30 mai 2019

Les dockers de Marseille refusent de char­ger les armes françaises vendues à l’Ara­bie saou­dite pour massacrer les Yéménitess

Crédits : Disclose

Recalé au Havre il y a une ving­taine de jours, le navire qui doit trans­por­ter des armes françaises en Arabie saou­dite est coincé à Marseille. Selon les infor­ma­tions du média d’in­ves­ti­ga­tion Disclose, dont deux jour­na­listes ont été convoqués le 14 mai par la DGSI, les dockers de la ville phocéenne refusent de char­ger une cargai­son de muni­tions sur le Bahri Tabuk.

« Fidèles à leur histoire et valeurs de paix […] ils ne char­ge­ront aucune arme, aucune muni­tion pour quelle guerre que ce soit », a indiqué le syndi­cat CGT des dockers du port de Marseille-Fos dans un commu­niqué. Alors que Disclose a montré que les armes françaises livrées à Riyad étaient utili­sées au Yémen, où les civils meurent par dizaines de milliers, la ministre des Armées, Florence Parly, a réaf­firmé sa volonté de pour­suivre le « parte­na­riat avec l’Ara­bie saou­dite » lors d’une allo­cu­tion à l’As­sem­blée natio­nale, hier.

Au Havre, le 7 mai dernier, des canons Caesar étaient restés à quai. Cette fois, « les charges modu­laires parties en contai­ners depuis l’usine d’Eu­renco de Berge­rac ont été redi­ri­gées vers une desti­na­tion incon­nue », détaille Disclose.

Source : Disclose

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