L’islam mis à nu par les siens est un pavé dans la mare, encore davantage à une époque où des lois liberticides entendent interdire toute critique de ce dogme totalitaire, au nom de la lutte contre la « haine ». Voici enfin des musulmans ou ex-musulmans dont certains étaient Frères musulmans ou wahhabites d’une honnêteté et d’un courage singuliers pour dénoncer les abominations commises au nom des textes fondateurs de l’islam. Le constat est accablant. C’est un véritable déchaînement, une déferlante, un raz-de-marée. Le fait que des musulmans ou des apostats aient eux-mêmes souffert de la persécution, de l’obscurantisme et de la barbarie islamique donne à leurs propos un poids considérable. Le Coran s’y trouve déconstruit et l’islam démasqué. Le Roi est nu.
Maurice Saliba est sociologue de formation, avec options : planification de l’éducation et formation des adultes. « J’ai eu l’occasion de travailler et de faire des recherches dans ce domaine en tant que consultant auprès des agences onusiennes, notamment dans des pays africains et arabes » nous explique t-il, au cours de l’interview qu’il nous a donné. « Au cours de mes voyages, j’ai rencontré des individus issus de l’islam qui se déclaraient en catimini comme « athées ». Depuis lors, je me suis beaucoup intéressé au phénomène de l’athéisme et de la contestation au sein de l’islam, notamment aux écrits des auteurs issus de cette religion. Les uns la contestent, d’autres la quittent ou se convertissent à d’autres croyances. Donc, l’anthologie des auteurs arabophones post 2001 qui vient d’être publiée sous le titre de L’islam mis à nu, est le fruit d’une partie des recherches que j’ai entamées dans ce domaine »«
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Qu’est-ce qu’il entend apporter de nouveau sur l’analyse de l’Islam et du monde musulman notamment ? C’est ce que nous lui avons demandé.
Maurice Saliba : Le choc du 11 septembre 2001 a bouleversé le monde. Les médias se sont penché de différentes manières sur les mobiles qui ont conduit 19 jeunes musulmans universitaires à se sacrifier et à commettre une horreur épouvantable au nom de l’islam. Face à cette catastrophe une partie éclairée et libérale de l’intelligentsia musulmane, n’est pas restée impassible. Leur dignité d’hommes et de femmes libres les ont incités à se poser maintes interrogations, telles que : – Pourquoi sommes-nous arrivés à ce niveau de barbarie inouïe ? – Pourquoi nous les musulmans nous échouons là où les autres réussissent? – Pourquoi nous nous abstenons de reconnaître l’évidence de la supériorité flagrante de l’Occident que nous qualifions de « mécréant » ? – Qu’est-ce qui nous empêche de rejoindre le cortège du progrès universel ? – Pourquoi la religion du Christ s’est spiritualisée alors que la nôtre ne cesse de se matérialiser et de se transformer en une idéologie totalitaire absurde et génératrice d’horreurs et d’actes terroristes comme celui du 11 septembre et de tant d’autres dans le monde ? – Pourquoi continuons-nous à vivre dans le déni des faits ?
Heureusement qu’un grand nombre d’entre eux a brisé le silence. Certains ont dénigré totalement leur islam pour devenir athées ou agnostiques. D’autres ont eu le courage de décrypter les sources de la violence dans leur idéologie religieuse et de les dénoncer en public.
Effectivement, l’intérêt que j’avais pour ce phénomène m’a conduit à compiler de nombreux articles et références traitant ce sujet. Remarquant que les documents en langues européennes sont le plus souvent consignés, répertoriés ou faciles d’accès pour les chercheurs et les intéressés, j’ai décidé de me limiter et de me contenter de mettre l’accent seulement sur ce qui est publié en langue arabe par des musulmans issus des pays arabes, dont les écrits se trouvent, par conséquent, inconnus ou inaccessibles au commun des mortels en France. C’est ainsi que l’idée m’est venue pour écrire ce livre et faire connaître le malaise, la révolte et la souffrance de certains musulmans ou ex-musulmans vis-à-vis de la religion dans laquelle ils sont nés.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui a changé dans l’Islam depuis 2001 ?
