Alors que la répression s'abat sur les cortèges partout en France, les streets médics sont toujours aux avants postes pour apporter les premiers secours. A Lille, ils ont tous été interpellés !#Acte9 #alerte— Lille Insurgée (@LilleInsurgee) 12 janvier 2019
TOUT.E.S LES STREETS MEDICS PRESENT DANS LE CORTEGE DE #LILLE ONT ÉTÉ INTERPELLÉ.E.S@prefet59 tranquille d'interpeller les médecins qui ont bandage, sérum physiologique pour pratiquer les premiers soins des blessé.e.s ?
C’est une information de Lille Insurgée. Ce 12 janvier, pendant l’acte IX de la mobilisation des Gilets Jaunes à Lille, l’ensemble des streets médics ont été interpellés !
Une scène qui rappelle celle de Toulouse, le 15 décembre dernier, quand une équipe de street médic s’était fait confisqué son matériel
Cet acte de répression en dit long sur la volonté du gouvernement en matière répressive : Non seulement, il s’agit de mutiler les manifestants... et de chercher tout simplement à rendre impossible les premiers soins.
Selon la Voix du Nord, au moins 3.000 Gilets Jaunes ont défilés à Lille ce 12 janvier. Un chiffre qu’il faut surement revoir à la hausse, tant les médias et l'Etat nous ont habitué à toute les excentricité en ce qui concerne le « comptage » de manifestants. Dans les slogans, beaucoup de « Benalla, Castaner en prison » rivalisé avec les « libérez Christophe », en soutien au célébre « boxeur Gilets Jaunes ».
Comme partout en France, la police a largement réprimés la mobilisation.
Au Touquet : « Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi ». Les Gilets Jaunes en action devant la villa du président
Ce samedi matin, selon la voix du Nord, des centaines de manifestants se sont retrouvés devant la villa de Macron, au Touquet, prenant au mot le président et son fameux « qu’ils viennent me chercher ». La encore, beaucoup de CRS ont été mobilisé devant la résidence de Jupiter.
Henri Carmona
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