Adopté fin avril par le parlement de l’Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis), le texte permettant aux défunts d’être transformés en «compost humain» a été promulgué mardi par le gouverneur démocrate.
«Compost humain», «recomposition», «humusation»: quel que soit le nom qu’on lui donne, cette pratique consistant à transformer le corps d’un défunt en compost est désormais légale dans l’État américain de Washington, aux nord-ouest des Etats-Unis. Le projet de loi SB 5001, qui vise à faire émerger cette alternative à l’inhumation et à la crémation, a passé avec succès presque toutes les étapes de la législature de l’État de Washington. Adopté le 9 avril par la Chambre des représentants à 36 voix contre 11, puis le 19 avril par le Sénat à 38 voix contre 11, le texte a été signé mardi par le gouverneur démocrate Jay Inslee.
«Eh bien, c’est excitant!», a réagi sur Twitter Katrina Spade, créatrice de l’entreprise Recompose. Depuis la ratification de ce projet de loi, la société sera en mesure de «convertir en douceur les restes humains en terre» en un mois en enfermant un cadavre dans un grand récipient comprenant de la luzerne, de la paille et des copeaux de bois, assure-t-elle au Washington Post. Aux yeux de la jeune femme, l’autorisation de la «recomposition» dans l’État de Washington ouvrirait la voie à «un futur où nos choix de fin de vie aideront à guérir la planète».
«Compost humain», «recomposition», «humusation»: quel que soit le nom qu’on lui donne, cette pratique consistant à transformer le corps d’un défunt en compost est désormais légale dans l’État américain de Washington, aux nord-ouest des Etats-Unis. Le projet de loi SB 5001, qui vise à faire émerger cette alternative à l’inhumation et à la crémation, a passé avec succès presque toutes les étapes de la législature de l’État de Washington. Adopté le 9 avril par la Chambre des représentants à 36 voix contre 11, puis le 19 avril par le Sénat à 38 voix contre 11, le texte a été signé mardi par le gouverneur démocrate Jay Inslee.
«Eh bien, c’est excitant!», a réagi sur Twitter Katrina Spade, créatrice de l’entreprise Recompose. Depuis la ratification de ce projet de loi, la société sera en mesure de «convertir en douceur les restes humains en terre» en un mois en enfermant un cadavre dans un grand récipient comprenant de la luzerne, de la paille et des copeaux de bois, assure-t-elle au Washington Post. Aux yeux de la jeune femme, l’autorisation de la «recomposition» dans l’État de Washington ouvrirait la voie à «un futur où nos choix de fin de vie aideront à guérir la planète».
Un mois aux États-Unis.. un an en Belgique
L’argument écologique est en effet le principal moteur des défenseurs de l’«humusation», aux États-Unis et ailleurs. En Belgique, la fondation «Métamorphose pour mourir... puis donner la vie», évoque ainsi sur son site internet «un processus de remise à la terre doux, respectueux de la personne et durable». Le procédé, explique la fondation, consisterait à déposer le corps dans un compost composé de broyats de bois d’élagage, puis recouvert d’une couche de matières végétales broyées, le tout sur un terrain réservé et sécurisé. En un an, la dépouille se transformerait en «humus sain et fertile», affirme-t-elle.
En France, le sujet a déjà été évoqué par une parlementaire, sans que cela n’entraîne pour l’heure de suites concrètes. En mars 2016, la sénatrice LR du Rhône Élisabeth Lamure a ainsi interrogé le ministère de l’Intérieur sur «la position du gouvernement relative à une éventuelle légalisation de l’humusation». Soulignant que l’introduction en droit interne d’une telle pratique «soulèverait des questions importantes», le ministère avait estimé que ces questions nécessitaient «une réflexion approfondie qui pourrait se poursuivre dans le cadre du Conseil national des opérations funéraires (CNOF)».
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