Nous retrouvons l’ami Sylvain, qui vient nous parler de cette nouvelle marque chinoise de voiture électrique dont la production est totalement automatisée avec notamment des robots FANUC et qui va débarquer très prochainement en Europe et en France.
Voici encore une façon de déstabiliser encore un peu plus le marché automobile européen et les fabricants allemands traditionnels qui sont déjà fortement ébranlés.
Charles SANNAT
L’automobile chinoise débarque !
L’automobile chinoise débarque ! Ça ne vous dit sûrement rien mais vous pourriez bien rouler demain en Aiways U5…Un « SUV » électrique du gabarit d’un Peugeot 5008 produit en Chine. Aimais n’est pas une nouvelle startup qui se lance dans la production d’une petite voiture électrique mais une nouvelle entité créée en 2017 dans une usine flambant neuve et qui produit ses propres batteries, une histoire plutôt à la Tesla. Oui parce que chez Aiways, on ne fait pas dans le bricolage, mais alors, pas du tout ! Sortie de nulle part, la marque s’offre une usine toute neuve capable de produire 150.000 véhicules par an et même 300.000 à terme. Les 1.400 employés vont donc commencer d’assembler des U5 mais il ne s’agit pas d’une usine à la main d’œuvre abondante et bon marché. Non, non, vous n’y êtes pas du tout. Les robots (Fanuc pour l’essentiel) y sont pour l’instant plus nombreux que les humains !
Et ces robots, sur le site de production de Shangrao, bénéficient d’un logiciel développé en interne qui fait la part belle à l’IA « apprenante ». les robots (400 environ), s’améliorent en continu pour obtenir un assemblage parfait…L’usine de 1.7 milliards d’euros est donc fin prête et les modèles de présérie tournent déjà. Le U5 sera donc électrique, au prix d’un véhicule équivalent thermique mais pourra aussi être loué et même rendu avant la fin du contrat si l’on n’était pas satisfait de ses prestations. Cet électrique annonce de bonnes performances et une autonomie correcte (500 kilomètres en cycle NEDC). Mais sa batterie est compacte et légère (enfin façon de parler) avec 350 kilos pour une capacité de 65 kW/h. Ce qui fait que la voiture ne pèse au final « que » 1730 kilos pour plutôt deux tonnes pour la concurrence.
La Chine avait maladroitement tenté des premières percées en Europe mais cette fois cela semble être du sérieux. En vente à compter d’avril 2020, le U5 sera vendu en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse et aussi un peu plus tard en Norvège au Danemark et en Suède. Dessiné par un ancien de chez Volvo, il a belle allure et ne singe pas grossièrement la concurrence comme on l’a vu autrefois en Chine. Il faudra attendre et suivre cela mais cette « Tesla venue de Chine » pourrait aussi bousculer les constructeurs traditionnels !
Sylvain DEVAUX
L’automobile chinoise débarque !
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