programmé :

la presse et les médias ne reflètent pas la réalité ; ils la filtrent et la modèlent ;

une concentration des médias sur quelques problèmes et sujets amène le public à percevoir ces questions comme plus importantes que d'autres.



La plupart des organes de presse sont détenus par une poignée de méga-corporations, ce qui permet très facilement à l'élite de saturer le monde de messages spécifiques. Et l'ascension fulgurante de Greta est le résultat de ce type de saturation médiatique. En fait, l'ensemble de son mouvement est une preuve indéniable de la portée et du pouvoir extrêmes des médias dans le monde d'aujourd'hui, capables de créer des mouvements de masse à partir de rien.

Une programmation médiatique est particulièrement efficace sur ceux qui n'ont pas développé un sens aigu de pensée critique – notamment les jeunes. Et le phénomène Greta a été fabriqué sur mesure pour satisfaire cette population très spécifique.

Voici quelques aperçus de l'ascension de Greta.

Liens familiaux

 
La jeune Greta pose avec ses célèbres parents pour un magazine. Notez le signe de "l’œil-qui-voit-tout" fait par les deux enfants.

Le père de Greta Thunberg est l'acteur Svante Thunberg, dont le propre père est le comédien et metteur en scène Olof Thunberg. Sa mère est la fameuse chanteuse d'opéra Malena Ernman qui est devenue une célébrité au concours eurovision de la chanson de 2009. En 2010, Malena Ernman fut nommée Hovsångerska (traduit par "chanteuse de cour") par Carl XVI Gustav de Suède.

 
Malena à l'Eurovision 2009. Notez le signe de l’œil-qui-voit-tout. Pareillement, l'Eurovision n'a toujours été que pure propagande de l'élite.


Ernman sur la couverture du magazine Vi. La citation sous son visage dit : "Nous vendons tous notre âme au diable." Je n'ai rien inventé.

En 2017, Ernman a été récompensée du "Héros de l'Environnement" par le WWF [Wild World Fondation] pour son "implication depuis plusieurs années dans le problème climatique". Un an plus tard environ, sa fille de 16 ans fait une grève devant le parlement suédois. La tempête parfaite commence.

Ascension vers la célébrité

 
Greta photographiée pendant sa première grève en faveur du climat.

Le 20 août 2018, Greta Thunberg s’assoit devant le parlement suédois avec une pancarte disant "grève des écoliers pour le climat". Quatre jours plus tard, le livre Scènes du Cœur est publié par sa mère.

 
la couverture du livre Scène du Cœur.

Écrit comme une "autobiographie familiale", le livre aborde plusieurs sujets comme le syndrome d'Asperger de Greta, qu'Ernman décrit comme un "super-pouvoir". Dans un passage bizarre, elle déclare que Greta peut vraiment voir le dioxyde de carbone émaner des véhicules et des bâtiments.

La synchronisation parfaite de la grève et de la sortie du livre n'est pas une coïncidence. Et la grève de Greta n'est pas restée inaperçue.

Le jour même de la première grève de Greta, une photo d'elle est publiée sur la page Facebook de Nous n'avons pas le temps, "réseau social pour le changement climatique". La page est gérée par Ingmar Rentzhog – spécialiste en marketing financier.

 
Rentzhog lors d'une grève pour le climat

Rentzhog est également président du Global Utmaning Board, un "think tank" qui "fait la promotion du développement durable dans les dimensions sociales, économiques et environnementales". Le Global Utmaning Board a été fondé par la politicienne et économiste suédoise Kristina Persson, fille du politicien et entrepreneur milliardaire Sven O. Persson.

Sponsorisée par cette machine, l'histoire de Greta a recueilli une intense et immédiate attention médiatique en Suède et peu après, dans le monde entier. Après quelques mois de grèves hebdomadaires, Greta démarre un an "d'école buissonnière" pour se concentrer uniquement sur le changement climatique et commence une tournée des villes européennes.

Durant ces événements, on a souvent remarqué une femme qui "conseillait" Greta : Luisa-Marie Neubauer.

 
Luisa-Marie Neubauer avec Greta.

Neubauer est membre de la Campagne ONE, organisation gérée par Bill Gates et Bono [Paul David Hewson, dit Bono, compositeur et musicien irlandais] et largement financée par la fondation Open Society de George Soros.

Sur le site de l'Associated Press, un article au titre bizarre, l'activiste Greta Thunberg n'a pas de manager affirme que Neubauer ne sert pas de "manager" à Greta. L'article admet néanmoins que Neubauer a des liens étroits avec le puissant groupe financé par Soros.
Selon le site de la fondation Bill et Melinda Gates, "ONE a pour origine des conversations entre Bill Gates et Bono au début des années 2000 sur le besoin de mieux informer les Américains de l'extrême pauvreté autour du monde". La campagne ONE est en lien avec Soros, fondateur et président des fondations Open Society, qui travaille à construire des démocraties.
Brooke Havlik, un chargé de communication des fondations Open Society, a déclaré à l'AP que l'organisation a donné dix millions de dollars à la campagne ONE en 2011.
- AP, l'activiste Greta Thunberg n'a pas de "manager"

Grâce à ces puissants réseaux, Greta a été lancée sur la scène mondiale. Elle a fait des discours à TedX, au parlement européen, à l'ONU et a même été pressentie pour un prix Nobel. Elle a aussi rencontré des leaders et des célébrités mondiaux, le pape compris.