Maurice Saliba : Le 11 septembre est une date charnière au début de ce millénaire tant pour l’islam que pour le monde entier. Il est vrai que suite à cet attentat, nous avons observé comment dans certaines capitales musulmanes les foules fanatisées manifestaient leur euphorie pour fêter la prétendue « victoire de l’islam sur le grand Satan », la qualifiant « de l’invasion de Manhattan ». Or, face à cette hallucination des masses endoctrinées, aveuglées ou téléguidées, de nombreux intellectuels musulmans, déboussolés, voulaient se faire entendre. La censure médiatique les empêchait très souvent de s’exprimer. La presse et les médias audio-visuels sont contrôlés par les gouvernements et par le pouvoir religieux. Ils ne toléraient pas les voix discordantes qui portent atteinte à la doxa de l’islam. Or, le début de l’internet fut pour l’intelligentsia musulmane un grand exutoire, puisque plusieurs sites électroniques arabes commencent à voir le jour et leur accordent la liberté de publier ce qu’ils veulent loin de tout contrôle. C’est ainsi que les textes qui contestent et critiquent l’islam, ses dogmes et son idéologie ont explosé en langue arabe.
A cela s’ajoutent les nouveaux médias qui ont facilité beaucoup la liberté d’expression. D’ailleurs, j’ai consacré dans la première partie de ce livre un chapitre sur « L’ère révolutionnaire d’Internet » (p.48-60). J’ai mis en lumière l’impact des chaînes satellitaires et des réseaux sociaux, qui constituent désormais une puissance irréductible échappant définitivement au pouvoir des « gardiens du temple de l’islam ».
Eh bien, depuis le 11 septembre 2001, l’islam n’est plus à l’abri. Son opacité n’existe plus. Ses détracteurs dont certains sont issus des mouvements radicaux, comme les Frères musulmans, les salafistes et les wahhabites, ont profité de cette révolution technologique et de cette ouverture au monde pour mieux observer leur religion sous un prisme cartésien et pragmatique. Je crois que ce mouvement est en pleine expansion et rien ne pourra plus le freiner.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que les musulmans que vous citez dans votre livre (ou apostats) ne soient pas mis en avant dans nos pays, alors même que parfois, ils sont haut placés dans leurs pays de tradition islamique ?
Maurice Saliba : Il est vrai que les auteurs cités dans ce livre sont quasi inconnus en France. Par contre, certains d’entre eux sont devenus des célébrités. J’en cite quelques exemples.
L’imam chiite irakien, Ahmad al-Qubanji, qui s’est distingué par son plaidoyer pour un « islam civil » et dont les conférences sont diffusées sur Internet, n’a jamais intéressé nos médias en France.
Hamed Abdel-Samad, cet égypto-allemand, auteur de plusieurs livres en allemand, en anglais et en arabe, a trouvé beaucoup de difficultés de faire publier son livre en France sur « Le fascisme islamique ». Jamais il n’a été invité sur un plateau de télévision en France, alors qu’il est souvent invité sur les plateaux des chaînes publiques et privées en Allemagne et ailleurs pour débattre avec ses détracteurs.
Que dire aussi de la psychiatre Wafa Sultan, d’origine syrienne, qualifiée par la presse américaine de « Voltaire de l’islam » ? Ses interventions sur « Aljazeera », la fameuse chaîne qatarie, la propulse au rang de célébrité mondiale. Il semble qu’elle devait participer à une émission télévisée programmée en France, il y a quelques années, mais les ordres venus je ne sais pas de qui et d’où ainsi que les groupes de pression islamistes ne souhaitaient pas qu’elle foule le territoire de notre Voltaire français.
