01 avril 2019

La grosse arnaque du National sionisme

Le tournant déterminant pour les États-Unis

Il ne fait aucun doute que le coup monté du 11 septembre, qui est maintenant admis – implicitement – comme tel par le NIST ! a été un tournant, un événement marquant de notre histoire. Alors que des millions – voire des milliards – de gens regardaient avec horreur la destruction des tours jumelles, un petit groupe d’agents du Mossad se tenait à proximité et dansait, le signe d’un iceberg bien plus grand.

Pourquoi ces Israéliens dansaient-ils exactement ? Il n’y avait sûrement pas que de la Schadenfreude [joie malsaine de voir un ami dans le malheur, NdT] dans cette expression spontanée d’euphorie ? Considérant que ces trois Israéliens qui dansaient n’étaient que la partie visible d’un iceberg beaucoup plus grand, nous pouvons être assurés qu’il y avait beaucoup plus de gens qui dansaient ce jour-là, particulièrement en Israël.

Pourquoi ces agents du Mossad étaient-ils si heureux ? La réponse est évidente : le 11 septembre a placé les notions suivantes au centre des préoccupations de la plupart des gens aux États-Unis :
  • Nous sommes attaqués et en danger, imminent, grave...
  • L’islam veut détruire notre mode de vie !
  • Ceux qui ont provoqué le 11 septembre veulent aussi détruire Israël.
  • Nous devons demander aux Israéliens de partager leur « expertise » dans la lutte contre le terrorisme islamique.
  • Des lois draconiennes et de nouveaux pouvoirs policiers doivent être adoptés pour nous protéger contre les meurtres de masse.
  • Si vous n’êtes pas avec nous, alors vous êtes avec les terroristes.
Près de dix ans avant les attentats du 11 septembre 2001, en 1992, Francis Fukuyama nous avait annoncé « La fin de l’Histoire ». Samuel P. Huntington nous avait expliqué en 1996 que nous assistions à un « choc des civilisations ». Ce genre d’« érudit » a créé le contexte politique parfait pour une perception, déjà assez inquiétante en elle-même, de l’année 2000 à venir. En 2001, lorsque l’enfer s’est déchaîné, le grand public y était déjà bien préparé – à l’instar des élites anglosionistes qui avaient déjà préparé le grand « Patriot Act » bien avant la chute des Twin Towers.

Le 11 septembre était autant le fruit d’un important effort préparatoire que le déclenchement d’une décennie, et plus, de guerres.

Néanmoins, tous ces efforts considérables pour façonner la perception de l’Occident n’étaient pas suffisants pour insuffler à la plupart des gens un état d’esprit suffisamment hystérique, malgré les efforts des médias sionistes pour nous expliquer que Ben Laden avait décidé que « nous » étions les prochains en ligne de mire pour une sorte d’attaque terroriste horrible – peut-être nucléaire. Aux États-Unis, les médias sionistes, distillant la peur, ont provoqué la panique hystérique appropriée, alors que dans le reste du monde, les choses ne se passaient pas aussi bien. Surtout en Europe – qui était vitale comme feuille de vigne pour prétendre que la GWOT [Grande Guerre contre la Terreur, NdT] n’était pas un truc américano-israélien, mais qu’il existait là-bas une grande « coalition de volontaires » formée des pays les plus brillants et les meilleurs. Quelque chose d’autre, plus grand et meilleur, s’imposait et a évidemment été trouvé : un exode massif vers l’Europe d’immigrants peu éduqués, en majorité des pays musulmans.

Alors que la GWOT, totalement fictive et donc totalement infructueuse, quittait la scène, les anglosionistes ont dirigé leur regard vers la Libye et son chef, le colonel Mouammar Kadhafi. Kadhafi avait prévenu que si l’Europe n’était pas disposée à payer la Libye pour qu’elle retienne les millions de réfugiés africains, une catastrophe majeure se produirait. Il a expliqué que « Demain, l’Europe ne sera peut-être plus européenne, ni même noire, car des millions de personnes veulent entrer. Nous ne savons pas ce qui va se passer, quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens face à cet afflux d’Africains affamés et ignorants et nous ne savons pas si l’Europe restera un continent avancé et uni ou si elle sera détruite, comme cela s’est passé avec les invasions barbares ».

Les anglosionistes ont entendu son message haut et clair et ont procédé immédiatement, et illégalement, au renversement et au meurtre brutal de Kadhafi – le nombre d’Israéliens dansant le jour de l’assassinat n’est pas encore connu. Presque exactement une décennie après les attentats du 11 septembre, les sionistes ont enfin eu leur « événement catastrophique et catalyseur – comme un nouveau Pearl Harbor », mais cette fois, la victime était tout le continent européen.
 
Le tournant décisif pour l’Europe

L’effet de ce que l’on ne peut que qualifier d ’« invasion » d’immigrants a été énorme, pour le moins. Avant même le début de cette dernière invasion, l’Europe avait déjà subi de nombreuses conséquences négatives des précédentes vagues d’émigrés : Roumains ; Tsiganes ; Albanais ; Tunisiens ; Marocains ; Algériens ; Africains ; Turcs ; Tamouls ; Kurdes ; Latino-Américains – pendant les guerres parrainées par les US en Amérique latine – etc. Même avant eux il y a eu des Espagnols, de Polonais, des Portugais et des Italiens qui, au moins, se sont tous parfaitement adaptés à leur nouveau lieu de résidence. Mais cette nouvelle vague a été beaucoup plus grande et beaucoup plus dangereuse que toutes les précédentes. La plupart des pays européens ont connu une crise d’immigration massive.

