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L’homme, qui a été entendu par la police, a reconnu les faits, a-t-on appris auprès de la SNCF. Il aurait inscrit, dans les rames du RER C et dans les gares, sur les armoires électriques, une cinquantaine de croix gammées ou autres tags antisémites : croix celtes, inscriptions « Juden Raus » (les juifs dehors, en allemand)…
Identifié par la vidéosurveillance
« Les inscriptions étaient situées souvent aux mêmes endroits sur la même ligne. Il y avait de fortes présomptions que les tags soient l’œuvre du même individu », indique-t-on à la SNCF. Les agents ont alors épluché des dizaines d’heures de vidéosurveillance, avant de repérer le petit manège du suspect.
C’est pourquoi des agents de la SUGE, en civil, se sont positionnés dès l’ouverture de la ligne sur le RER C, ce mercredi matin. Ils ont pu procéder à l’interpellation du suspect en flagrant délit, et prévenir la police. Les fonctionnaires les ont rejoints sur place 6 minutes après et ont pu emmener le sexagénaire, qui a été entendu par la brigade des réseaux ferrés.
L’individu, employé comme conseiller financier au conseil départemental des Yvelines, à Versailles, a reconnu les faits mais ne les explique pas. Il a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue, pour des raisons de procédures. Il devrait être reconvoqué dans les prochains jours pour être présenté à un juge.
Face à la multiplication de ces inscriptions haineuses, qui ont été parfois relayées sur les réseaux sociaux, la SNCF indique avoir porté plainte, pour dégradation de matériel, mais aussi incitation à la haine.
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