L'opération « j'invite 1 banquier dans ma classe » débute ce lundi et va s'étendre jusqu'à la fin juin. Elle vise à encourager les enfants dans leur rôle de consommateur. L'an dernier, cette "opération" avait été imposée à 14.000 écoliers.
« On écoute la banquière ! » Dans sa classe de CM2, Elma doit ramener le calme, après une heure de jeu jusque-là sans chahut. Les 25 élèves de cette école du 19e arrondissement de Paris se sont affrontés par équipe à l'occasion d'une sorte de jeu de l'oie financier, en présence de Marie-Anne Barbat-Layani, la patronne de la Fédération bancaire française (FBF).
L'âge du premier achat
« Il s'agit d'un jeu d'éducation budgétaire basé sur des questions de choix sur l'argent de poche », explique Marie-Anne Barbat-Layani qui insiste sur le fait que « les enseignants participants sont volontaires et ont vu un intérêt certain à ce que ces notions soient bien intégrées par les enfants progressivement ». Déjà 1.000 banquiers se sont inscrits à l'opération (contre 700 l'an dernier) et 500 enseignants, des chiffres qui vont augmenter jusqu'en juin, à la fin de l'opération, selon la FBF.
« On écoute la banquière ! » Dans sa classe de CM2, Elma doit ramener le calme, après une heure de jeu jusque-là sans chahut. Les 25 élèves de cette école du 19e arrondissement de Paris se sont affrontés par équipe à l'occasion d'une sorte de jeu de l'oie financier, en présence de Marie-Anne Barbat-Layani, la patronne de la Fédération bancaire française (FBF).
L'âge du premier achat
« Il s'agit d'un jeu d'éducation budgétaire basé sur des questions de choix sur l'argent de poche », explique Marie-Anne Barbat-Layani qui insiste sur le fait que « les enseignants participants sont volontaires et ont vu un intérêt certain à ce que ces notions soient bien intégrées par les enfants progressivement ». Déjà 1.000 banquiers se sont inscrits à l'opération (contre 700 l'an dernier) et 500 enseignants, des chiffres qui vont augmenter jusqu'en juin, à la fin de l'opération, selon la FBF.
Froncements de sourcils
Tour à tour, les enfants défilent au tableau pour tenter de répondre aux questions les plus variées. Depuis, « à la boutique de souvenir, on ne me donne pas de ticket, est-ce que c'est grave ? » (réponse des enfants : oui, c'est grave), jusqu'à « comment économiser de l'eau quand on prend une douche ? » (réponse proposée, non validée : « on se douche à l'eau froide ») ou encore « cite des synonymes du mot 'argent' (réponse donnée et validée : « thune, balles, fric, blé... »).
Ils se montrent particulièrement doués en calcul mental. Volontairement, certaines questions (« vaut-il mieux réparer une raquette pour 40 euros ou en acheter une nouvelle pour 50 euros ») n'appellent pas de réponse unique mais visent à ouvrir la discussion. Les sujets plus techniques (la définition d'un taux d'intérêt, d'un investissement...) suscitent des froncements de sourcils. Mais ce n'est pas l'apanage des enfants : selon une enquête Audirep publiée jeudi et réalisée pour la Banque de France, 77 % des Français estiment avoir un niveau de connaissance moyen ou faible sur les questions financières .
Pour ce qui est des enfants, le CM2 semble être un moment clef pour les sensibiliser à l'argent. Selon un sondage Harris Interactive publié ce lundi par la FBF, 96 % des enfants de 8 à 14 ans ont déjà effectué un achat avec leur propre argent. « En moyenne, l'âge du premier achat est de 9 ans. La tranche 7-10 ans représente une période charnière durant laquelle 45 % des enfants ont effectué leur premier achat », indique la FBF.
D'après : https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0600950398166-les-ecoles-invitent-des-banquiers-a-parler-argent-dans-les-classes-2255016.php
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