200 masques vendus en trois heures...
Dans le centre-ville de Rouen, la pharmacie de la place de la cathédrale a vendu, entre 9 h et 12 h, quelque 200 masques de type FFP2.
Son grossiste, basé à Saint-Etienne-du-Rouvray, a annoncé une rupture de stock à la pharmacie qui souhaitait en commander. En conséquence, l'officine a décidé de vendre les masques à l'unité et non plus par boite.
D'après les informations de la préfecture de la Seine-Maritime, le pont Flaubert devrait rester fermer pour les journées de jeudi et vendredi. « J'ai bon espoir qu'il puisse rouvrir dans le courant du week-end », indique le préfet.
Le « plan blanc » n'a pas été déclenché à l'hôpital, précise le préfet de la Seine-Maritime, qui rappelle qu'il n'y a eu ni victimes, ni blessés, juste des fumées et des suies.
Des personnes se présentent pour des maux de tête dans les hopitaux et un bilan plus précis doit être communiqué dans la soirée.
Dans un communiqué à l'attention des personnels, la cellule de crise du CHU de Rouen indiquait pourtant avoir « déclenché le plan blanc ce matin, à titre de stricte précaution » (pour pouvoir réagir en cas d’aggravation de la situation).
Pour le préfet de la Seine-Maritime, qui minimise la situation, la décision prise par la société gestionnaire des transports en commun de Rouen d'interrompre progressivement la circulation des lignes du réseau Astuce, n'était pas justifié.
À 15 h 30, la préfecture de la Seine-Maritime a convié la presse pour faire un nouveau point de situation. Voici les dernières informations qui nous ont été transmises :
Les écoles, collèges, lycées, universités et les crèches des 13 communes concernées par les mesures de confinement ne seront rouvertes que lundi matin si tout va bien.
Quant aux hôpitaux, Ehpad, etc., un maintien en vigilance est demandé.
Le périmètre de sécurité de 500 mètres établi autour de l'usine est désormais levé. Les personnes qui y habitent pourront certainement regagner leur appartement dès jeudi soir.
Le prochain point est programmé à 18 heures.
Après l'incendie de l'usine Lubrizol, la communication de l’Éducation nationale a connu quelques loupés. Heureusement, les réseaux sociaux et les médias traditionnels ont pris le relais.
La CGT de Seine-Maritime réagit face à l'incendie à l'usine Lubrizol qui frappe la métropole de Rouen. Le syndicat exige la transparence complète sur les risques encourus. Il demande aussi, notamment, plus de communication (résultats des analyses effectuées, la liste des produits présents sur la partie du site en feu ainsi que l’ensemble des études toxicologiques sur ces mêmes produits...), l'organisation d'un suivi médical spécialisé des personnes exposées aux fumées, ainsi qu'un renforcement des moyens humains de contrôles des entreprises industrielles.
La Ville de Rouen indique dans un communiqué de presse que suite à l’incendie déclaré à l’usine Lubrizol la nuit dernière, elle a décidé « dès ce matin la fermeture ce jour des principaux équipements municipaux ».
Des manifestations organisées par la Ville prévues aujourd’hui sont reportées.
Le maire de Rouen, Yvon Robert, déclare : « Nous avons immédiatement appliqué le principe de précaution en prenant les mesures pour limiter les déplacements et en invitant les citoyens à rester à l’intérieur. Nous sommes dans l’attente des résultats des analyses complémentaires effectuées par les services de l’Etat sur la qualité de l’air et de l’eau. C’est à l’issue des investigations en cours et à venir que les causes et les conséquences précises de l’incendie pourront être déterminées ».
Dans le centre-ville de Rouen, la pharmacie de la place de la cathédrale a vendu, entre 9 h et 12 h, quelque 200 masques de type FFP2.
Son grossiste, basé à Saint-Etienne-du-Rouvray, a annoncé une rupture de stock à la pharmacie qui souhaitait en commander. En conséquence, l'officine a décidé de vendre les masques à l'unité et non plus par boite.
D'après les informations de la préfecture de la Seine-Maritime, le pont Flaubert devrait rester fermer pour les journées de jeudi et vendredi. « J'ai bon espoir qu'il puisse rouvrir dans le courant du week-end », indique le préfet.
Le « plan blanc » n'a pas été déclenché à l'hôpital, précise le préfet de la Seine-Maritime, qui rappelle qu'il n'y a eu ni victimes, ni blessés, juste des fumées et des suies.
