Cela m’a valu, disons-le, un flot de commentaires pas forcément très sympathiques et vu les commentaires et courriels reçus, vous semblez majoritairement favorables à ce produit. Étant démocrate et tolérant, je veux bien admettre quelque chose que je désapprouve, mais je continuerai à dénoncer une manipulation d’un cynisme total dont la majorité de nos concitoyens est la victime sans même le savoir.
Je continuerai également toujours à parler à la raison de tous (pour tous les sujets) et à alimenter la réflexion de chacun.
Explications.
Il y a trois volets dans ce sujet.
Le premier c’est comme à chaque fois une histoire de très gros sous ! On parle ici de milliards d’euros, de dollars et de milliards dans toutes les monnaies, tant les marchés de la drogue, du sexe, bref, des vices sont presque sans limite.
Pour « ouvrir » de nouveaux marchés, il faut des idiots utiles, de la propagande, beaucoup de lobbying et donc aussi beaucoup d’argent. Le cannabis n’en manque pas.
Ne prenez pas mal cette histoire d’idiots utiles, nous le sommes tous moi le premier, dans bien des cas ! Habillant mes enfants chez Kiabi quand je ne peux pas faire de récup (vous savez, la mode à petits prix), je suis bien l’idiot utile d’une forme de totalitarisme marchand et de mondialisation que je suis le premier à pourfendre ! Il est normal qu’il soit (presque) impossible d’être 100% en accord entre les actes et le discours. L’important c’est de tendre tous au maximum vers cet accord.
Pour pouvoir gagner ces milliards légalement et le légalement est fondamental pour pouvoir profiter tranquillement et paisiblement de son argent, il faut bien banaliser l’usage de cette drogue, car n’en déplaise, le cannabis est et restera toujours une drogue qu’elle soit dite « douce » ce qui revient à l’adoucir, à la banaliser, ou comme le disait très justement le principal du collège de mon fiston, une drogue lente qui ralentit considérablement les pulsions de vie de nos enfants.
Pour que cette drogue soit légalisée, il faut faire en sorte que ses utilisateurs soient tellement nombreux et sa diffusion tellement importante, que la répression en devient presque impossible, et dans les faits nous y sommes.
Il faut aussi des « relais » médiatiques, des « influenceurs », et autres « prescripteurs ». Il n’en manque pas pour vanter les vertus de ces produits.
Enfin, la légalisation se produira, comme un fruit mur tombe quand le moment est venu, parce que cela s’imposera comme « une évidence ». Cette évidence, n’avait rien d’évident, elle est le fruit d’un processus de 40 ans, qui ne doit pas grand chose au hasard.
La banalisation du produit
Le second volet est donc celui de la banalisation du produit, et si au départ le discours était articulé autour uniquement de la douceur de la chose, de l’aspect « artistique » ou « créatif », ces dernière années, sous la pression des lobbys, le cannabis est devenu « récréatif », puis maintenant il est surtout « médical » et l’on parle en permanence d’usage « thérapeutique »!
Pensez donc, comment parler, comment évoquer qu’un truc que l’on vous interdit et qui pourtant aurait un super usage thérapeutique est mauvais !!! Comment ce qui soigne peut-il être mauvais?
Comment ce qui apaise les douleurs (réelles) et les souffrances (physiques parfois terribles) peut-il être terrible? Et là se referme sur chacun de nous un piège sémantique terrible. Le cannabis est cool, fin de l’histoire, et Charles tais-toi!
Oui à l’usage thérapeutique du cannabis, mais c’est pas pour autant que la morphine est en vente libre à l’épicerie!
Comme dans tous les médicaments, le principe est toujours le même! Le rapport bénéfices/risques! Il est évident qu’utiliser le cannabis pour apaiser les douleurs d’une personne atteinte d’un cancer en phase terminale n’est en rien comparable à laisser des jeunes fragiles et en bonne santé fumer le cannabis tranquillement !!!
L’usage dit thérapeutique est certainement totalement justifié et nous n’avons pas a priori à nous y opposer, au contraire.
Mais c’est thérapeutique, encadré par des médecins, et peut-être qu’en fonction des cas, il y aura d’autres alternatives, bref, il ne faut pas forcément imaginer non plus que le cannabis serait l’alpha et l’oméga de l’antidouleur ni forcément nécessaire, ni forcément souhaitable.
Le cannabis… cela rend fou ! Pas tout le temps, pas pour tout le monde mais la dernière étude est édifiante !
Le troisième volet, c’est que tout cela rend très cool, un produit qui n’est pas anodin mais qui peut rapporter très gros, très très gros !
Vous voulez gagner de l’argent ?
C’est là que réside le véritable « mobile » du crime.
