17 novembre 2019

Anniversaires…


Les potes Black-Bloks n’ont pas loupé l’occase, fallait voir la grosse teuf hier, Place d’Italie! Premier anniversaire des manifs de Gilets Jaunes, il importe de marquer ce genre de coup, on ne peut pas faire à moins. Et donc ce fut, comme d’habitude, la foire d’empoigne; bien sous tout rapport, avec casse de vitrines et de mobilier urbain suivie de pillage de type razzia par les petits « Jeunes » déboulés de leurs cités sans-cible pour passer un après midi aussi plaisant que fructueux. Du haut de son petit nuage, le Maréchal Juin, dont le monument fit largement les frais de l’opération, dût se sentir quelque peu désorienté en voyant les activistes en noir desceller à la barre à mine ses moellons et ses stèles afin de les balancer joyeusement sur une flicaille plutôt passive, voire amorphe. Cela dit, l’avantage du quartier par rapport à l’Étoile, c’est qu’il n’y a pas d’Arc de Triomphe. La Répupu et ses valeurs n’auront donc à souffrir d’aucun outrage, dans la mesure où le Maréchal en question nul ne sait plus ni de qui il s’agit, ni ce qu’il a bien pu accomplir pour se retrouver là, ni même l’époque à laquelle il vécut… sans compter que tout le monde s’en fout éperdument! Et puis, maréchal ça sonne mal aux oreilles de ceux qui pensent comme il faut, ça rappelle vachement les Heures les Plus Sombres et toute la catéchèse gaucho-républicouille qui tourne autour. Donc, au bout du compte, le bidule érigé en l’honneur d’un zigoto à képi, vaguement suspect de va savoir quoi, ça laisse tout le monde froid; la Répupu, au fond, en tout cas celle d’aujourd’hui, sans mémoire, sans idées, sans rigueur, sans discernement, sans gloire, sans couilles, n’en a rigoureusement rien à branler du Maréchal Trucmuche de la Place d’Italie. Donc, on laisse bousiller le monument, on lève bien haut les boucliers et on attend l’arrivée des petits morceaux de Juin, transformés en projectiles, en espérant n’en morfler qu’un minimum sur la gueule.
En revanche, les héros présomptifs du jour, je veux dire les Gilets Jaunes, ceux-là on ne les a même pas vus, en tout cas ni sur BFM TV, ni même sur CNews, la chaîne de Bolloré, celle qui propose Zemmour à des téléspectateurs en nombre croissant…enfin, quand je dis croissant, j’espère que nos amis musulmans ne s’en sentiront pas stigmatisés, c’est juste le participe présent de croître, du français quoi, pas du céfran, je m’escuse! Donc, disais-je, l’anniversaire, en tout cas a Paris, fut fêté par les gauchistes, antifas et autres anars qui, il faut bien le dire, engrangent depuis le début l’essentiel des bénéfices d’un mouvement, certes populaire, mais tellement bordélique et disparate qu’il n’a jamais possédé la moindre chance de tenir la distance. Le moment de remettre le souk reviendra peut être le 5 Décembre prochain, avec cette fois l’ensemble des Forces de Progrès, celles qui, au cours du dernier demi-siècle, sont parvenues à transformer un pays qui promettait beaucoup en un conglomérat innommable de prolos abrutis venus d’horizons souvent peu recommandables. La prospérité gaullo-pompidolienne s’est, grâce au Forces en question, muée en misère crasseuse sur fond d’immigration débridée, de dette abyssale et de fiscalité confiscatoire. Ils en remettront un bonne couche bien épaisse au début du mois prochain, voire bien plus si la mayonnaise gilet-jauno-syndicale venait à prendre. L’anniversaire des Gilets Jaunes, même un peu en retard, ce sera donc forcément notre fête à tous, à commencer par ceux qui essaieront de se déplacer, surtout si leurs vies en dépendent auquel cas on ne saurait donner cher de leur peau…de profundis à l’avance!