Que dire enfin de Frère Rachid, ce musulman marocain converti au Christ et devenu la vedette-star des chaînes satellitaires chrétiennes Al-Hayat.tv et Al-Karmatv. Ses émissions hebdomadaires sont suivies par des millions de musulmans dans le monde. Il dialogue en direct avec les imams musulmans à propos du Coran et de la Sunna ainsi qu’avec les penseurs libéraux et les apostats comme lui. Aucune télévision française n’ose l’inviter ni l’interviewer. L’impact de ses émissions sur la nouvelle génération de musulmans est remarquable. Puis, on décrit la France comme pays des droits de l’homme et des libertés, mais pas pour tout le monde. La sélection est de rigueur et strictement réservée.
Breizh-info.com : Le père Henri Boulad écrit en préface que l’Islam, on l’accepte dans son intégralité ou bien on le quitte. Pensez vous vraiment qu’il ne soit pas réformable ? Ce n’est pourtant pas ce que disent des responsables musulmans qui souhaitent l’avènement d’une sorte « d’Islam des lumières »….
Maurice Saliba : En effet, le père Boulad a complètement raison. Sans tergiverser à ce propos, je vous cite le cas de Roger Garaudy, un communiste français bien connu, homme politique et écrivain. Au début des années 80 du siècle dernier, il s’est engagé dans le Dialogue international des cultures et des religions et se convertit à l’islam en 1982. Vu sa notoriété internationale, il fut même nommé membre du Conseil supérieur international des mosquées. Ayant vécu l’islam de l’intérieur et compris comment il fonctionne, il a eu l’audace de réclamer d’urgence sa réforme et sa modernisation. Ayant refusé de renoncer à ses convictions intellectuelles et personnelles, et d’embrasser l’islam dans son intégralité, il fut accusé par le cheikh saoudien Ben Baz « d’hypocrite et d’impie originel ». Enfin, Garaudy ne tarde pas de quitter l’islam pour le bouddhisme et militer en faveur du négationnisme.
Quant à la deuxième partie de votre question, pour savoir si l’islam est réformable. Personnellement je n’y crois pas, car dès qu’on réclame de frapper d’obsolescence un verset du Coran incompatible avec la Charte des droits de l’homme ou les constitutions européennes, aussitôt les réactions des musulmans et leurs condamnations émergent de partout. Rappelez-vous le manifeste rédigé par Philippe Val et publié dans Le Parisien en avril dernier et toutes les réactions terribles qui ont suivi. En fait, et comme j’ai signalé dans l’introduction de ce livre, les gardiens du temple de l’islam appréhendent tout reproche pouvant porter atteinte à l’islam ou dévoiler la moindre faille dans son édifice. Ils craignent de le voir se lézarder et s’écrouler come un château de sable ou comme un tissu qui se déchirerait au cas où un fil se défait entrainant les suivants de la trame.
Puis vous avez signalé dans votre question : « Ce n’est pourtant pas ce que disent des responsables musulmans qui souhaitent l’avènement d’une sorte « d’Islam des lumières ».
Moi, je voudrais d’abord savoir qui sont ces responsables musulmans ? Où se trouvent-ils ? Et qu’ont-ils fait pour voir émerger un jour un « islam des lumières ? ». Ce ne sont que des paroles de passage sans aucun fond.
A ma connaissance, la seule personne qui a prôné ce slogan, il y a déjà plus d’une dizaine d’années, c’est l’anthropologue Malek Chebel qui n’est plus de ce monde. Je présume que c’est à lui que vous faites allusion.
A vrai dire, Chebel a fait beaucoup plus de mal à l’islam que du bien. Il a toujours utilisé la langue de bois pour faire sortir du Coran ce qui n’est pas dit, à justifier l’injustifiable et à expliquer l’inexplicable. A travers ces derniers livres, – « Traduction du Coran » et « Dictionnaire encyclopédique du Coran » – il voulait rendre ce recueil lisible pour tous et prêcher ainsi un prétendu « islam de lumières », afin de pouvoir mieux faire comprendre et aimer l’islam.
