© Dado Ruvic/Reuters
Aujourd'hui, tous les spécialistes américains sont d'accord, Wall Street va voler en éclats à un moment donné ou à un autre en raison des trilliards de fausse monnaie que la Fed a injectés dans le système depuis 2008. Techniquement, la Fed a créé plus de dollars entre 2008 et 2018 qu'entre 1913 et 2007. Tout est dit ne serait-ce que par ce constat.
Le souci est que Mr Powell (ex Bankers Trust, lire Blythe Masters pour comprendre d'où il vient) a décidé de remonter les taux d'intérêts. Du coup, cela rend Wall Street encore plus nerveux: à ce rythme, en 2019 la charge des intérêts va doubler voir tripler et des milliers d'entreprises iront au tapis.
Ce qui nous ramène à nouveau au constat fait en 2008: s'ils montent les taux d'intérêt, tout saute. S'ils ne font rien, ils ne font que reculer l'échéance.
Il semble cette fois qu'on y est.
Et c'est Marko Kolanovic de la JP Morgan qui a le mieux résumé la situation sur CNBC : "Powell and the Fed by extension aren't understanding the current landscape (...) the Fed (might) committing a policy error in the future ... Powell has repeatedly said that he believes the economic outlook is strong and that this is a good time for the central bank to normalize policy after years of an ultra-accommodative stance.
However, the market hasn't liked what it has heard specifically from him - and neither has President Donald Trump. Trump has criticized the Fed on several occasions, a move unusual for a president, saying he is worried the Fed's insistence on raising interest rates could cost the economy the substantial momentum it has built up since the 2016 elections.
Le souci est que Mr Powell (ex Bankers Trust, lire Blythe Masters pour comprendre d'où il vient) a décidé de remonter les taux d'intérêts. Du coup, cela rend Wall Street encore plus nerveux: à ce rythme, en 2019 la charge des intérêts va doubler voir tripler et des milliers d'entreprises iront au tapis.
Ce qui nous ramène à nouveau au constat fait en 2008: s'ils montent les taux d'intérêt, tout saute. S'ils ne font rien, ils ne font que reculer l'échéance.
Il semble cette fois qu'on y est.
Et c'est Marko Kolanovic de la JP Morgan qui a le mieux résumé la situation sur CNBC : "Powell and the Fed by extension aren't understanding the current landscape (...) the Fed (might) committing a policy error in the future ... Powell has repeatedly said that he believes the economic outlook is strong and that this is a good time for the central bank to normalize policy after years of an ultra-accommodative stance.
However, the market hasn't liked what it has heard specifically from him - and neither has President Donald Trump. Trump has criticized the Fed on several occasions, a move unusual for a president, saying he is worried the Fed's insistence on raising interest rates could cost the economy the substantial momentum it has built up since the 2016 elections.
Traduction : "Powell et la Fed, par extension, ne comprennent pas le paysage actuel (...) la Fed (pourrait) commettre une erreur de politique à l'avenir... M. Powell a répété à maintes reprises qu'il croit que les perspectives économiques sont bonnes et que le moment est bien choisi pour la banque centrale de normaliser sa politique après des années d'orientation ultra accommodante.
Cependant, le marché n'a pas aimé ce qu'il lui a dit, pas plus que le président Donald Trump. M. Trump a critiqué la Fed à plusieurs reprises, ce qui est inhabituel pour un président qui craint que l'insistance de la Fed à relever les taux d'intérêt ne coûte à l'économie l'élan considérable qu'elle a acquis depuis les élections de 2016. Kolanovic: "If fundamental investors start questioning the cycle, a technically driven sell-off could be more violent and more likely to deliver a knock-out punch to the economic cycle," he wrote. "The new microstructure of financial markets would not leave enough time for the Fed to react."
Traduction : "Si les investisseurs fondamentaux commencent à remettre en question le cycle, une vente technique pourrait être plus violente et plus susceptible de donner un coup de fouet au cycle économique ", a-t-il écrit. "La nouvelle microstructure des marchés financiers ne laisserait pas assez de temps à la Fed pour réagir." Et donc, après la conférence de Powell, Wall Street a perdu 1500 millirads ou 1,5 trillion. Ca fait beaucoup pour juste une journée.
De son côté l'ancien sénateur Ron Paul a déclaré cette nuit, toujours sur CNBC, que "la correction est INEVITABLE car on est dans la plus grande bulle de l'histoire de l'Humanité. Wall Street perdra 50% d'un coup. .. L'inflation est de 2% mais c'est la vitesse de destruction de l'argent, mais celle-ci est bien plus rapide qu'on le croit. Tout ce qu'ils savent faire aujourd'hui, c'est d'imprimer de la fausse monnaie et de la dépenser ... ils se moquent des déficits... on n'a même pas besoin de travailler puisqu'on imprime de l'argent.
"It can be pretty well validated by looking at monetary history that when you inflate the currency, distort interest rates and live beyond your means and spend too much, there has to be an adjustment. We have the biggest bubble in the history of mankind".
Traduction : "Il peut être assez bien démontré, en examinant l'historique monétaire, que lorsque vous gonflez la monnaie, faussez les taux d'intérêt et vivez au-dessus de vos moyens et dépensez trop, il doit y avoir un ajustement. Nous avons la plus grande bulle de l'histoire de l'humanité".
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