Des personnes se présentent pour des maux de tête dans les hopitaux et un bilan plus précis doit être communiqué dans la soirée.
Dans un communiqué à l'attention des personnels, la cellule de crise du CHU de Rouen indiquait pourtant avoir « déclenché le plan blanc ce matin, à titre de stricte précaution » (pour pouvoir réagir en cas d’aggravation de la situation).
Pour le préfet de la Seine-Maritime, qui minimise la situation, la décision prise par la société gestionnaire des transports en commun de Rouen d'interrompre progressivement la circulation des lignes du réseau Astuce, n'était pas justifié.
À 15 h 30, la préfecture de la Seine-Maritime a convié la presse pour faire un nouveau point de situation. Voici les dernières informations qui nous ont été transmises :
- Les sapeurs-pompiers seraient à présent maîtres du feu, sans que celui-ci ne soit encore vraiment circonscrit. Il reste un gros travail technique qui se poursuit sur le foyer lui-même et les petits foyers annexes que l'on peut trouver sur le site, avec pour objectif d'essayer de diminuer la fumée qui génère des retombées chimiques et des nuages de cendres.
- S'agissant des analyses sur la toxicité, le préfet indique ne pas disposer (encore) des résultats, qui devraient être connus à 18 h.
- Sur les risques de pollution de la Seine, il y a eu des rejets, contenus selon la préfecture de la Seine-Maritime. Les barrages anti-pollution ont par ailleurs été nettoyés en aval du site. Il possible néanmoins que des traces de pollution soient constatées avec la marée.
- Le préfet, qui se veut rassurant, précise par ailleurs qu'il n'y a pas de risque pour l'eau potable.
- La suie qui retombe dans l'agglomération rouennaise et sur une distance actuelle de 20km est un autre grand sujet de préoccupation. Il a été demandé aux éleveurs de rentrer les animaux et de sécuriser leur alimentation. Les agriculteurs, eux, doivent suspendre les récoltes qui étaient dans ce panache.
Les écoles, collèges, lycées, universités et les crèches des 13 communes concernées par les mesures de confinement ne seront rouvertes que lundi matin si tout va bien.
Quant aux hôpitaux, Ehpad, etc., un maintien en vigilance est demandé.
Le périmètre de sécurité de 500 mètres établi autour de l'usine est désormais levé. Les personnes qui y habitent pourront certainement regagner leur appartement dès jeudi soir.
Le prochain point est programmé à 18 heures.
Après l'incendie de l'usine Lubrizol, la communication de l’Éducation nationale a connu quelques loupés. Heureusement, les réseaux sociaux et les médias traditionnels ont pris le relais.
La CGT de Seine-Maritime réagit face à l'incendie à l'usine Lubrizol qui frappe la métropole de Rouen. Le syndicat exige la transparence complète sur les risques encourus. Il demande aussi, notamment, plus de communication (résultats des analyses effectuées, la liste des produits présents sur la partie du site en feu ainsi que l’ensemble des études toxicologiques sur ces mêmes produits...), l'organisation d'un suivi médical spécialisé des personnes exposées aux fumées, ainsi qu'un renforcement des moyens humains de contrôles des entreprises industrielles.
La Ville de Rouen indique dans un communiqué de presse que suite à l’incendie déclaré à l’usine Lubrizol la nuit dernière, elle a décidé « dès ce matin la fermeture ce jour des principaux équipements municipaux ».
Des manifestations organisées par la Ville prévues aujourd’hui sont reportées.
Le maire de Rouen, Yvon Robert, déclare : « Nous avons immédiatement appliqué le principe de précaution en prenant les mesures pour limiter les déplacements et en invitant les citoyens à rester à l’intérieur. Nous sommes dans l’attente des résultats des analyses complémentaires effectuées par les services de l’Etat sur la qualité de l’air et de l’eau. C’est à l’issue des investigations en cours et à venir que les causes et les conséquences précises de l’incendie pourront être déterminées ».
Source : https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/incendie-de-l-usine-lubrizol-a-rouen--des-masques-chirurgicaux-en-rupture-de-stock-PB15630780?fbclid=IwAR1CM45ZeAJvh1xaBBDJBG9pP67W-qp-ZUhp0849SaBb1NOLvw_dsCt_xl4
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