Lorsque vous êtes ruiné, il suffit de prendre un carnet et de noter que la banque vous « prête x euros »… et la partie est relancée.
Nous sommes dans une partie de Monopoly géante qu’aucun joueur ne veut arrêter alors nous… la continuons, nous la poursuivons en imprimant tous les billets nécessaires.
Voici donc le titre d’un des derniers articles du site Atlantico ici… Un titre surréaliste où l’on vous explique que le blanc n’est pas blanc, et que le noir n’est pas noir et que l’impression monétaire n’est pas de l’impression monétaire. A ce titre, vous pouvez vous auto-désigner Pape, Cardinal ou même Président… Nous ne sommes plus à ça prêt !!
« Pourquoi la Banque centrale européenne devrait verser une prime mensuelle à chaque citoyen européen (et non, ça n’est absolument pas de la planche à billets) »
« François-Xavier Oliveau : L’idée est de remplacer une partie de la dette que l’on émet aujourd’hui. Actuellement nous équilibrons le niveau des prix en émettant 500 milliards de dette tous les ans en zone euro. C’est beaucoup trop, à titre de comparaison la croissance totale l’année dernière s’est élevée à 200 milliards. Je propose donc de remplacer une partie de cette dette par ce que j’appelle le dividende monétaire, qui est une distribution inconditionnelle et non-remboursable à tous les citoyens de la zone euro. Cela permettrait de rééquilibrer la politique monétaire et d’avoir des taux d’intérêt qui sont à des niveaux de marché.
L’objectif est d’avoir un système économique plus stable et plus pérenne. J’estime qu’on remplacerait de 200 à 400 milliards d’euros de dette par an. La conséquence en serait la distribution d’un montant que j’estime entre 50 et 100 € tous les mois pour chaque Français. Ça n’est donc pas un montant discrétionnaire, c’est le montant nécessaire pour stabiliser le niveau des prix en gardant les taux d’intérêt à un niveau normal.
Concrètement, la BCE remonterait les taux d’intérêt à un niveau qui resterait bas mais serait supérieur à l’inflation, 2 à 3% par exemple. Ensuite, le niveau des prix serait maintenu autour de 1% en émettant plus ou moins de dividende monétaire. Le montant varierait donc d’un pays à l’autre, en fonction de l’économie de chaque pays »
Allez, pognon gratuit pour tout le monde, c’est ma tournée les gars !!
Le problème de l’argent gratuit c’est que personne n’y croit vraiment très longtemps. Par exemple si la BCE imprime 150 euros pour tout le monde tous les mois, il est fort probable que rapidement les Chinois ne souhaitent plus donner leurs produits contre de la monnaie de singe. Les Russes ne vendraient plus leur gaz. Certes nous pourrions faire la guerre à Pékin pour des i-phones en containers et à Moscou pour quelques bouteilles de gaz, mais la guerre prendrait fin très vite lors de l’échange des milliers de missiles nucléaires qui restent à chacun et largement suffisant pour faire disparaître l’espèce humaine de la surface la terre.
Alors là je dois vous dire que cet article est divin, et je suis à peine ironique, car en réalité il dit d’autres choses très importantes l’auteur, et il effleure presque la solution sans vouloir la nommer tant tout cela est dérangeant dans la doxa actuelle.
En gros le problème c’est la déflation.
La Lettre STRATEGIES d’Avril 2019 est en ligne et disponible dans vos espaces lecteurs.
Explication.
Nous sommes dans la monnaie-dette! Je crée de la monnaie qui est remboursée par la croissance future (les profits futurs de mon entreprise, ou encore les loyers futurs de ma location immobilière etc..). La monnaie-dette implique une croissance infinie par définition. Or, une croissance infinie dans un monde fini me pose un vrai problème intellectuel tant que nous ne partons à la conquête des étoiles et que nous ne colonisons pas Mars.
Bref, le soucis immédiat c’est qu’il y a une crise (aux multiples facettes)… et que malheur, les prix baissent ce qui n’était pas le cas avant que tous les facteurs économiques ne deviennent déflationnistes!
Les plus anciens se souviennent de l’inflation à 15 ou 20% par an avec indexation des salaires et des taux fixes! Là le système de la monnaie-dette fonctionne sans problème (et la croissance économique des 30 glorieuses aussi).
