Christophe Castaner est l’un des visages du gouvernement les plus honnis des « gilets jaunes », qui manifestent ce 26 janvier à l’occasion de l’acte XI de la mobilisation. Au fil de deux mois de contestation, de nombreuses plaintes – environ 500 – ont été déposées à l’encontre du ministre de l’Intérieur, à qui l’on reprochait une « entrave à la liberté de manifestation ». Comme le rapporte franceinfo, elles ont toutes été classées sans suite.
« Les propos dénoncés ne peuvent recevoir une telle qualification pénale »
C’est la Cour de cassation, qui par le biais d’un communiqué, a annoncé la nouvelle, jeudi 24 janvier. Cette vague de plaintes avait été initiée par celle déposée le 16 janvier par le député insoumis du Nord Ugo Bernalicis. Il reprochait au premier flic de France ses propos tenus récemment, selon lesquels « ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse d’annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là ». Une déclaration visant, selon le parlementaire, à intimider les manifestants.
Mais la Cour de cassation n’a pas donné suite à ces plaintes et a fait savoir qu’elle ne saisirait pas « la commission des requêtes », après s’être basée sur l’article 431-1 du Code pénal, estimant « que les propos dénoncés ne peuvent recevoir une telle qualification pénale » d’entrave à la liberté de manifester.
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