Pour y parvenir, il a présenté le Coran à ses lecteurs francophones comme la parole d’Allah, une parole vraie, claire, lumineuse, authentique, universelle et éternelle. Mais, il a délibérément occulté l’image d’un dieu vindicatif, haineux, coléreux, répressif, qu’on peut trouver dans plus d’une centaine de versets coraniques. Est-ce la méthode d’un chercheur sérieux engagé à atteindre des objectifs clairs et crédibles, sans oser aborder toute la problématique des versets coraniques incompatibles avec les droits de l’homme ? Il a toujours utilisé, tant dans ses publications que dans ses interventions médiatiques, une verve rhétorique pour endormir ses auditeurs et retarder l’éclatement de la vérité. Et les Français avec leur bonté, et parfois avec ignorance et naïveté, l’applaudissaient.
Une fois, il a déclaré dans un journal parisien gratuit (Directmatin, n° 487, 17 juin 2009, p. 17) que « le coran est un livre structurant, universel, intemporel, parlant à tous les peuples ». Je me suis demandé et je me demande toujours : – Quelle structure trouve-t-il dans ce livre ? – Où observe-t-il un lien logique ou chronologique dans le Coran ? – L’imbrication anarchiste des sourates mecquoises et médinoises, les unes dans les autres, est-elle pour lui, une caractéristique de cohérence structurante ? – Est-ce que les titres des chapitres (sourates) ont-ils un quelconque rapport avec leur contenu ? – Les thèmes évoqués dans ce coran sont-ils bien structurés ou étalés de façon disparate dans plusieurs sourates et versets ? – De qui se moquait-il ?
Comment pouvait-il alors, en dépit de tant d’incohérences et de déséquilibres, oser parler d’un livre « structurant et cohérent » ? Que pensait-il de l’abrogation par Allah de certains versets antérieurement révélés, cette théorie qui déconcerte les lecteurs de ce recueil. Tous éprouvent autant de consternation que d’effroi, notamment en ce qui concerne les versets contradictoires, colériques ou violents.
Si cet homme était vraiment sérieux et conséquent avec lui-même ainsi qu’avec ses lecteurs, auditeurs et spectateurs, pourquoi n’a-t-il pas exigé, – comme le réclament d’ailleurs plusieurs témoignages dans cette anthologie – qu’on expurge le Coran de tout ce qui porte atteinte à la dignité humaine, à la liberté, aux droits de l’homme et au progrès, pour pouvoir nous présenter sérieusement « un islam de lumières » ? Avec des idées utopiques et des slogans creux, on ne réforme pas une religion.
Breizh-info.com : Quels enseignements voulez vous que vos lecteurs tirent de ces témoignages ?
Maurice Saliba : Cet ouvrage est dorénavant accessible à tout le monde, aux musulmans comme aux non-musulmans. Je voudrais que les musulmans qui sont les plus concernés y découvrent des vérités mais aussi des contre-vérités sur leur croyance qu’ils ignorent. Qu’ils lisent ces témoignages avec un esprit serein et calme, loin de toute impulsivité et colère. Qu’ils s’assurent de leur véracité. Qu’ils discutent avec leurs proches, avec leurs amis, avec les intellectuels musulmans et même avec leurs dignitaires religieux du contenu de ces témoignages, s’ils souhaitent vraiment connaître la vérité de l’islam. Il faut qu’ils sachent qu’ils ne sont ni mineurs ni handicapés mentaux. Ils ont aujourd’hui des possibilités énormes pour accéder à l’information. Personne n’est plus en mesure de les séquestrer ou de les empêcher de chercher, de se moquer d’eux ou de leur rabâcher des contre-vérités. Ils ont droit de vivre librement et de s’intégrer avec harmonie dans la modernité intellectuelle, sociale et politique. Le temps des tabous, des licites et des illicites est révolu.
