12 août 2019

Encore Boeing : un Boeing 787 perd des pièces provenant de son réacteur gauche sur la banlieue de Rome


Par miracle, personne n'aura été blessé dans l'affaire. Le 10 août dernier, comme le rapporte BFM TV, des débris tombés du ciel se sont abattus sur la banlieue de Rome, non loin de l'aéroport de Fiumicino. Selon un porte-parole de la protection civile italienne, « les débris ont endommagé des voitures, des maisons, des toits et d'autres objets dans les jardins », des pare-brise ont notamment été brisés.


Ces petits morceaux de métal provenaient tous du moteur gauche d'un Boeing 787 de la compagnie Norwegian Air Shuttle qui venait de décoller de l'aéroport et qui a été contraint d'y revenir après 23 minutes de vol seulement.

L'avion, qui transportait 298 passagers à destination de Los Angeles, a été victime « d'une panne technique de l'un des moteurs », confirme la compagnie. Une enquête a été ouverte par l'Agence italienne pour la sécurité des vols, la police locale et la police d'État. Des carabiniers, des pompiers et des agents de la protection civile se sont rendus rapidement sur le site pour déterminer l'ampleur des dégâts causés par les débris tombés à très grande vitesse de 400 mètres environ de haut et pour en collecter le plus possible. Pour Esterino Montino, ancien sénateur et actuel maire de Fiumicino, l'affaire souligne la proximité problématique de l'une des pistes de l'aéroport avec la ville. Il dénonce le fait que les avions « passent trop près des maisons », ce qui présente de véritables risques, démontrés par l'incident de samedi.

La compagnie aérienne, de son côté, a confirmé le problème de son appareil tandis que Rolls-Royce, qui fournit à Boeing certains moteurs, a annoncé « être au courant de l'événement » et faire son possible « pour fournir un soutien et une assistance technique » à Norwegian Air Shuttle. Mais cette nouvelle faille d'un appareil de l'avionneur américain pourrait lui coûter cher, notamment dans sa relation déjà tendue avec la compagnie scandinave. Touchée de plein fouet par le scandale des Boeing 737 MAX 8 (qui n'ont plus le droit de voler depuis le mois de mars), celle-ci avait annoncé qu'elle voulait faire payer intégralement à l'avionneur la facture salée de ses 18 appareils cloués au sol... 

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