Avec la mondialisation, les délocalisations, l’immigration, l’informatisation, la robotisation, le vieillissement de la population mondiale, les dumping sociaux, fiscaux, ou environnementaux, la raréfaction des ressources, la fin du pétrole abondant et pas cher, sans oublier le fonctionnement intrinsèque du capitalisme qui consiste à faire toujours mieux avec toujours moins, nous avons à faire face à la nature profonde du capitalisme qui est profondément déflationniste.
Et que dit l’auteur ?
Ceci à savoir que l’on « ne peut pas gérer un phénomène de déflation permanente par l’émission d’une monnaie temporaire, qui est détruite quand elle est remboursée. Mécaniquement, ça ne peut qu’aboutir à une croissance infinie de la dette. Il faut donc créer une monnaie permanente, non remboursable – d’où la proposition du dividende monétaire… »
Ce qui revient globalement un peu à faire n’importe quoi disons-le et la solution proposée n’est pas digne d’un économiste mais de mon fils à la fin de sa partie de Monopoly avec papa.
La seule monnaie qui permette de gérer la déflation naturelle, c’est la relique barbare!
Pourquoi croyez-vous que l’or fût la monnaie de l’humanité pendant 6 000 ans et jusqu’au début des années 70 ?
Parce que l’or n’est pas une monnaie-dette. L’or n’est pas la contrepartie d’une création monétaire, d’une dette, ou d’un état. L’or est.
L’or est neutre comme doit être une monnaie.
Il ne s’imprime pas.
Il ne s’invente pas.
Il s’épargne.
Il est rare.
Quand vous en avez besoin vous devez l’emprunter.
Il est cher, et celui qui va vous le prêter fera attention à qui il va le prêter et celui qui l’empruntera veillera à maximiser ses chances de le rembourser.
L’or évite à tout le monde de tricher.
Il est aussi brillant qu’il est énervant car il bride les envies d’argent facile.
Le monde, notre monde a commencé à dériver à partir du moment où nous nous sommes mis à mentir sur la réalité et la nature de notre monnaie.
L’or, n’est pas une relique barbare.
Je n’aime pas l’or parce qu’il brille, j’aime l’or parce qu’il est techniquement vertueux et évite le mensonge ou au plus fort d’imposer sa fausse loi monétaire (souvenez-vous. Le dollar? Notre monnaie, votre problème).
Il est le futur économique du monde. Nous n’y sommes pas encore.
Nous allons aller d’abord jusqu’au bout du totalitarisme marchand actuel. Le système deviendra de plus en plus autoritaire au fur et à mesure où ses fragilités grandiront. Puis le système s’effondrera.
Nous traverserons des moments particulièrement pénibles. Puis, dans l’après, les choses reprendront les places qu’elles n’auraient jamais du quitter.
Les hommes qui auront à gérer cette période se souviendront de l’or.
Je vous laisse donc sur les paroles les plus pertinentes de cet article passionnant que je vous invite à conserver pour la postérité et l’histoire que vous aurez je l’espère loisir de raconter à vos « petits-petits filloux » le grand âge venu, un soir d’hiver, au coin du feu…
» Une économie qui fonctionne bien est une économie dont les prix baissent. On l’a oublié mais c’est très visible au 19ème siècle. Les prix baissaient sous le régime de l’étalon-or ».
L’avenir est à la décroissance, à la démondialisation, à la raréfaction, et donc, forcément à la déflation. La monnaie de la décroissance ou de la simplicité volontaire, ne peut pas et ne pourra jamais être une monnaie dette.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Nous allons aller d’abord jusqu’au bout du totalitarisme marchand actuel. Le système deviendra de plus en plus autoritaire au fur et à mesure où ses fragilités grandiront. Puis le système s’effondrera.
Nous traverserons des moments particulièrement pénibles. Puis, dans l’après, les choses reprendront les places qu’elles n’auraient jamais du quitter.
Les hommes qui auront à gérer cette période se souviendront de l’or.
Je vous laisse donc sur les paroles les plus pertinentes de cet article passionnant que je vous invite à conserver pour la postérité et l’histoire que vous aurez je l’espère loisir de raconter à vos « petits-petits filloux » le grand âge venu, un soir d’hiver, au coin du feu…
» Une économie qui fonctionne bien est une économie dont les prix baissent. On l’a oublié mais c’est très visible au 19ème siècle. Les prix baissaient sous le régime de l’étalon-or ».
L’avenir est à la décroissance, à la démondialisation, à la raréfaction, et donc, forcément à la déflation. La monnaie de la décroissance ou de la simplicité volontaire, ne peut pas et ne pourra jamais être une monnaie dette.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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