Comme le rapporte Reuters le 19 août, le gouvernement britannique a annoncé qu'il pourrait «immédiatement mettre fin aux règles de la liberté de circulation de l'Union européenne (UE)» à la date prévue du Brexit, le 31 octobre.
Cité par l'agence de presse britannique, un communiqué du Home office stipule en effet que «la liberté de circulation telle qu'elle existe actuellement prendra[it] fin le 31 octobre, lorsque le Royaume-Uni quittera l'UE», et le texte de préciser : «Après le Brexit, le gouvernement mettra en place un nouveau système d'immigration plus équitable qui donnera la priorité aux compétences [des gens] plutôt que d'où ils viennent».
Le Premier ministre Boris Johnson a de son côté déclaré : «Ce que nous allons faire, c'est quitter l'UE et cela signifie que légalement toutes ces pouvoirs reviennent au Royaume-Uni [...] Cela ne veut pas dire que nous allons empêcher quiconque d'entrer dans ce pays, cela ne signifie pas que nous deviendrons hostiles à l’immigration ou aux immigrés.»
Londres se montre donc désormais plus catégorique que par le passé quant à l'application du Brexit, conformément au choix des Britanniques exprimé le 23 juin 2016 dans les urnes.
En outre, la position de Londres intervient après une série de mesures annoncées par Bruxelles concernant le concept de libre-circulation entre l'UE et le Royaume-Uni, en cas de Brexit sans accord. En effet, comme le rapporte l'AFP le 19 août, l'UE avait de son côté menacé de mettre immédiatement en place des contrôles douaniers ainsi que des inspections de sécurité alimentaire et de vérification des normes européennes à sa frontière avec le Royaume-Uni.
Souvent présentée comme un acquis fondamental de l'UE, la quadruple libre circulation (des personnes, des marchandises, des services et des capitaux) constitue un pan des négociations entre Londres et Bruxelles.
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