Pouvez-vous deviner ce que les Européens ont ressenti ? Ils ont estimé que :
 
L’islam veut détruire notre mode de vie
Nous sommes attaqués et en danger, imminent, grave
Ceux qui ont commandité l’attentat de Charlie Hebdo et toutes les autres attaques terroristes en Europe veulent aussi détruire Israël
Nous devons demander aux Israéliens de partager leur « expertise » dans la lutte contre le terrorisme islamique
Des lois draconiennes et de nouveaux pouvoirs policiers doivent être adoptés pour nous protéger contre les meurtres de masse
Si vous n’êtes pas avec nous, alors vous êtes avec les terroristes

Cela ne vous rappelle rien ?

Si oui, c’est parce que c’est le cas.

En termes de méthodes et de moyens, le 11 septembre et l’invasion de l’Europe par des hordes d’immigrés ne pourraient être plus différents. Mais en termes de résultats, ils sont très similaires.
Russes ou musulmans, lesquels craignez-vous le plus ?

L’élection de Trump était si totalement inattendue de la part des anglosionistes, et de Trump lui-même, qu’elle a pris tout le monde complètement au dépourvu. Dans leur arrogance typiquement sans limite, les néocons étaient totalement convaincus que Hillary gagnerait et qu’ils resteraient aux manettes des États-Unis, mais le peuple américain a décidé de leur montrer un gros bras d’honneur collectif et de voter pour le candidat « impensable » et « impossible ». Et comme les néocons ne pouvaient pas imputer la victoire de Trump à Ben Laden ou à Al-Qaïda, ils ont rapidement inventé le canard de « l’ingérence russe », ce qui, bénéfice supplémentaire, justifiait de dépenser encore plus d’argent dans une guerre contre une puissance bien réelle plutôt que contre un al-Qaïda plutôt fantomatique. Le fait que la Russie n’ait aucune raison d’attaquer qui que ce soit, et encore moins les États-Unis, n’a fait aucune différence ici. Tout ce qui était suffisant, pour trouver très probable , selon la « norme de preuve Skripal », que les Russes constituaient une terrible menace, était de monter des coups absolument ridicules, genre Skripal et attaques chimiques imaginaires de Assad « l’animal ».

Et, bien sûr, lorsque les États-Unis ont subi leur dernière débâcle militaire en Syrie, les néocons pouvaient également tout imputer à la Russie. Comme on dit, « un clou chasse l’autre ». Au départ, l’épouvantail russe avait l’air encore plus sexy que l’islamiste, mais avec Poutine et la Russie refusant fermement de répondre aux nombreuses provocations, la menace « islamique » est redevenue plus sexy. Après tout, les Russes sont, pour la plupart, blancs et chrétiens, ils ne sont donc pas si effrayants. Mais les musulmans ? ! Demandez à un Occidental typique ce qu’il sait de l’Islam et vous aurez droit à une longue liste de griefs, certains basés sur la réalité, d’autres entièrement imaginaires. En outre, le monde musulman est si vaste et si diversifié qu’il est facile de trouver des choses horribles, même réelles. Le mensonge ici est avant tout celui de l’omission. Plus précisément, deux choses ne sont jamais dites :
Le takfirisme est une souche minoritaire de l’islam et bien avant de tuer tous les « infidèles » et les « chrétiens », les Takfiris veulent d’abord tuer tous les musulmans (la grande majorité) qui osent être en désaccord avec leur interprétation de l’islam.
Que tous les groupes terroristes Takfiris soient fédérés, organisés, financés, formés et même protégés par l’empire anglosioniste, comme on l’a vu récemment en Syrie lorsque les États-Unis ont protégé, transporté, traité, réapprovisionné et même coordonné les diverses franchises d’Al-Qaïda en Syrie. Cela était également vrai pour la Tchétchénie, la Croatie, la Bosnie et le Kosovo.

Ce dernier point est si important que je le répéterai encore une fois : dans la mesure où il existe une menace islamique pour l’Occident, c’est une menace entièrement créée et contrôlée par les dirigeants de l’empire anglosioniste. Vous voulez une preuve ? Il y en a beaucoup, mais ma préférée est le passeport qui se trouve à côté des ruines fumantes des tours jumelles ou le passeport laissé dans la voiture juste avant l’attaque de Charlie Hebdo, car il est bon que les terroristes islamiques s’assurent d’être identifiés rapidement et de manière convaincante ! Il y a aussi le fait mineur que tous ces terroristes islamiques ont apparemment des liens avec les services de sécurité occidentaux – diable, certains se sont même rendus en Israël ! Quant au style de vie de ces terroristes islamiques, ils sont dans chaque cas tout sauf islamiques, ce que les médias sionistes et divers experts sionistes ont toujours expliqué dans le cadre d’une tactique trompeuse à ignorer, en dépit du fait que chacun de ces soi-disant terroristes islamiques a bien sûr été non seulement remarqué mais même activement éduqué par les services de sécurité occidentaux ! L’hydre du 21ème siècle

La nature réelle de la menace à laquelle l’humanité est confrontée est plutôt bien illustrée par cette image que j’ai trouvée quelque part sur Internet. Pas convaincu ? Essayez cette expérience de pensée. Pendant quelques minutes, supposez simplement que le wahhabisme, l’impérialisme, et le sionisme, soient consubstantiels et voyez si le monde dans lequel nous vivons s’explique à vos yeux. Ensuite, supposez que le wahhabisme n’est qu’une secte musulmane sui generis, que l’impérialisme soit l’œuvre de ces emmerdeurs de russes et que le sionisme soit simplement, selon Wikipédia, « une idéologie politique fondée sur un sentiment national juif ». Maintenant, voyez si le monde dans lequel nous vivons a encore un sens pour vous lorsque ces trois éléments sont indépendants.