Greta avec le pape

Bien entendu, les médias se sont déchaînés pour métamorphoser Greta en une icône hors du commun, la faisant poser sur les couvertures des magazines autour du monde.


Greta sur la couverture du magazine i-D. Notez le signe de l’œil-qui-voit-tout.


Une autre photo de Greta. Une main invisible fait de l'ombre au-dessus de l'un de ses yeux. Très symbolique.

La jeune fille solitaire du parlement suédois est devenue une figure d'héroïsme et de martyr.


Une bannière montre Greta sous les traits d'une figure religieuse.

Après sa tournée en Europe, Greta a pris un bateau pour l'Amérique où elle a été acclamée en héroïne, entrainant des grèves scolaires massives partout où elle passait.

Par l'intermédiaire des médias, Greta est devenue un facteur important dans la politique locale et internationale et elle a fait du réchauffement climatique une priorité dans le monde occidental.

Mais quel est le rôle exact de Greta dans le grand plan ?

Le rôle de Greta

Même s'il y en a beaucoup qui nieront ce fait avec une grande vigueur (car il va contre leur agenda), Greta n'est qu'un pion. Elle est contrôlée par des gens puissants et un tas d'argent, pour promouvoir un agenda spécifique. L'agenda ne concerne pas que le changement climatique – il l'aborde sous un angle très spécial.

Son rôle a été parfaitement défini par Greta elle-même pendant un discours au (très élitiste) Forum Économique Mondial :
"Les adultes disent toujours que nous devons donner aux jeunes de l'espoir. Mais je ne veux pas de votre espoir. Je ne veux pas que vous soyez plein d'espoir. Je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours."

Panique et peur : deux mots qui mènent à des réponses hâtives et irrationnelles, basées sur des émotions négatives. Et cette peur et cette panique sont profondément instillées dans l'esprit des jeunes, créant une génération convaincue que le monde est en train de flamber.

 
Une jeune écolière manifeste : l'audience ciblée de Greta.

Grâce aux médias et au système éducatif, Greta est à la tête d'une offensive de grande envergure pour convaincre les enfants que leur "maison flambe". Comme ils absorbent l'information qu'on leur donne sans aucune remise en question, cette offensive crée un nouveau phénomène inquiétant : l'éco-anxiété.
Un gros titre du magazine i-D sur l'éco-anxiété "Quoi faire si l'éco-anxiété ruine votre santé mentale"

Au lieu de profiter de leur jeunesse, les enfants grandissent remplis d'un sentiment d'effroi et de fin du monde imminente. Des chercheurs ont déjà relié les préoccupations écologiques à des cas d'anxiété, de dépression et même de suicide. Greta a transmis en personne ce sentiment pendant son discours à l'ONU :
"Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides de sens."

Bien que Greta puisse se faire sincèrement du souci pour le changement climatique, l'agenda de ceux qui s'occupent d'elle en coulisse est bien plus sinistre : créer une génération d'enfants anxieux et dépressifs, ce qui donne carte blanche à l'élite pour des mesures drastiques, allant des hausses d'impôts à la perte des libertés personnelles. Et n'oublions pas que le premier but (qui est aussi le premier but des organisations de l'élite derrière Greta) : la création d'un seul gouvernement mondial, dirigé par l'élite mondiale… pour combattre le changement climatique, il va de soi.

En conclusion

Toute personne qui ose afficher un regard critique sur le phénomène Greta fait immédiatement face à la même réaction violente : "Comment osez-vous vous en prendre à une jeune autiste ?" et "Vous êtes un climato-sceptique". Comme nous l'avons vu plus haut, cet article n'est pas centré sur Greta elle-même, son apparence ou sa santé mentale. Il parle de ceux qui décident derrière elle, cette puissante machine qui lui a fournie une plate-forme pour devenir la chérie des médias.

Cet article ne cherche pas non plus à démentir le changement climatique ou toute autre question d'environnement. Il s'intéresse à la manière dont cette question est "vendue" sous un angle spécifique, basé sur la peur, la panique et l'urgence. Comme toute autre question importante, la pollution doit être envisagée sous un aspect rationnel, en s'intéressant d'abord à la source du mal. Aux US, les secteurs du transport, de l'industrie et de la production de courant électrique comptent pour plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. En d'autres mots, les corporations détenues par l'élite sont les principales pollueuses du monde actuel. Ce sont elles qui émettent tonne après tonne de dioxyde de carbone dans l'air tout en déversant tonne après tonne de déchets toxiques dans les cours d'eau. Au lieu de s'attaquer directement à ces industries, les élites promènent une fillette autiste, filment des dirigeants en train d'applaudir à ses discours et encouragent les enfants à avoir peur.

Pourquoi ? Parce que leurs buts sont le contrôle et la soumission. Et le meilleur moyen d'obtenir contrôle et soumission, c'est de créer une population craintive et affolée qui va supplier les gouvernements de régler ces problèmes. 

Vigilant Citizen (15 octobre 2019)
Traduit par Apolline

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