21 janvier 2019

Qui va gagner, la France d’en bas ou la France d’en haut ?


Qui va gagner, la France d’en bas ou la France d’en haut ? Jésus ou le Diable ? C’est la question qu’on peut se poser après l’acte X des Gilets jaunes, crédités de 84.000 combattants dans toute la France par une presse aux ordres du ministère de l’Intérieur, comme aux bons vieux temps de l’union sacrée (1914) ou du couvre-feu (1961, 2005).


Or on sait très bien sauf si on veut jouer au con que si on retire la peur (légitime) de l’énucléation, on a 840 000 Français dans la rue, directos. Pourtant, ils sont toujours là, les yellow vests (le virus a débarqué en Australie !), prêts à défendre leur steak, un steak bien entamé par le pouvoir libéral mondialiste.


Ils ont raison, ils ne doivent compter que sur leurs propres forces, parce que les syndicats et les partis les ont abandonnés. Imaginez que Marine Le Pen, à la tête du RN (la Récupération nationale), vient de renoncer officiellement à la sortie de l’euro, c’est-à-dire qu’elle valide l’entreprise délibérée et progressive de désouverainisation de la France. Pour un parti national, ça craint du boudin.

Comment peut-elle sensément soutenir les Gilets jaunes, dire qu’elle les « comprend », et soutenir la Presse (euphémisme antisémite) qui démolit les Gilets du matin au soir ? Faut choisir, la Presse ou les Gilets, mais pas les deux, la Presse ET les Gilets, fromage ET dessert ! 



Quelque chose cloche dans la logique mathématique ou dans la communication de MLP, soit l’une soit l’autre. En face, chez les Méluchiens, c’est pas mieux : on essaye de récupérer un mouvement qu’on jugeait « populiste » en se pinçant le nez il y a peu. Alors on envoie des troupes, des antifascistes (après 1944 ça n’a plus de sens mais bon, on a moins de chances en 2019 de se retrouver face à un vrai SS, n’est-ce pas), comme si les Gilets étaient des fachos. Grosse erreur de jugement, là encore. Les deux partis d’« opposition » sont pris de vitesse et de court par la furia jaune. Le vent de l’Histoire fait tomber les vieilles statues.



L’axe du noyautage gauchiste – on ne refait pas un trotskiste antinational – c’est la haine du flic. C’est sûr qu’avec 1 050 blessés en 2 mois, y a de quoi réveiller la bonne vieille méfiance du képi chez le paysan qui sommeil en chaque Franchouillard. Mais les flics ne sont que des proxies, les djihadistes du libéralisme, les Daechiens entre le chien et l’os, l’os de Damas et le clébard Poutine. 



Ces néomercenaires du Capital sous-payés devraient faire gaffe à leur implication dans la répression pour trois pauvres billets de 100, les deniers du Judas antisocial ! Ouvrez vos Évangiles, les gars, et voyez comment l’Iscariote a terminé sa life : ses 11 potes du Jésus Football Club ont plus voulu de lui, et le capitaliste s’est acheté une corde, comme dirait Lénine.

Jésus est partout, c’est pour ça qu’on peut dire qu’il ressuscite en permanence, il est dans la structure des choses, de la politique. Édith chantait « tu es partout car tu es dans mon cœur ». 


Les cathos gentillets (il y en a de moins nunuches) ne peuvent pas comprendre ça, cette dimension sociale un peu communiste mais pas que, car dans le communisme il manque la transcendance, le spirituel. En tuant le spirituel, le communisme s’est condamné à terme. Ça a pris 70 ans mais c’est quoi au regard de l’Évolution ? Rien. Les lézards ont régné 140 millions d’années, les hommes quoi, deux, trois millions ? Quand on aura fait ne serait-ce que 50, on pourra aller se foutre de la gueule des diplodocus.

L’Histoire des hommes ne fait que commencer, c’est un immense bordel, et pour y voir clair, il ne faut pas se boucher les yeux, à la manière des gauchistes qui ne veulent pas voir l’attachement à la terre, aux ancêtres, aux traditions, eux qui veulent tout déraciner, afin de transformer la belle Terre de France en un désert pour disciples du Diable. Car c’est dans le désert qu’il apparaît ce salaud. Sinon le Diable peut prendre les aspects qu’il veut, il change de peau à l’envi, il sort d’un président élu avec toutes les ruses imaginables pour entrer dans une journaliste de cour, puis saute dans le corps d’un ministre tête-à-claques qui ruisselle de mépris, et ainsi de suite. Contre un steak juteux les virus dans Matrix retournent les humains sans foi. La foi n’est pas importante dans ce combat vital entre le Bien et le Mal, la foi est vitale. Sans elle on ne peut résister au Diable. Sinon on devient une pute, une des nombreuses putes du Diable.

Pas de méprise : les disciples du Diable ne sont pas forcément ceux qui profitent du Système ou qui n’ont pas intérêt à ce que ÇA change. Un patron qui bosse dur et qui ramasse du flouze pour le redistribuer en salaires et en impôts ne fait pas partie du Team Diable.


En réalité, ce qui trace la frontière entre les uns et les autres c’est le mensonge. On préfère mensonge à vérité parce que la vérité on sait pas trop ce que c’est alors que mensonge, tout le monde ment ou a menti un jour, plus ou moins bien. Certains – les filous – en ont fait une profession, et une profession juteuse, plus juteuse que le fruit pressé par Jake dans Avatar. Alors ceux-là on peut dire qu’ils bossent pour le Team Diable.

Christophe Barbier, le comique de BFM TV, se lance dans un panégyrique du PDTR, le Président Des Très Riches, à ne pas confondre avec PTDR, pété de rire. 



Du côté des méchant(e)s, il y a Anne Sinclair, l’héritière multimillionnaire qui joue à la journaliste. Malheureusement, des personnes non identifiées se laissent aller à des insultes (ou des injures, demander la différence à Viguier). Nous ne cautionnons pas ce genre de grossièreté : nous, nous avons les mots pour ne pas les dire. Nous préférons les « mincetés » (le raffinement). C’est pour ça qu’il faut lire, lire, lire, s’élever au-dessus de l’injure. En même temps son tweet est assez provocant. « Dans les périodes inflammables, mieux vaut pas jeter une bouteille de gaz en l’air » dit le proverbiste Lao Enba, 5 000 ans avant JC. 



Le mot pute a été utilisé par des dissidents pour décrire non pas le fait que les journalistes couchent pour de l’argent, mais qu’ils se couchent ou étouffent leur déontologie pour de l’argent. C’est donc une métaphore et en ce sens nous pouvons la citer. Nous ne sommes pas complices, missié li plizident di tlibounal di la 17e chamble di toltoule. 


Bon là clairement ce jeune fan d’Axl Rose va trop loin (à l’heure où nous écrivons, il est très probablement disséminé en apéricubes dans un lieu tenu secret par Laurent Sécurité d’Israël Nunez). Cependant, il est dans la logique que nous avons formulée. 

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