À moins que vous ne soyez sérieusement mis au défi, le bon modèle est plutôt évident, je pense.

Bien sûr, comme tous les slogans ou raccourcis conceptuels, le raccourci wahhabisme = impérialisme = sionisme simplifie grossièrement une réalité beaucoup plus complexe et prend quelques libertés intellectuelles. Mais à la base, c’est une interprétation crue, bien que fondamentalement correcte, du monde dans lequel nous vivons. La seule chose que j’ajouterais à la fin de cette liste serait terrorisme.
 
Alors qu’en est-il de la Russie dans tout cela ?

De toute évidence, la Russie est le seul pays sur la planète à pouvoir transformer tous les États-Unis en cendres radioactives en quelques heures seulement. Mais la Russie de Poutine ne se limite pas à une puissance militaire. D’une part, ce que la Russie peut faire aux États-Unis, les États-Unis peuvent le faire à la Russie. Il existe donc un déséquilibre terrifiant, mais jusqu’ici stable, entre les deux pays. Sur le plan économique, l’économie de la Russie, qui sera bientôt à peu près équivalente à celle de l’Allemagne, est dépassée par la vaste économie chinoise et la Russie n’est donc pas un concurrent économique crédible. Politiquement, les choses sont un peu plus compliquées : la Russie est populaire dans de nombreux pays du monde, mais une majorité de gouvernements s’inclinent devant l’Hegemon chaque fois que l’oncle Shmuel pose son poing sur la table, n’est-ce pas ?

Eh bien pas vraiment. L’affaire de l’agression américaine contre le Venezuela est convaincante, car les États-Unis n’ont réussi à obtenir aucune coalition régionale ou mondiale légitime pour soutenir la tentative de renversement du gouvernement vénézuélien. Certes, cela est principalement dû à l’incompétence vraiment fantastique des néocons qui, dans leur zèle fou, n’ont pas trouvé de meilleur choix que Elliott Abrams pour mener l’attaque contre le Venezuela – ce choix stupide vous rappelle-t-il l’époque où les néocons ont suggéré Henry Kissinger comme président de la Commission du 11 septembre, les néocons ne réalisent pas à quel point ils sont choquants et même ridicules aux yeux du reste de l’humanité… Néanmoins, il est assez clair que sous la présidence de Donald Trump, l’influence et le pouvoir des États-Unis dans le monde ont chuté de façon spectaculaire – tout ça pour si peu d’« America Great Again ». Bon… à part l’ego de Trump, bien sûr, qui était déjà énorme même avant les élections.

Maintenant, additionnons tout ça.

Sur le plan militaire, alors que la Russie dispose de capacités conventionnelles bien supérieures, les États-Unis et la Russie se contrôlent mutuellement en ce qui concerne les forces nucléaires, car ils ont la capacité de se vaporiser réciproquement, même après une première frappe – d’où la redondance des armes nucléaires. Ici nous avons un match nul.

Sur le plan économique, l’économie américaine est supérieure à celle de la Russie. Avantage USA.

En termes politiques, Trump n’est pas trop populaire (ou crédible), mais Poutine non plus (même si, au moins, il est pris au sérieux). Un autre match nul, mais avec un autre avantage pour les États-Unis.

Alors, quel est le gros problème avec la Russie ? Certes, personne à la Maison Blanche ne croit sérieusement que les Russes ont piraté la DNC, qu’ils ont volé les élections, qu’ils ont empoisonné Skripal ou qu’ils projettent d’envahir les pays baltes et la Pologne. Ce genre d’absurdité n’est que du vulgaire prolefeed – « littéralement aliment politique pour les prolos » – pour ceux qui prêtent encore attention aux médias sionistes.

Non, la vraie menace posée par la Russie est de nature civilisationnelle.
La Russie de Poutine en tant que menace de civilisationnelle

Je dois préciser pourquoi je parle de « Russie de Poutine ». La raison de ce choix de mots est que la Russie moderne n’est pas la Russie des années 1990, ni même l’Union soviétique. Et la Russie moderne n’est pas non plus la même Russie qu’avant 1917. Je voudrais ensuite souligner que la Russie de Poutine est un projet, une objectif mouvant, un potentiel partiellement réalisé – mais pas encore un produit stable et fini (j’ai écrit sur ces questions, ici, ici et ). Nous pouvons néanmoins constater un certain nombre de phénomènes très intéressants en Russie.

