27 avril 2019

L'incendie de Notre-Dame dévoile un projet pré-existant de rénovation de l'Île de la Cité !



L'incendie de Notre-Dame a suscité et suscite toujours de nombreuses interrogations, et après avoir fait le point sur ce drame national dans un article où nous avons évoqué les différentes pistes qui expliquent - ou pas - comment cet événement aurait pu survenir de manière accidentelle, nous allons nous pencher aujourd'hui sur un certain nombre d'informations disponibles sur le Net depuis fin 2015 et tenter de comprendre qui va profiter de cet incendie pour avancer des pions qui semblent déjà prêts à entrer sur l'échiquier.



Emmanuel Macron, les J.O. et l'Exposition universelle

Ce qui suit répondra aussi peut-être à la question de savoir pourquoi "Emmanuel Macron Le Mal-Aimé", n'a eu de cesse de répéter depuis l'incendie de Notre-Dame que « nous la rebâtirons tous ensemble » « d'ici cinq années » :

« Venu sur place constater l'ampleur des dégâts, alors que les flammes n'étaient pas encore éteintes, Emmanuel Macron a brièvement pris la parole. « Cette cathédrale nous la rebâtirons tous ensemble », a affirmé le président de la République, déclarant avoir « une pensée » à la fois pour « les catholiques », « les Parisiennes et les Parisiens », ainsi que l'ensemble de ses « compatriotes ». Le chef de l'État a annoncé qu'une « souscription nationale » serait lancée dès mardi 16 avril afin d'aider à la reconstruction du monument. »



Et d'ajouter au lendemain de l'incendie de Notre-Dame qu'il souhaitait que cette dernière soit rebâtie « plus belle encore » d'« ici cinq années ».

Mais pourquoi dans cinq ans ? Nous avons entendu ici et là dans les médias qu'au cours des dernières décennies, d'autres bâtiments historiques ailleurs en Europe avaient brûlé pour être reconstruits en cinq ans - comme le château de Windsor en Angleterre - voire moins, comme le palais de La Fenice à Venise, en Italie (en français Le Phoenix).

Toutefois, dans cinq ans nous serons en 2024 et Paris accueillera alors les Jeux Olympiques... et aurait d'ailleurs dû accueillir l'Exposition universelle l'année suivante, mais le Premier ministre Édouard Philippe a retiré la candidature de la France alors que le président Emmanuel Macron l'ex-banquier avait donné son accord.

Pour Gilles Dufeigneux, ancien délégué général chargé du financement de la candidature française, la décision de Matignon est « injustifiée ». Explications selon Le Figaro :

« Un projet qui péchait par concurrence : celle des Jeux olympiques de 2024 à Paris. Ancien délégué général d'ExpoFrance 2025 chargé de la préparation du dossier de candidature et de son financement, Gilles Dufeigneux considère que les arguments invoqués par Édouard Philippe sont « injustifiés » et « incompréhensibles ». Et de rappeler que le président de la République, lui-même, avait approuvé et signé le dossier de candidature. »


Ou encore à propos du financement de l'Exposition universelle :

« L'argument de la frilosité des acteurs privés à s'engager est inapproprié pour un projet dont la candidature n'est portée financièrement que par de grandes entreprises mécènes. Cette candidature, d'un budget de 30 millions d'euros est intégralement financée par des fonds privés, sans subventions publiques. »

Plus loin dans le même article, qui est antérieur au mouvement des Gilets jaunes, le sujet des territoires délaissés en France - sujet largement mis en avant depuis le début le mouvement, par les Gilets jaunes eux-mêmes et notamment par tout un ensemble de maires des différents territoires français - est, dans le cadre de cette Exposition, résumé ainsi :

« L'Exposition universelle ne devait pas se tenir uniquement à Paris, mais aussi dans les territoires...

