Économiquement, ces baisses des aides à la construction ont comme conséquence évidemment de réduire la construction donc l’emploi dans le BTP, mais cela fragilise également quelques dizaines de milliers de ménages qui ne pourront pas accéder à la propriété et qui vont rester captifs ou prisonniers d’un marché locatif de souvent piètre qualité dans des zones qui n’offrent pas suffisamment de rendement pour permettre de réaliser des travaux.
Comme le rapporte cet article du Parisien avec le PTZ diminué de moitié dans les zones rurales « les professionnels du secteur anticipent une année 2019 tout aussi dure. Fin avril, les régions les plus touchées par ce fléau étaient la Normandie (- 19 % de ventes sur un an), l’Occitanie (-12 %), l’Ile-de-France (-11 %) et Rhône-Alpes (-10 %). « Encore une fois, ce sont surtout les provinciaux qui trinquent », s’étrangle Patrick Vandromme, le PDG d’Hexaôm, le leader du secteur ».
Et ce n’est pas encore terminé, d’ici le 1er janvier 2020 le PTZ sera arrêté dans les zones B2 et C définitivement.
Pour information entre 2017 et 2018 le secteur de la CCMI, la construction de maisons individuelles, a perdu 48.000 emplois… si l’on rapporte à ce que cela coûtait à l’État par rapport aux gains en emplois, ce système d’aides n’était pas si onéreux que cela, surtout qu’il poussait vers la propriété des ménages plutôt modestes ce qui leur permettaient aussi de se constituer un petit patrimoine pour la retraite.
Charles SANNAT
Source Le Parisien ici
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