Premièrement, l’écrasante majorité du peuple russe rejette la démocratie à l’occidentale et ses soi-disant valeurs. Après presque deux décennies de violation flagrante de toutes les normes, l’Occident a prétendu pendant des siècles se présenter lui-même, pour sa crédibilité et sa réputation, comme une source d’inspiration morale et politique, maintenant l’Occident est un chien écrasé. Comprenez bien, les Russes veulent un vrai pouvoir populaire, une démocratie si vous voulez, mais pas sur le modèle occidental. Ils veulent leur propre démocratie russe.

Deuxièmement, la Russie dénonce ouvertement et systématiquement l’hypocrisie absolue de l’empire anglosioniste. On pense aux discours historiques de Poutine à Munich ou à l’ONU.

Troisièmement, la Russie est au moins en partie un pays musulman ! Elle n’a pas de majorité musulmane et les coutumes et traditions islamiques ne sont pour la plupart maintenues que par une minorité de musulmans – tout comme les traditions chrétiennes sont conservées par une majorité de chrétiens nominalement « orthodoxes ».

Le point ici est le suivant : pour les Russes, les musulmans ne sont pas un type d’extraterrestres effrayants qui vont envahir votre village et détruire votre mode de vie. Historiquement, la Russie a eu des relations terribles – y compris douze guerres – avec la Turquie [ottomane] et des relations plutôt cahoteuses avec d’autres pays musulmans – je pense à l’Iran ici. Mais les Russes vivent également en paix avec leurs voisins musulmans depuis des siècles et ils en ont parfaitement conscience. Ce qui signifie que les Russes ont un éventail d’expériences beaucoup plus large avec les musulmans et l’islam, certaines bonnes, d’autres mauvaises ou absolument horribles. Mais ce que les Russes savent et qui les différencie tellement de la plupart des occidentaux, c’est que la cohabitation pacifique avec l’islam traditionnel est tout à fait possible. Tout dépend du type de musulman avec lequel vous traitez.

Enfin, alors que le christianisme se débat encore en Russie, il ne fait aucun doute que la plupart des Russes préfèrent les valeurs traditionnelles du christianisme à celles du style de « tout change » ou, pire, « tout a son prix », qui forme le cœur spirituel de la société matérialiste post-chrétienne de l’Occident. C’est la raison pour laquelle la plupart des Russes sont clairement différenciés par leur sexe, les hommes ressemblent à des hommes et agissent en conséquence, les femmes ressemblent aux femmes et agissent comme des femmes, en disant aux divers LGBTTQQIAIA… – ajoutez plus de lettres si vous y êtes enclin, cela sera plus inclusif – de tenir leurs parades de la fierté ailleurs.

Ce sont quelques-unes des raisons, il y en a beaucoup d’autres, pour lesquelles la Russie ne devrait pas être considérée comme faisant partie de l’Europe, du moins pas au sens civilisationnel du terme. Bien sûr, la Russie est géographiquement partiellement européenne et la plupart des Russes ont l’air blanc – bien que la blancheur cache une énorme diversité génétique. Certains observateurs particulièrement ignorants pensent que la Russie est européenne parce que la Russie est chrétienne. Cela fait complètement abstraction du détail mineur qui veut que le christianisme latin, et plus tard réformé, avait perdu tout lien avec le reste du monde chrétien pendant la majeure partie du Moyen Âge, tandis que la civilisation romaine chrétienne continuait d’exister loin de la barbarie européenne, à Byzance et plus tard en Russie et dans d’autres pays orthodoxes.

En outre, l’Occident moderne n’est pas du tout chrétien, ni latin ni réformé, il est post-chrétien et, je dirais, anti-chrétien. Ainsi, même si la Russie était un modèle de christianisme patristique traditionnel, cela n’affecterait en rien la dynamique en Occident, ni avec les diverses confessions chrétiennes qui y vivent et qui, selon les normes patristiques, ne peuvent même plus être qualifiées de chrétiennes, avec une grande majorité de matérialistes, athées ou agnostiques, qui ont perdu même le vague sentiment du bien et du mal, ou même du vrai et du faux.

Il y a bien sûr des millions de Russes qui ont perdu leurs racines culturelles et spirituelles d’origine russe. Une personne comme cela s’appelle un « вырусь » (vy-rooss) en russe. Heureusement, beaucoup – la plupart ? – d’entre eux ont émigré à l’Ouest, bien sûr, et ils n’ont donc pas beaucoup d’influence de nos jours. Mais nous voyons souvent leurs commentaires hostiles dans des articles pro-russes ou pro-Poutine. Beaucoup de ces gens ont fait une bonne carrière dans les années 1990 et sont en colère contre Poutine pour avoir mis fin à cette bonne fortune. D’autres haïssent Poutine parce qu’ils se sont trouvés inutiles et abandonnés dès que le gang Eltsine a perdu le pouvoir.

Certes, les élites russes, par opposition au peuple, ont été profondément occidentalisées au cours des 300 dernières années. Avec Poutine au pouvoir, cela a radicalement changé. Il existe encore une cinquième colonne puissante en Russie, mais les clés du pouvoir réel sont détenues par Poutine et les partisans du souverainisme eurasien dans les forces armées, les services de sécurité et, surtout, dans le grand public. Et jusqu’à présent, ils tiennent bon et, malgré des hauts et des bas réguliers, la Russie se porte étonnamment bien et va dans la bonne direction. Je dirais même que la leur est la seule direction viable !

Alors, pourquoi les élites occidentales détestent-elles tellement la Russie – et la craignent-elles ? Voyons quel genre de valeurs l’Occident défend vraiment aujourd’hui.
Les valeurs occidentales du XXIème siècle ne sont certainement pas celles de votre grand-père !