La candidature est particulièrement aboutie. Elle est originale et innovante, des qualités dont notre pays a tant besoin, à maints égards. C'est celle de tout un pays, pas seulement de la ville capitale où toutes les décisions se font et se défont, mais aussi d'une quinzaine de métropoles, départements, régions où des forums thématiques mettant en avant toute la richesse et la diversité de notre territoire devaient se tenir. Renoncer en quelques jours à une infrastructure aéroportuaire stratégique pour l'ouest de la France et refuser, à ces mêmes territoires, qui aspirent au développement, au rayonnement et à la responsabilité, la chance de participer à une grande aventure de promotion collective de notre pays sont en ce début d'année de bien mauvaises nouvelles.

[...]

C'est en 1900 que la France a pour la dernière fois organisé l'Exposition universelle. Le pays était alors beaucoup moins développé en termes d'infrastructures et ne comptait que 40 millions d'habitants. Cela n'avait pas empêché d'accueillir 42 millions de visiteurs, pour la plus grande gloire de nos arts, de notre culture et de nos industries. »

Il semble qu'une Exposition universelle sur l'ensemble des territoires français aurait été beaucoup plus rémunératrice et porteuse d'espoir pour tous. Nous ne pensons pas (du tout) que les Jeux Olympiques seront ou pourront être rentables ou à tout le moins à peu près équilibrés entre leur coût et leur remboursement par les rentrées financières qu'elle génère et qui ne vont pas dans les caisses de l'Etat, mais dans celles des entreprises privés participant aux J.O. et qui plus est la plupart du temps exonérés d'impôts). Les précédents Jeux olympiques ailleurs dans le monde ont plutôt été catastrophiques d'un point de vue de leur rentabilité. Alors, l'espoir doit-il être supprimé des cœurs français ? Ou faut-il même détruire ce que nous avons de plus sacré pour imposer le nouvel ordre post-impérialiste érigé à la gloire des adorateurs de Mammon ? Un nouveau monde dans lequel poser de légitimes questions est désormais un délit ?

La mission de Dominique Perrault et Philippe Bélaval

Pour en revenir au cœur de cet article, c'est en effectuant des recherches pour tenter d'expliquer - au moins en partie - comment l'incendie de Notre-Dame a pu se produire, que nous sommes - littéralement - tombés sur des informations relatives à des projets de restructurations immobilières de l'entière Île de la Cité sur laquelle s'élève (bien que d'un peu moins haut aujourd'hui puisqu'elle a perdu sa flèche) Notre-Dame de Paris, une île dont le périmètre est le plus central de la spirale que forment les arrondissements de Paris, périmètre qui est classé au Patrimoine des Monuments historiques de l'Unesco.

Tout commence en décembre 2015 lorsque Dominique Perrault, un architecte français dont les travaux dépassent l'hexagone pour « rayonner » dans le monde entier, se voit confier par François Hollande la mission d'un « extraordinaire » projet. Cet architecte et urbaniste français à qui l'on doit l'architecture de la Bibliothèque nationale de France François Mitterand après avoir remporté le concours en 1989, voit son œuvre exposée dans les plus grands musées du monde.

La mission présidentielle de Dominique Perrault était mené de front avec Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux, et avait obtenu l'accord d'Anne Hidalgo, Maire de Paris (comme il se doit). cette mission devait « anticiper et orienter » ce que pourrait devenir l'Île de la Cité une fois cette dernière débarrassée des activités de ces institutions que sont la Préfecture de Police et le Tribunal de Paris. Ce qui est chose faite aujourd'hui :

Pour la Préfecture de police, cet article du Parisien en date du 20 septembre 2017, écrit que « la police judiciaire dit adieu au 36, quai des Orfèvres. »

« Le siège de la PJ de la Préfecture de police de Paris,sur l'Île de la Cité (IVe) depuis un siècle, déménage aux Batignolles, porte de Clichy.(XVIIe), dans le « Bastion », le bâtiment ultramoderne du futur tribunal, avec vue sur le périphérique

