Un des deux horodateurs apparus lundi au pied du massif du Néouvielle. — Alipy- Facebook
Deux nouveaux horodateurs sont apparus lundi au pied du massif du Néouvielle, dans les Hautes-Pyrénées. Les recettes devraient servir à des aménagements de ce beau site touristique. Mais une association d’amoureux de la montagne s'indigne qu’on fasse payer l’accès à un patrimoine naturel.
Faut-il payer pour accéder à un patrimoine naturel ? Le débat fait à nouveau rage dans la vallée d’Aure, au cœur des Pyrénées, depuis que lundi deux horodateurs sont apparus sur une aire de stationnement de la commune d’Aragnouet, tout près de la station de ski de Saint-Lary.
Pas encore en service, les parcmètres ont été installés sur le parking d’Artigusse, au pied de la route d’accès aux lacs du massif du Néouvielle, dont la beauté attire aussi bien les touristes que les randonneurs du cru. « C’est du racket pur et simple, ça nous horripile », s’énerve Serge Dulout, le co-président de l'Association Libres Pyrénées (Alipy) dont le post sur Facebook fait fureur depuis mardi. Ses membres, randonneurs et amoureux de la montagne en général, ont déjà empêché l’année dernière l’installation d’un péage sur la route des lacs.
Deux nouveaux horodateurs sont apparus lundi au pied du massif du Néouvielle, dans les Hautes-Pyrénées. Les recettes devraient servir à des aménagements de ce beau site touristique. Mais une association d’amoureux de la montagne s'indigne qu’on fasse payer l’accès à un patrimoine naturel.
Faut-il payer pour accéder à un patrimoine naturel ? Le débat fait à nouveau rage dans la vallée d’Aure, au cœur des Pyrénées, depuis que lundi deux horodateurs sont apparus sur une aire de stationnement de la commune d’Aragnouet, tout près de la station de ski de Saint-Lary.
Pas encore en service, les parcmètres ont été installés sur le parking d’Artigusse, au pied de la route d’accès aux lacs du massif du Néouvielle, dont la beauté attire aussi bien les touristes que les randonneurs du cru. « C’est du racket pur et simple, ça nous horripile », s’énerve Serge Dulout, le co-président de l'Association Libres Pyrénées (Alipy) dont le post sur Facebook fait fureur depuis mardi. Ses membres, randonneurs et amoureux de la montagne en général, ont déjà empêché l’année dernière l’installation d’un péage sur la route des lacs.
Ces deux horodateurs font figure de plan B. Selon les renseignements de l’association, ils pourraient rentrer en service dès cet été pour un ticket de stationnement à la journée avoisinant les 10 euros. Jean Mouniq, le maire d’Aragnouet et président du SIVU Aure-Louron, indique que les recettes du stationnement serviront à des aménagements pour un meilleur accueil des touristes sur le site. Il cite « une aire pour camping-cars, des toilettes sèches et un lieu de pique-nique ».
Mais Serge Dulout est sceptique. « Il y a déjà un parking payant un peu plus haut depuis une vingtaine d’années. Et on y trouve juste des toilettes sèches pas toujours ouvertes », dit-il « curieux de savoir où est allé l’argent ».
Le randonneur chevronné, qui rejoint les lacs le week-end, estime que désormais « les locaux vont payer deux fois, par les impôts et sur le parking ». L’association Alipy, « fervente adepte du dialogue », en profite aussi pour lancer un appel au calme. Elle se désolidarise des messages sur Facebook qui appellent à vandaliser ou à dégrader les parcmètres tout neufs.
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