Nous devons revenir ici au 11 septembre et à l’invasion de l’Europe par un flux immense de réfugiés. Ce ne sont là que deux cas dans lesquels les populations occidentales se sont senties directement attaquées. Que le 11 septembre soit un coup monté ou non, ou que l’empire ait déclenché la crise des réfugiés en attaquant militairement la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste – tel était son nom officiel – est sans importance.

Ce qui compte, c’est que les peuples occidentaux se sentent attaqués par un ennemi vicieux et très dangereux : l’islam.

Il y a eu d’autres attaques non moins importantes sur le noyau même de l’identité occidentale. Par exemple, je ne crois pas du tout que le terme marxisme culturel ait un sens, mais il décrit un phénomène réel. Idem pour la profusion de minorités de tous ordres, rentre dedans et même agressives, qui réclament non seulement des droits identiques, mais même des privilèges spéciaux. Dans les médias sionistes, nous avons assisté à une saison de chasse apparemment sans fin contre les Blancs, contre les hommes, contre les hétérosexuels, contre les Anglos et contre les Chrétiens. Il va sans dire que l’attaque contre les hommes hétérosexuels chrétiens anglo-saxons de race blanche était – et reste – implacable. On a dit à la majorité des gens en Occident qu’ils étaient coupables de telle ou telle injustice ou crime historique, que leurs traditions et leurs croyances étaient perverses, et qu’ils devaient avoir honte de leur identité à tous les niveaux. Bien sûr, il y a eu beaucoup de chapitres horribles et carrément sadiques dans l’histoire de la civilisation occidentale, mais à moins que vous ne croyiez dans la culpabilité passive et héréditaire, cela ne justifie guère le genre de haine et de mépris que les élites – pseudo – libérales expriment constamment contre tout ce qui est traditionnel.

Si l’élection de Trump a été une énorme gifle à la face des néocons, la réaction de ces derniers à cet événement a été une gifle massive au peuple américain. Ce qui a commencé avec le « panier de déplorables » d’Hillary s’est vite transformé en une longue liste d’accusations ridicules – y compris contre mes préférés : Ron Paul est le « meilleur ami de Poutine », son fils, Rand Paul un « larbin russe » et Tulsi Gabbard une « marionnette de Poutine ».

Franchement, ce type de dénigrement constant de tout ce qui est traditionnel n’est pas autre chose qu’une sorte de viol mental de l’identité culturelle occidentale. Une réaction à ce type d’assaut était inévitable. La seule question était de savoir quelle forme cela prendrait.

Comprendre le National sionisme – introduction

Cela a pris la forme de ce que l’écrivain français Alain Soral a appelé le « National sionisme ». Voici comment Soral explique cette idéologie : Il y a une montée en flèche de ce qu'on appelle le National sionisme, c'est-à-dire amener les nationalistes au sionisme. Pour moi, il s’agit d’une contradiction fondamentale dans cet amalgame entre musulmans et Daesh, essentiellement en France, un musulman équivaut à une racaille de Daesh, donc aux Palestiniens, et ainsi, un bon Français s’il veut sortir de la merde dans laquelle ces gens l'ont mis, doit soutenir Israël, ne pas s'offusquer et accepter le pouvoir démesuré que la communauté juive, incarnée par le CRIF, a sur la France. Cela constitue l'arnaque suprême. C'est politiquement et moralement inacceptable, stratégiquement stupide. C'est ce que j'appelle le National sionisme et c'est la lutte fondamentale aujourd'hui. Nous devons refuser cette escroquerie, refuser le nationalisme en Kippa. Et ce n’est pas pour cela que, tout à coup, nous deviendrions pro-musulmans, pour revenir à votre question. Nous devons traiter sérieusement les affaires du monde, c’est-à-dire que l’immigration est très, très problématique aujourd’hui et que la question musulmane est une suite de la question de l’immigration. (…) Ils ne font absolument rien contre l'immigration. C’est une certitude. Par conséquent, si nous voulons nous opposer à l’islamisation de la France, nous devons prendre le problème du bon côté, c’est-à-dire résoudre le problème des migrations. Pour résoudre le problème des migrations nous devons retrouver le pouvoir politique sur ceux qui ont aujourd'hui le pouvoir, et qui nous ont menés à cette situation, en combattant de toutes leurs forces, nos frontières, et notre identité. Je vous rappelle que la dernière couverture du magazine d’Elisabeth Lévy, Causeur, titre « L'idéologie anti-française » qui serait favorable à l’islam ou aux musulmans. Je vous rappelle que c’est le contraire du titre du livre de Bernard Henri Lévy. Nous avons donc un Lévy qui répond à un Lévy dont le livre était « L'idéologie française » et qui consistait à dire à l'époque que le français était intrinsèquement fasciste et antisémite. Donc, en 20 ans, nous sommes passés de la question être catholique français, à la question être français, et aujourd'hui, non, finalement, le problème est celui de l'immigration musulmane. Mais ceux qui ont déclaré la guerre aux Français de souche, dans les années 70 et 80, sont les mêmes qui maintenant nous disent : soyons amis pour nous débarrasser de ceux que l'on impose face à vous et qui ont été éduqués contre vous. Parce que c’est ça le National sionisme, se lier d'amitié avec ceux qui sont la cause de tous nos problèmes et qui, depuis 2 500 ans, sont des anti-nationalistes systématiques et féroces, à l’exception de leur propre nation appelée Israël. Donc c’est clair.