Un immeuble vide avec deux fonctionnaires en faction comme des âmes en peine, une page d'histoire qui se tourne, de la nostalgie et quelques fêtes d'adieu un peu remuantes (voir encadré)... Le 36, quai des Orfèvres vit ses dernières heures. Ce mercredi, dans ce bâtiment mythique qui fut jadis une ruche, rythmée par les grandes affaires criminelles aux mains de la fine fleur de la police judiciaire (PJ), il régnait un calme étonnant. »


Et pour le Tribunal de Paris, cet article du Monde en date du 16 avril 2018, nous dit que « Les premières audiences se sont tenues lundi dans le nouveau tribunal, qui a quitté l'île de la Cité pour le nord-est de la capitale. »

« Après plusieurs siècles sur l'île de la Cité, le tribunal de Paris a quitté son écrin historique où Marie-Antoinette, Émile Zola ou encore Philippe Pétain ont été jugés. Alors que le déménagement a été amorcé début mars, le nouveau palais de justice, un grand bâtiment moderne dans le quartier des Batignolles, au nord-ouest de la capitale, a accueilli, lundi 16 avril, sa première audience. »

L'hôpital de l'Hôtel-Dieu

Il était également question de « vider » l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, mais ce dernier fait l'objet de rénovations qui vont entre autres le transformer en centre de recherches médicales, des travaux qui se termineront normalement à la fin de l'année 2020 et qui auront coûté la bagatelle de 100 millions d'euros.

Dans un communiqué publié il y a quelques jours, l'AP-HP indique ainsi que « l'Hôtel-Dieu accélère actuellement sa transformation avec un projet médical et de recherche innovant et une coopération renforcée avec l'hôpital Cochin (Paris) ». Dès aujourd'hui, il propose des prises en charge médicales, urgentes ou non, dans un large champ disciplinaire : urgences, au sein d'un service bi-site complémentaire de celui de l'hôpital Cochin (14e), plateau de consultations, avec ou sans rendez-vous, hôpitaux de jours, psychiatrie, imagerie (IRM et scanner) moderne et performante.

Cette mission présidentielle sous l'ère Hollande a fait l'objet d'un rapport de 56 pages qui fut présenté au Chef de l'Etat et au Maire de Paris Anne Hidalgo, en présence de Dominique Perrault (à droite du Maire de Paris) et de Philippe Bélaval (à gauche de François Hollande) le 16 décembre 2016 :



Le « Projet » de réaménagement global de l'Île de la Cité

Voici une vidéo de présentation du projet, vidéo intitulée « Mission Île de la Cité, Le coeur du coeur - Promenade Sud » :



Nul doute qu'Emmanuel Macron a repris le flambeau de son prédécesseur Hollande pour mener à bien ce projet dans les délais impartis à cinq ans pour l'ouverture des Jeux Olympiques.

L'espace libéré par la délocalisation de certaines institutions comme la Préfecture de police et le Tribunal de Paris a libéré environ 100 000 m2 d'espace... qui, selon l'architecte Perrault et Philippe Bélaval, représenteront « une valeur immobilière supérieure à 1 milliard d'euros sans transformation radicale [et] sans addition de nouveaux bâtiments ou de bâtiments en hauteur. »

Une aubaine pour l'immobilier au prix du m2 dans le 4e arrondissement de Paris : 14.344 € en moyenne avec une fourchette basse de 12.923 € et une fourchette haute de 15.625 €. Il ne fait aucun doute que ces prix monteront en flèche (sans mauvais jeu de mots) lorsque la « restructuration » de l'Île de la Cité sera achevée...

