Parce que son confrère aux Etats-Unis est mort le mois d’après,
Parce que les Etats-Unis tentent d’intimider les témoins Chelsea Manning et Jacob Appelbaum,
Parce qu’on est, hélas, sans nouvelles de Sarah Harrison, qui avait aidé autant Assange qu’Edward Snowden,
Parce que, dans ce qui reste de l’entourage actuel d’Assange, Joseph Farrell, présenté comme l’ambassadeur de Wikileaks, siège au conseil du Centre for Investigative Journalism, lequel est financé par l’Open Society de George Soros,
Parce qu’une avocate d’Assange, Renata Ávila, est directrice exécutive depuis 2018 de la Fundación Ciudadanía Inteligente financée par l’Open Society (Soros) et même la National Endowment for Democracy, fondée sous Ronald Reagan,
Parce que la Bertha Foundation, l’officine de l’avocate d’Assange Jennifer Robinson, se retrouve fréquemment dans le même type de campagnes de soutien que l’Open Society de Soros,
Parce que George Soros a ouvertement reconnu avoir soutenu la révolution orange en Ukraine, laquelle converge avec un plan clairement affiché par les tenants de l’impérialisme étasunien de fragmentation de l’espace ex-soviétique, Zbigniew Brzezinski ayant même dévoilé ce plan,
Parce que Wikileaks a relevé les connivences entre Soros et l’équipe de campagne de Clinton en 2016,
Parce que les dirigeants étasunien, Hilary Clinton comprise, ne cachent ni la haine qu’ils éprouvent envers Julian Assange ni leur volonté de le faire taire à jamais,
Parce que des responsables comme George W. Bush et Dick Cheney ont reconnu et justifié l’existence de centres de détention secrets de la CIA et la pratique de la torture,
Parce qu’il existe des centres comme Guantánamo qui, de par leur caractère extraterritorial, permettent d’échapper à tout contrôle de la justice,
Parce que le rapporteur de l’ONU sur la torture, Nils Melzer, a dit que Julian Assange souffrait de torture psychologique, que son état était préoccupant et qu’il pouvait mourir en prison,
Parce que nous ne pouvons pas nous contenter d’un témoignage d’un simple journaliste, fût-il aussi bien intentionné et préoccupé de la santé de Julian Assange que John Pilger, pour attester qu’Assange est toujours à Belmarsh et qu’il n’est pas en danger de mort,
Parce qu’en dehors de ce communiqué, nous n’avons pas d’autres nouvelles d’Assange depuis plusieurs semaines,
Pour toutes ces raisons, et sans faire de procès d’intention à quiconque ni contester à chacun le droit d’avoir telle ou telle opinion politique, ni à la défense et aux soutiens de Julian Assange de s’organiser comme ils l’entendent, nous ne pouvons néanmoins pas faire reposer notre entière confiance sur tel ou tel individu constituant l’entourage de Julian Assange – ou plutôt de ce qu’il en reste actuellement – pour prendre les mesures nécessaires afin de préserver sa vie et sa santé.
Nous exigeons qu’un médecin mandaté par l’ONU puisse entrer dans la prison de Belmarsh afin de contrôler l’état de santé de Julian Assange et nous assurer qu’il y est toujours détenu à l’heure actuelle. Nous demandons que l’entretien et la visite soient filmés et qu’un rapport médical, très précis, soit produit.
Julian Assange doit également être libéré immédiatement afin d’être pris en charge dans une structure médicale bienveillante qui le sauve. Il est invraisemblable que le dictateur Pinochet ait été libéré pour raisons de santé alors que Julian Assange est toujours aux mains d’Etats qui se sont érigés en gendarmes du monde et dont il a largement démasqué les crimes.
Aymeric MONVILLE,
avec les éléments fournis par Véronique Pidancet Barrière pour WikiJustice Julian Assange
»» https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/un-control...
URL de cet article 35163 https://www.legrandsoir.info/un-controle-medical-de-l-onu-pour-julian-assange.html
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