Un autre auteur français, Youssef Hindi, a expliqué le rôle des États-Unis dans ce nouveau paradigme idéologique : Nous voyons le retour de l'idée de nation. L'UE est en crise. Une partie de l'establishment américain, notamment Donald Trump, tente de mettre en œuvre l'implosion de l'Union européenne. Nous assistons à une résurgence du nationalisme : comme aux États-Unis, en Russie, en Grande-Bretagne et également en Italie. Ça s'effondre de tous les côtés. La stratégie est donc la suivante : pour toujours garder une longueur d’avance, il faut affirmer le contrôle sur ce nouveau patriotisme et nationalisme européen. Par conséquent, du point de vue des élites juives de droite, il est absolument essentiel de garder ce contrôle en le liant au destin de l’État d’Israël.

Je n’ai jamais cru que les dirigeants de l’empire anglosioniste étaient très intelligents, c’est un mythe hollywoodien, mais ils sont en effet malins [comme le Malin, NdT] et, quand ils ont compris qu’un retour nationaliste était inévitable, ils ont simplement décidé d’en prendre le contrôle. C’est la simplicité brillante de la logique du National sionisme. Ça marche à peu près comme ça : Nous, ma famille et mon pays sommes tous attaqués par des fanatiques religieux enragés qui ne cesseront jamais tant qu'ils n'auront pas tué tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux et détruit notre mode de vie. Dans cette lutte pour notre survie même, nous devons nous tourner vers ceux qui ont combattu cet ennemi pendant des décennies et qui ont mis au point les méthodes et les moyens antiterroristes les plus sophistiqués : les Israéliens. En outre, Israël est comme une petite île de démocratie à l'européenne dans un océan de brutalité violent et chaotique. Zut ! Mais c'est bien sûr, Israël fait partie de l'Europe, vraiment, il participe même à l'Eurovision ! Contrairement à nous, les Israéliens sont fiers et n'hésitent pas à défendre leur culture, leur religion et leurs valeurs. Pourquoi ne faisons-nous pas la même chose ? Ils ont même le droit de porter des armes ! Les Juifs sont blancs, comme nous, et nous partageons un héritage judéo-chrétien commun qui nous oblige tous à soutenir Israël, en particulier contre les mollahs iraniens qui ont publiquement juré de tuer tous les Juifs et de rayer Israël de la carte. Enfin, l’islam est une menace pour notre civilisation et les immigrants musulmans doivent être soit rééduqués pour s’intégrer à notre société, soit renvoyés chez eux. Ceux qui sont en désaccord avec ce qui précède sont soit des antisémites, des agents de Poutine, des négationnistes de l'Holocauste, des théoriciens du complot, des sympathisants terroristes ou des terroristes eux-mêmes, ou tout ça en même temps.

Prenons quelques personnalités américaines connues associées au conservatisme ou à l’Alt-Right : Alex Jones, Paul James Watson, Jordan Peterson, Steve Bannon ou encore Donald Trump lui-même. Avez-vous déjà entendu ces défenseurs de la tradition occidentale ou des valeurs chrétiennes avoir quelque chose de critique à dire sur Israël, la politique israélienne ou le sionisme ? Le même phénomène peut être observé en France où des personnes supposément conservatrices et patriotes telles qu’Eric Zemmour ou Marine LePen qui utilisent la frustration des Français face au régime en place pour canaliser cette frustration vers une haine de l’Islam et tout ce qui est musulman. Ces gens sont également les promoteurs de ce qu’on appelle désormais le sionisme chrétien, qui vénère tout ce qui est juif et/ou israélien et qui croit que chrétiens et juifs ont presque la même religion. Prenons Steve Bannon comme exemple.

  
Voici le visage du nouvel « Occident conservateur »…

Voici un article intitulé « Steve Bannon préparant un brouillon de curriculum vitae pour un Institut catholique de droite en Italie », qui donne à Bannon l’apparence d’une sorte de chrétien très conservateur et traditionaliste. Le même article mentionne également le cardinal Raymond Burke, en tant que grand conservateur au Vatican. Selon le cardinal Burke, cet institut a pour missions « de promouvoir un certain nombre de projets qui devraient apporter une contribution décisive à la défense de ce que l’on appelait la chrétienté ».

Cet Institut catholique de droite est dirigé par un sioniste chrétien, Benjamin Harnwell, qui a déclaré que la jeune génération du monde occidental était sur une longue glissade dans l’obscurité. Son institut s’efforce de résister en « essayant de soutenir l’un des principaux piliers de la civilisation occidentale – ce qu’on appelait autrefois la chrétienté – et c’est la reconnaissance du fait que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. » Jusque-là cela semble aussi très bien. Le problème est que Bannon, Burke et Harnwell sont tous stipendiés par des intérêts israéliens et que l’idéologie qu’ils défendent n’est pas du tout le christianisme traditionnel, mais cette idée absurde et amorphe de judéo-christianisme. C’est pourquoi le site Web latin Media Catholiques Infos conclut à juste titre « Un tel haut lieu du christianisme mérite mieux que de servir de tremplin au National sionisme sous le prétexte d’une ‘académie pour la défense de l’Ouest judéo-chrétien’ ».