Hier, toutefois, se commémorait aussi, mais dans la discrétion la plus totale et l’anonymat le plus absolu, la création, voilà onze ans révolus, du premier blog de votre serviteur. Tant bien que mal, Onefoutus, le machin en question, avait tenu jusqu’en Décembre 2014 date à laquelle, fatigué des imperfections et des méthodes inquisitoriales de l’hébergeur franchouille, je m’étais enfin décidé à m’en aller chez les Amerloques de Facebook, plus professionnels et moins regardants. Ces gens-là, pour le moment, me reçoivent et me foutent la paix. Je ne leur demande rien d’autre.
En revanche, je conserve une affection paternelle pour ces débuts un peu chaotiques de fin 2008. A l’époque je cherchais une voie, une forme, une raison d’être. Pendant quelques mois ce fut un peu la valse hésitation, sans conséquence fâcheuse, d’ailleurs, l’absence totale de lecteur annihilant toute forme de responsabilité écrivassière. Les copains commencèrent à se pointer plus tard, en 2010 époque où le rythme hebdomadaire à publication dominicale aboutit à réserver une toute petite place, un strapontin médiatique, à Onefoutus, par ailleurs catalogué fachosphère par Le Monde. Cet infâme torchon me fit en effet l’honneur, en Juillet 2011, de sortir une cartographie des blogs politiques avec Onefoutus bien ancré dans la zone brune, celle des ordures immondes de l’ekstraimdrouate! Les nauséabonds! Une sorte de consécration, si vous voulez, mais qui n’eût pas pour effet de booster les audiences, lesquelles demeurent depuis lors à un niveau hautement confidentiel. En même temps, cette quasi-invisibilité m’a évité bien des ennuis, à commencer par les visites domiciliaires et autres gardes à vue de la Gestarépupu dont on connaît l’extrême virulence à l’égard de ceux qui pensent de travers. Les opinions hétérodoxes nuisent gravement à la tranquillité de ceux qui les professent, encore faut-il connaître les règles applicables en la matière…

Il existe, en gros, trois types de pensées condamnables. L’extrême-gauchiste, d’abord, en constitue le premier niveau. Pas si mal vu que cela, à vrai dire, puisqu’elle apparaît très répandue au sein de la magistrature. Par conséquent, le mal pensant relevant de cette classification s’en sort toujours très bien, il peut tout démolir sur son passage, foutre le feu au mobilier urbain, aux bagnoles de flics et même aux préfectures, il s’en sortira la plupart du temps sans aucun ennui et au pire des cas avec une réprimande amicale. Ainsi, la destruction des ouvrages plus ou moins littéraires de l’ex-président Hollandouille dans la cour d’honneur d’une faculté de lettres, ne donne lieu, malgré son petit air d’auto da fe connoté relents nauséabonds, à aucune poursuite. Circulez y a rien à voir, on passe à autre chose.
Le niveau deux, parfois relié, d’ailleurs, au précédent, concerne la promotion de l’Islam. Le côté condamnable n’apparaît clairement qu’en cas de manifestation violente de la pensée en cause, si pensée il y a, ce qui n’apparaît pas toujours évident. On peut dire à peu près tout ce qu’on veut dans ce domaine sans risquer quoi que ce soit. Les Imams apparaissent tous comme de respectables prêcheurs, les endoctrinements, menaces et autres imprécations qu’ils peuvent être amenés à proférer ne sauraient en aucune façon donner lieu à poursuites. Seul l’attentat islamiste, à condition toutefois qu’il entraîne la mort d’une ou plusieurs personnes justifiera une certaine répression, à condition que le coupable, évidemment, ait loupé la montée expresse au Paradis d’Allah, dans ce dernier cas évidemment, la justice de la République s’effacerait devant la récompense divine du martyre.
Enfin, le troisième type de pensée coupable, la nauséabonderie facho, exige la répression la plus intraitable et la punition la plus sévère! Pas question de tolérer quoi que ce soit! Le principe remonte à la victoire alliée de 1945, c’est dire à quel point cela s’incruste dans l’ADN de nos belles Institutions. Le péché originel de Vichy corrompt par construction toute idée non conforme à la doxa marxo-socialo-humanitariste. Si vous avez le malheur d’appartenir à cette sorte d’obédience de l’esprit, numérotez vos abatis, rasez les murs et fermez vos gueules. Faites en sorte que cela ne se sache pas, sans quoi, que vous manifestiez ou non vos opinions, vous voilà foutu, excommunié, exclu de la communauté nationale, balancé à la poubelle des ordures mal-pensantes et collé au ban de la société. Si d’aventure vous vous trouviez confronté à la Justice, croyez-moi, vous récolteriez le maximum! Pour la clémence et l’indulgence vous pouvez toujours vous brosser. Vive la République!

Moi qui entre dans ma douzième année bloguesque, je vous garantis que ce à quoi je tiens par dessus tout, c’est l’anonymat…et surtout la discrétion confidentielle, parce qu’une fois verrouillé dans le collimateur, votre adresse IP vous rendra aussi transparent que l’eau claire avant versement dans le pastis. A votre bonne santé…et faites bien gaffe.

Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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