Il est normal dans notre monde de taux négatifs de pouvoir voyager à l’autre bout de la planète pour quelques roupies de sansonnet !
L’avion à bas coûts est devenu la base du tourisme de masse.
Sans transport low-cost, sans voyagiste bas prix, pas de tourisme de masse.
Mais à force, on finit par se rendre compte que l’équilibre économique n’est plus forcément au rendez-vous et c’est exactement ce que montre les faillites à répétition de compagnies aériennes, ou encore de voyagistes.
Le dernier drame qui se prépare est autour du géant du secteur Thomas Cook et en cas de faillite de ce mastodonte du tourisme on estime à près de 10 000 touristes français qui pourraient rester bloqués à l’étranger, en tout ce serait 600 000 personnes qu’il faudrait rapatrier. Considérable.
Le voyagiste britannique 1,7 milliard d’euros au cours du 1er semestre 2019.
Sa situation est « irrémédiablement compromise » et il ne se redressera pas à courts termes. Ce n’est pas en plus l’augmentation du prix des carburants qui va aider.
Si les banques ne coupent pas les vivres cette fois, elles le feront plus tard, tout en sachant que plus tard ce sera plus de pertes mais aussi en fonction de la période plus de touristes bloqués et coincés au loin.
Bref, cela sent mauvais, mauvais de manière générale pour toute l’industrie du tourisme de masse et du transport aérien de masse basé sur le modèle « low-cost ».
La démondialisation et la « décarbonisation » de l’économie vont laminer ces deux « industries » dans les 10 ans à venir.
Charles SANNAT
Source France info TV ici
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