La triste vérité est que ces prétendus traditionalistes ont tous été cooptés par le lobby israélien et qu’ils sont utilisés pour laver le cerveau des occidentaux afin qu’ils considèrent l’islam comme un ennemi alors que, en réalité, le véritable ennemi de l’Occident est le sionisme en tant que sionisme, la force responsable à la fois du 11 septembre et de l’afflux massif d’immigrants en Europe. Quant à la papauté, elle couche avec des rabbins talmudiques et kabbalistes depuis de nombreux siècles – il suffit de lire le superbe livre de Michael Hoffman, 700 pages, The Occult Renaissance Church of Rome – et pas seulement depuis Vatican II, comme le croient certains naïfs. Il n’est donc pas surprenant que Bannon dise à propos des universités catholiques qu’elles sont les institutions fondamentales de l’Ouest judéo-chrétien.
 
Ci-contre : Marine le Pen dit aux médias israéliens que le Front national est un « bouclier » protégeant les Juifs français.

La France n’a pas l’équivalent d’un Steve Bannon. Mais elle a un équivalent fonctionnel en la personne de Renaud Camus dont la biographie très politiquement correcte peut être lue sur Wikipedia. Même une lecture superficielle de cet article de Wikipédia révélera immédiatement la vision du monde profondément sioniste de Camus, qui peut être davantage établie, si nécessaire, en lisant la théorie de Camus dans son livre le Grand remplacement publié en 2012. Vous voudrez peut-être également comparer cela à la théorie de l’Eurabia de l’auteur Bat Ye’or – alias Gisele Littman.

Toutes ces absurdités paranoïaques et racistes peuvent se résumer en une courte phrase : sous la houlette des sionistes, l’Occident chrétien blanc se redressera à nouveau !

Si ce n’était pas si laid et tragique, ce serait vraiment amusant – surtout de voir les Latins et les Talmudistes coucher ensemble après des siècles de haine réciproque. Mais en réalité, la colonisation des esprits occidentaux par le parasitisme sioniste n’a rien de drôle. Cela pourrait même aboutir à une guerre nucléaire.
 
L’Alt-Right US et le Front national français, les idiots utiles de l’AIPAC et du CRIF

Je suis personnellement convaincu que l’ensemble du mouvement Alt-Right a été créé par l’État profond des États-Unis et qu’il est toujours dirigé par celui-ci. Le but de l’Alt-Right et du Front national est d’offrir une alternative nationaliste et pseudo-chrétienne à tout type de véritable traditionalisme ou à tout type de vrai christianisme. Au niveau de la base, vous trouverez beaucoup de sentiments anti-israéliens, anti-sionistes et même antisémites parmi les adhérents de l’Alt-Right et au Front national, mais au niveau de la direction, c’est sioniste. Pour avoir une idée de ce pseudo-patriotisme sioniste, jetez un coup d’œil à ces images de propagande :
 
Un échantillon de propagande patriotique sioniste

En prenant le contrôle des principaux mouvements nationalistes occidentaux, les sionistes se sont donné une opposition imaginaire : c’est une opposition qu’ils contrôlent pleinement ; dans laquelle ils peuvent piocher de temps en temps quand il est nécessaire de créer une sorte d’incident antisémite ; mais qu’ils peuvent aussi mobiliser contre tous ceux qui osent s’opposer à Israël ou au sionisme.

Dans ce contexte, la Russie devient la menace ultime pour de très bonnes raisons :

Premièrement, la Russie rejette complètement le modèle mondial unipolaire et, avec la Chine, veut un monde multipolaire dans lequel les relations entre les États sont régies par le droit international.

Deuxièmement, la Russie ne peut être menacée militairement, pas plus que la Chine. La RAND Corporation a finalement admis cela.

Troisièmement, grâce aux différentes sanctions prises contre la Russie, celle-ci se retire progressivement des marchés contrôlés par les anglo-sionistes. On pourrait dire que le principal effet de toutes les sanctions a été de rendre la Russie plus forte, plus indépendante et plus proche de l’objectif de la pleine souveraineté.

Quatrièmement, la Russie, non seulement rejette ouvertement le modèle de civilisation anglo-sioniste, mais dénonce également son hypocrisie absolue. En particulier, le peuple russe rejette le matérialisme de l’Occident, en particulier dans sa variante turbo-capitaliste. Bien qu’elle n’approuve pas officiellement le socialisme en tant que tel, la Russie se déclare « État social ».

Cinquièmement, la Russie adopte une approche sur l’islam opposée à ce que nous voyons en Occident. Contrairement à l’Empire, la Russie envisage sérieusement de tuer le plus grand nombre possible de Takfiris, où qu’ils se trouvent. Mais contrairement à l’Empire, la Russie considère l’islam traditionnel comme un allié essentiel contre la pourriture Takfiri et les Russes ne considèrent pas les musulmans comme des extraterrestres.

Enfin, la Russie de Poutine a fait du patriotisme – c’est-à-dire de l’amour pour sa patrie – un élément central de la culture sociale et politique, tout en rejetant catégoriquement toute forme de nationalisme et, plus encore, de racisme. La fierté blanche est aussi peu populaire en Russie que la fierté gay.
On pourrait dire que la nouvelle idéologie russe, qui se dessine progressivement, est le contraire du National sionisme. Pas étonnant que les néocons détestent autant la Russie ! 