Quant à l'évaluation des coûts, le quotidien Le Monde fait état des réponses de Philippe Bélaval qui aurait déclaré selon ce site Web :

« Pour l'instant, les deux propriétaires - de l'Île de la Cité - (la Ville de Paris et l'État, environ 50 % chacun) y sont favorables. Mais aucun d'entre eux ne dispose des ressources financières nécessaires au projet », a déclaré M. Bélaval : « Des centaines de millions d'euros, voire des milliards, cela n'a pas été quantifié... »

Voilà qui est aussi réglé avec les centaines de millions d'euros qui sont d'ores et déjà acquis par les multiples donations notamment de certaines des plus grandes entreprises françaises (qui devraient voir à l'issue de la mise en œuvre du projet leurs investissements largement rémunérés), tous ces euros qui tombent du ciel comme l'illustre l'image suivante :

Les donateurs ne sont toutefois pas l'apanage des grandes fortunes françaises et la Fondation Notre-Dame liée au diocèse de Paris annonce en date du 24 avril :

« 32.000 dons provenant du grand public, par le biais de nos sites Internet, des cagnottes en ligne, par chèques (un tiers des enveloppes a déjà été ouvert), en France et aux États-Unis via le site de notre fondation américaine Friends of Notre-Dame de Paris, jeune mais dynamique (7.000 dons d'Américains). Ces chiffres bougent tous les jours évidemment, car la mobilisation demeure forte, même passé cette première semaine, y compris pendant le week-end pascal. La vague de soutien a été vraiment mondiale. Cela représente 4,6 millions d'euros, dont 0,6 provenant d'outre-Atlantique. Au total, des promesses importantes de particuliers et d'entreprises dessinent une collecte d'au moins 213 millions d'euros. »

Vous pouvez consulter le tableau exhaustif de la liste des donateurs privés et publics et mis à jour régulièrement par Wikipédia.

Voici toutefois les « principaux dons » : 

  • Famille Bettencourt & L'Oréal : 200 millions d'euros
  • Famille Arnault & LVMH : 200 millions d'euros
  • Famille Pinault & Artémis : 100 millions d'euros
  • Total : 100 millions d'euros
  • JCDecaux : 20 millions d'euros
  • BNP Paribas : 20 millions d'euros
  • Axa France : 20 millions d'euros
  • Bouygues : 10 millions d'euros
  • Fimalac : 10 millions d'euros
  • Sanofi : 10 millions d'euros
  • Groupe BPCE : 10 millions d'euros
  • Société générale : 10 millions d'euros
  • Fondation du Crédit agricole : 5 millions d'euros
  • The Walt Disney Company : 4,42 millions d'euros
  • Française des jeux : 2 millions d'euros
  • Capgemini : 1 million d'euros
  • Michelin : 1 million d'euros
Le total à ce jour dépasse le milliard d'euros et il est peu probable que le coût des travaux de rénovation de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite à eux seuls une telle somme, ce qui laisse à penser qu'il s'agit bien d'argent pour la mise en place du projet de réaménagement globale de l'Île de la Cité, puisque comme nous l'avons vu plus haut, l'État et la Ville de Paris qui en sont propriétaires à hauteur de 50 % chacun n'ont pas les moyens financiers requis pour effectuer les travaux d'aménagement présentés par Dominique Perrault et Philippe Bélaval en 2016.

Voici plus en détail ce que nous connaissons du projet « extraordinaire » présenté par Dominique Perrault (également sur son site d'architecture) et Philippe Bélaval :




© perraultarchitecture.com
Le projet de réaménagement de l'Ile de la Cité

En voici les détails pour une vue encore plus « extraordinaire » :

- Une monumentale dalle de verre transparente recouvrirait le parvis de Notre-Dame qui s'y reflèterait et sous laquelle la crypte archéologique deviendrait visible avec une place basse qui donnerait un accès direct au fleuve :


© perraultarchitecture.com
Parvis de verre sur l'esplanade Notre Dame

- La réunification de la Sainte-Chapelle et de la Conciergerie dans un parcours de visite unique ;

- La transformation de la rue de Lutèce en grande promenade piétonne qui relierait le palais de Justice à l'Hôtel-Dieu. Un lieu imaginé par le directeur des monuments nationaux Philippe Bélaval, « à l'image de la Place St Marc à Venise » :