Quant aux non-musulmans, et j’espère qu’ils seront nombreux à lire ces témoignages accablants, je voudrais qu’ils puissent y découvrir ce que disent les musulmans libéraux ou les ex-musulmans sur leur vécu dans l’islam. Certains d’entre eux sont nés musulmans et ont vécu des années au sein de l’islam. Ils l’ont défendu dans le passé avec dévouement jusqu’à ce qu’ils découvrent ses vérités, ses contre-vérités et ses piliers cachés. D’autres vivent toujours comme musulmans, mais s’efforcent avec un esprit éclairé pour humaniser leur islam afin que leurs coreligionnaires puissent s’intégrer dans le cortège de la modernité et sortir de leur marasme meurtrier.
C’est également une opportunité offerte aux Français et aux Occidentaux pour comparer les textes et les discours qui « font l’éloge » de l’islam dans les médias et lui confèrent un halo imaginaire de sacralité, d’idéalisme, et parfois d’exotisme, avec les témoignages répertoriés dans cette anthologie où des auteurs musulmans n’hésitent pas à en parler avec courage, sans masque, ni dissimulation, ni double langage, ni langue de bois. Ils nous montrent qu’ils ne veulent plus se laisser tromper ni tromper les autres.
Breizh-info.com : Il y a environ 2 milliards de musulmans dans le monde. De cultures et d’obédiences parfois totalement différentes, et même opposées parfois. Ces témoignages sont-ils réellement audibles?
Maurice Saliba : D’abord, ce n’est pas mon objectif, mais je suis conscient que c’est une question de temps. Au XXIe siècle, l’islam ne peut plus rester enfermé dans une opacité totale. Il est condamné malgré lui à s’ouvrir au monde entier. La technologie moderne envahit le monde musulman. Ses peuples ont le droit de se documenter et de réfléchir au sujet de leur foi, de connaître la genèse de leur religion. Ayant accès à tous les moyens de communication et des réseaux sociaux, ils ont de plus en plus la possibilité de fouiller dans leur passé et de s’interroger sur la réalité de leur croyance. Les témoignages dans cette anthologie ne représentent qu’une contribution minime dans ce processus, bien qu’ils ne soient pas destinés à ces deux milliards de musulmans dans le monde.
Je vous rappelle que cette anthologie a pour objectif de démystifier la légende exotique de l’islam, de faire connaître des auteurs issus de l’islam qui osent jeter un regard critique et sévère sur leur propre croyance et la remettre en question.
Breizh-info.com : Une dernière question, pourriez-vous nous dire pourquoi vous avez confié la publication de votre travail aux Éditions Riposte Laïque et pas à un éditeur qui a pignon sur rue ?
Maurice Saliba : A vrai dire, j’aurais souhaité trouver un éditeur plus connu et disposant d’un grand réseau de distribution. Le tapuscript a été envoyé depuis le début de l’année à plus de 20 éditeurs en France. Huit n’ont jamais répondu. Six ont jugé que ce travail ne s’inscrit pas dans leur ligne éditrice. Trois m’ont fait comprendre qu’ils ne voulaient pas courir des risques et des problèmes avec la justice. Et trois m’ont demandé une participation financière assez élevée que j’ai rejetée. Lorsque j’ai proposé le texte à Riposte Laïque, la réponse positive fut immédiate. Et le livre est sorti un mois et demi plus tard. Je voudrais saisir l’occasion pour exprimer toute ma gratitude à tout le staff de Riposte Laïque qui s’est investi sérieusement afin que cet ouvrage puisse voir le jour en un temps record. Un merci tout particulier à Cyrano, l’éditorialiste de leur site pour la remarquable présentation du livre au lendemain de sa parution.
Propos recueillis par YV
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