Les gilets jaunes français l’ont bien compris : le national sionisme est anti-russe !

Conclusion : le National sionisme est une gigantesque arnaque

Il n’y a pas d’autre moyen de le dire : le National sionisme est une escroquerie gigantesque. C’est aussi l’idéologie politique naissante de l’Occident qui présente un risque majeur pour notre planète toute entière. J’entends souvent des gens naïfs dire « Quel est votre problème avec le sionisme ? ! Tout ce qu’il veut, c’est aussi une patrie sûre pour les Juifs ! Quel est le problème avec ça ? ! ».

J’ai déjà traité cette question en détail, alors je dirai simplement que le sionisme, de type national ou anti-national, sépare l’humanité en deux catégories qualitativement différentes : les juifs et les non-juifs (ironiquement, cette idéologie partage cette conviction fondamentale avec le National socialisme, c’est que l’échelle hiérarchique est inversée, c’est tout). Ensuite, il suppose que tous les non-juifs sont, au moins potentiellement, antisémites et que, par conséquent, les Juifs doivent faire deux choses pour rester en sécurité. Premièrement, créer une patrie juive et, deuxièmement, sécuriser suffisamment de pouvoir juif dans tous les pays de la planète pour être prêt si les goyim -–littéralement nations, mais dans le contexte talmudique le mot charrie exactement le même sens que l’Untermensch allemand : c’est-à-dire sous-homme – succombaient, dans des cas imprévisibles (par définition) et inexplicables (par définition), à l’antisémitisme. En revanche, les vies juives et surtout le sang juif acquièrent une signification sotériologique [concernant le salut de l’âme, NdT] profonde : la vie juive est infiniment précieuse car :

1) Les Juifs vont réparer le monde (tikkun olam) ;

2) Parce que le Moshiach [Messie, Ndt] naîtra d’un juif et deviendra un leader mondial accepté par toutes les nations. Une variante – quelque peu sécularisée – de cette philosophie est que tous les Juifs forment un Moshiach collectif et que toutes les nations accepteront son pouvoir et son gouvernement avec gratitude, ce qui inaugurera la dernière et éternelle ère du lait et du miel. Enfin, le « judaïsme » talmudique/pharisaïque enseigne que les Juifs « représentent » l’humanité devant Dieu et Dieu devant l’humanité – oui, la modestie n’est pas leur fort.

La prochaine fois que vous écouterez un politicien israélien se plaindre du « sang juif » répandu, rappelez-vous cette information et tout cela aura un sens. Idem quand un autre politicien israélien – ou le même – demandera une vengeance abominable, une terrible vengeance ou des promesses de tuer un très grand nombre d’ennemis. Ce type de « conversation pour Pourim » n’a de sens que lorsque vous réalisez à quel point le racisme talmudique/sioniste est profond et fondamental.

Alors que veut dire, pour les tenants de cette idéologie « assez de pouvoir » ?

C’est simple : une fois que le peuple d’un pays aura perdu le contrôle de son gouvernement et que la souveraineté de son pays aura disparu, les sionistes se sentiront en sécurité. Cette théorie est raciste, paranoïaque, sociopathe et, franchement, tout simplement idiote. Mais c’est ce que la vision du monde talmudique produit dans une société sécularisée. Une hypothèse critique de cette vision du monde est que toute forme de nationalisme ou même de patriotisme est dangereuse, par définition, à moins qu’elle ne soit juive ou israélienne, à ce point elle est louable et bienveillante, encore une fois, par définition. Ainsi, en plus de beaucoup d’autres choses, le sionisme est aussi une théorie du pouvoir basée sur un jeu à somme nulle. Bien sûr, la « somme nulle » peut sembler anodine jusqu’à ce que vous vous rendiez compte qu’elle implique une lutte totale, jusqu’au bout, une défaite totale et absolue de l’autre, une destruction de tous les ennemis.

Cela ne sera pas facile dans un monde multipolaire avec beaucoup d’armes nucléaires.

Le National sionisme est une arnaque extrêmement toxique et dangereuse. Tout prétendu patriote ou nationaliste qui ne le reconnaît pas est au mieux mal informé, au pire, un idiot utile pour les dirigeants de l’empire anglosioniste.

Les Gilets jaunes en France l’ont compris. Occupy Wall Street, ou le Tea Party non. Je soupçonne que de nombreux électeurs de Trump l’ont également compris, mais ils ont été trahis par M. MAGA [Trump]. Rand et/ou Ron Paul vont-ils reconnaître ce danger ? Qu’en est-il de Tulsi Gabbard ? Franchement, je ne sais pas. Mais s’ils ne le font pas, d’autres Américains le feront inévitablement… à la fin.

Nous pourrions même voir une version américaine des Gilets jaunes un jour, qui sait ?

The Saker

PS : pour la dernière stupidité provoquée par les Nationaux sionistes, voir ici

PPS : On dirait que nous allons en avoir un chaque jour, voici le dernier.

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
 

Résolutions de l'ONU

La Résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations unies en 1974 considère que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale».
Elle a été abrogée le 16 décembre 1991 par la résolution 46/86. Cependant l'assimilation du sionisme au racisme continue d'inspirer des assemblées de l'ONU comme la Conférence de Durban contre le racisme en 2001.

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