Je sais, vous allez me dire que votre paquet de pâtes augmente de plus de 0.9 % par an (et le mien aussi du coup vu qu’on achète le même) et vous aurez raison, mais de vous à moi, 0.9 % de 90 centimes d’euros, même, si pour nous les gueux, cela change le prix du caddie de courses chaque semaine au supermarché du coin, ce ne sont pas des mouvements significatifs pour ceux qui là là-haut mesure officiellement l’inflation officielle !
La seule chose que regardent les mamamouchis ce sont les prix de la production et les évolutions des salaires, voilà pour eux la véritable inflation. Ils ne mesurent même pas l’inflation des « actifs ». Heureusement d’ailleurs, car si l’on prenait en considération l’évolution des prix des actions, ou évidemment de l’immobilier…. la tableau serait radicalement différent.
En attendant, l’inflation annuelle tombe à 0,9 % dans la zone euro en septembre d’après l’organisme très officiel Eurostat, contre 1 % en août et 1 % attendu par le consensus…
Or, l’objectif de la BCE est d’avoir une inflation proche mais inférieure à 2 %, qui est le taux où l’inflation permet une érosion sympathique de l’endettement sans remettre en cause la stabilité économique ou la valeur de la monnaie.
Plus l’inflation (même officielle) tend vers zéro, plus nous nous rapprochons d’une période déflationniste, et ça ce n’est pas bon du tout ! Surtout quand tout le monde est surendetté !
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