© perraultarchitecture.com
La « nouvelle Place de Lutèce »
- Le long de la Seine, sur le Quai Sud, un débarcadère et des plates-formes flottantes hébergerait des restaurants, des cafés, une piscine (que l'on espère olympique, les équipements sportifs étant si peu nombreux au cœur de Paris), et des salles de concerts :


© perraultarchitecture.com
Le nouvel aménagement des quais

- Le long de la Seine, une longue promenade végétalisée (avec ou sans voitures, le sujet faisant déjà débat) relierait les deux pointes Est et Ouest de l'île :
© perraultarchitecture.com
La longue promenade végétalisée de la rive gauche de l’île de la Cité

- Deux nouvelles passerelles franchiraient le fleuve :

© perraultarchitecture.com
Une des deux passerelles

- Quantité de passages (dont des souterrains agrémentés de lumière naturelle), atriums en sous-sol ;

- De grandes cours couvertes.

© perraultarchitecture.com
Vue aérienne globale du projet

Ce projet a fait l'objet d'une exposition présentant le projet plus en détail, avec cartes, vidéos, maquettes et panneaux pédagogiques de très grand format rétro-éclairés, à la Conciergerie du 15 février au 17 avril 2017. On pourrait aussi se demander pourquoi un seul architecte s'est vu proposer cette mission...




© La Conciergerie


Certains experts ont avancé que cinq années serait un délai trop court pour la restauration de la cathédrale... Il est peut-être pertinent de le penser, surtout si l'on a pas connaissance à ce moment-là d'un projet pré-établi et de la manne financière qui a suivi, deux éléments qui pourraient bien justifier que le délai puisse « être raccourci » à cinq années...

Pour aller plus loin :

- Le Pdf de 4 pages contenant deux visuels qui ne sont pas inclus ci-dessus ;

- Le Pdf du communiqué de presse contenant également plusieurs photos ;
- Le Pdf de 56 pages du rapport intitulé « Mission Île de la cité - Le cœur du cœur » par Philippe Bélaval et Dominique Perrault dans lequel on peut lire que :

« l'Île de la Cité apparaît comme le territoire le plus propice au déploiement d'une grande ambition urbaine, culturelle, architecturale et économique, qui contribue au rayonnement de la France. »


En fin de rapport, la liste des entretiens menés pour l'élaboration du rapport fait apparaître des noms, qui, s'ils semblent logiques à ce stade, peuvent laisser un sentiment étrange...

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Une information de dernière minute (25 avril 2019) nous informe qu'Emmanuel Macron souhaite « recourir aux ordonnances pour reconstruire Notre-Dame en 5 ans » :

« Dans la presse, on nous apprend que le texte prévoit d'autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnances pour alléger les contraintes liées aux futurs travaux de reconstruction. Ainsi, les travaux pourraient ne pas être soumis au code des marchés publics, il y aurait aussi moins de contrainte aux normes environnementales, il pourrait par exemple ne pas avoir d'étude d'impact des travaux sur l'environnement.

Et ce n'est pas tout. Notre-Dame pourrait s'exonérer des règles strictes qui régissent les travaux sur les monuments historiques. D'après Europe 1, il y aurait « plus de souplesse, avec moins de procédures, d'autorisations et de passages en commission ». « Cela veut dire qu'il n'y aurait pas d'architecte en chef des monuments historiques, d'ordinaire maître à bord dans ce genre de projet », indique Europe 1. »


Ben oui, si tout est prêt... il ne manque que l'officiel coup de pouce présidentiel pour que le projet n'en soit plus un et qu'il voie véritablement le jour.

Nous pourrions avoir des réponses concrètes sous peu, et nous suivrons l'affaire de près...


Source

La mise en œuvre de ce projet, qui manquait de financements, pourrait devenir une réalité grâce à l'incendie voulu dès son départ comme "accidentel". Les "généreux dons", qui dépassent de loin les besoins de la reconstruction des toits de notre Dame, seraient des apports financiers permettant aux "investisseurs opportunistes" de prendre des "parts lucratives" dans ce projet.

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