RTL s’est penché il y a quelques jours sur le cas WeWork en passant à côté de l’essentiel et sans le nommer.
« L’effondrement de l’entreprise américaine WeWork rappelle le début de la crise des subprimes. C’est une entreprise qui loue des bureaux. WeWork c’est l’esprit start-up hiptser… WeWork vend un état d’esprit cool. WeWork a été très largement financé par les banques, et WeWork perd énormément d’argent. 47 milliards pour son entrée en bourse… patatras, au lieu de 100 milliards, tout le monde s’est rendu compte que l’entreprise n’est pas rentable. WeWork est en train de se noyer.
Quel rapport avec les subprimes ? Tout reposait sur une belle histoire, or tout cela est très virtuel. Indice avant coureur de l’éclatement d’une bulle ».
Ok super, mais quand on a dit cela, en réalité on a rien dit.
Ce qui se passe ici et je vous en parlais dans mon édito consacré aux monstres cachés dans l’économie, ce sont de grosses difficultés dans le Private Equity, et brutalement, le problème qui était caché se trouve propulsé de façon accidentelle à la une de l’actualité. Voilà ce que je disais dans cet édito.
C’est quoi le Private Equity ?
Le « private equity »… qui signifie, en traduction littérale Fonds Propres Privés, et représente l’activité des institutions financières ou fonds d’investissement qui investissent en capital ou fonds propres dans des sociétés non cotées en bourse…Pour le dire encore plus simplement c’est quand vous investissez dans des jeunes entreprises même pas encore cotées en bourse. Il se murmure que certains y font n’importe quoi, il se murmure que les pertes peuvent s’y compter par dizaines de milliards…
Des WeWork, il en existe des centaines, car avec de l’argent à 0 % cela permet de financer beaucoup de choses… absolument pas rentables, ou avec des modèles économiques très douteux.
« Crise. Saurez-vous trouver le monstre caché ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.