C’est assez facile, achetez des actions des marchands d’armes américains et des producteurs de cannabis nord américains également. Ils ont quelques belles entreprises cotées. Il n’y a pas encore de bordels côtés en bourse, mais nul doute qu’un jour cela advienne, car lorsque le système totalitaire marchand se sera approprié en le légalisant le marché de la drogue (douce/lente) il voudra légaliser l’exploitation et la vente de la femme, que ce soit sous la forme de la location de son utérus, ou encore pour de la prostitution…
Ne soyez pas offusqué, je ne fais aucune comparaison morale entre cannabis, drogue, GPA ou prostitution! Je vous dis juste qu’en termes de marchés, de pognon, de pépètes, de gros sous, de blé, de fric, c’est juste génial!
Alors malgré tous les risques, malgré les règles morales que nous devrions préserver, malgré le fait que certaines transgressions devraient être toujours désignées comme des transgressions, les tentations sont évidemment très fortes pour légaliser tout cela parce que cela rapporte beaucoup de sous, et ce, au mépris des connaissances scientifiques.
Depuis l’article précédent, une nouvelle étude est sortie et les résultats sont très mauvais… pour le THC et aussi pour l’herbe qui n’est pas coupée et que je cultive moi-même (je ne parle pas de moi mais des commentaires doctes du genre, Charles, tu connais la différence entre la bonne beuh et la mauvaise beuh du genre bon et mauvais chasseur…) et cela a donné aussi une émission sur Europe 1 (la seule radio que j’écoute) mais à côté de laquelle j’étais passé… heureusement, parmi vous, il y en a qui veillent!!
Wendy Bouchard : aujourd’hui, nouvelle enquête : comment la consommation de cannabis multiplie les risques de troubles mentaux ?
« Enquête édifiante, parue hier, sur les ravages du cannabis. Elle a été réalisée dans 6 pays. La consommation régulière de cannabis fortement concentré en THC serait responsable de 5 nouveaux cas de troubles mentaux sur 10 de type “psychose” à Amsterdam et de 3 sur 10 à Londres. Comment lutter contre ces dérives et soigner ces malades ?
– Jean-Michel Delille, Psychiatre et addictologue, Président de la Fédération “Addiction”,
Directeur du CEID
– Olivier Phan, Psychiatre et addictologue au CJC, Chef de service d’addictologie pour adolescents à Sceaux
– Christine, Mère d’un jeune homme de 25 ans diagnostiqué schizophrène qui a consommé du cannabis pendant plusieurs années »…
Une émission que je vous invite à écouter. Le cannabis n’est pas « cool », il n’est pas « récréatif » et, s’il doit être légalisé et encadré dans ses usages thérapeutiques, antidouleur, antiépileptique par exemple et autres applications médicales possibles, pour le reste, il reste dangereux et pas du tout anodin.
Le cannabis, enfin rappelle quelque chose d’essentiel dans notre monde malade et en perte de bon sens ! ?
Nous sommes inégaux !
De la naissance à la mort, nous sommes inégaux. Nous sommes évidemment profondément inégaux aussi, face… aux effets du cannabis. Certains fumeront (et c’est même la majorité) et ne deviendront pas schizophrènes, ou psychotiques… mais pour certains, ils n’auront pas autant de chance…
Ce n’est pas parce qu’il ne vous est rien arrivé à vous (et tant mieux), que vous devez vous ériger en exemple de l’innocuité du cannabis. J’ai vu certaines personnes rouler totalement bourrées et arriver à destination sans problème. Finalement peu des personnes saoules (et tant mieux) meurent sur la route, mais certaines n’ont pas cette chance. Tous les fumeurs ne meurent pas d’un cancer des poumons et tous les cancers des poumons ne concernent pas des fumeurs etc, etc…
On ne peut pas moralement plaider pour légaliser un truc qui n’est pas dangereux pour soi mais pour l’autre…
Je ne peux pas vous dire, légalisons le cannabis, je m’en fiche, puisque moi, je n’en fume pas, donc je ne suis pas concerné. Me souciant du sort de mon prochain, de tous mes prochains, il ne faut pas s’enfermer dans une position uniquement égoïste.
Enfin, le cannabis, ralentit en revanche le fonctionnement et les capacités de 100% de ses fumeurs… et il n’est pas « cool » de proposer à nos enfants un avenir où on va ralentir ou participer à ralentir leur potentiel de vie et de réalisation. Nos enfants méritent bien mieux.
Au bout du compte , l’escroquerie n’est pas de vous faire croire que la cannabis est interdit pour l’usage thérapeutique ce qui serait un scandale, mais de faire dire à tous, qu’il n’est pas si dangereux, et qu’il devrait être légalisé parce que c’est un super médicament que l’on nous interdit et que c’est un produit… cool!
Conclusion, ce raisonnement, incite la majorité des gens, à soutenir la légalisation de ce produit, en pensant en plus bien faire. Ils ne sont pas responsables. Les responsables sont ceux qui véhiculent de tels discours, ou qui en les ayant compris n’ont pas le courage de les dénoncer comme tel, ce que je fais ici, mais qui n’est pas confortable, croyez-moi.
C’est donc une sacrée réussite de ceux qui veulent votre argent mais pas votre bien, ni celui de vos enfants.
Le cynisme de ce monde est presque sans limite et d’une noirceur que peu soupçonnent.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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