14 octobre 2018

L’escroquerie du réchauffement climatique repart de plus belle


L’avalanche actuelle de gros titres et d’articles catastrophiques sur la nécessité d’aller très vite dans la transition énergétique et l’interdiction des émissions de CO2 est due à un rapport récent mais non-officiel du GIEC baptisé SR#15. En résumé, « il faut agir tout de suite et fort, sinon dans trente ans, c’est la fin du monde. »

Mensonges, foutaises et fariboles

Deux questions à se poser :

La première question à se poser dans ce cas de figure est :
  • « Qui a intérêt à laisse “fuiter” un tel document avant qu’il ait été validé scientifiquement ? »
  • Des groupes de pression et d’intérêts industriels de l’économie dite « verte » ?
  • Des gouvernements avides de taxes « vertes » ?
  • Des idéologues de l’écologie punitive ?
La seconde :
  • « Pourquoi les journalistes n’ont-ils pas fait leur travail en allant chercher des confirmations ? »
  • Goût du sensationnalisme ?
  • Incompétence ?
  • « Conseils » venus d’en haut, de ceux qui les subventionnent ?
Quoiqu’il en soit, tous répètent sans réfléchir le mantra du réchauffement climatique alors que tous les relevés climatiques indiquent qu’après une « courte » (à l’échelle climatique) et « faible » (inférieure à 1°C) période de réchauffement effectivement constatée entre 1940 et 2000, ledit réchauffement est stoppé et s’est déconnecté de la courbe de progression du CO2 depuis 1998.



Les années chaudes reviennent régulièrement : 1997, 2001, 2006, 2009…

Le rapport du GIEC recalé aux tests de validité

Or le rapport SR#15 a été sévèrement recalé aux tests de réfutation, méthode scientifique de contrôle par plusieurs organismes scientifiques indépendants. L’audit réalisé notamment par HadCRUT4 [1] (institution qui dispose du plus volumineux ensemble de relevés mondiaux de température) est catégorique : SR#15 est « tellement truffé d’erreurs et de ‘données bizarrement improbables’ qu’il est effectivement inutile« .

De plus, une enquête réalisée par Climate Research Unit et portant sur plus de mille échanges de mails entre les auteurs de SR#15 révèle qu’ils « se sont entendus sur le degré de manipulation des chiffres qu’il fallait écrire dans les rapports pour faire taire les critiques et empêcher la publication d’articles scientifiques contraires. »

Et encore ! Après avoir découvert dans le rapport « plus de 70 sujets de préoccupation » (c’est délicat comme formulation pour dénoncer erreurs et mensonges), le chercheur australien John McLean conclut : « le dernier rapport est beaucoup trop bâclé pour être pris au sérieux même par les climatologues, et encore moins par un organisme aussi influent que le GIEC ou les gouvernements. » » (cité par Dreuz.info).

Confusions, approximations et oublis

Il n’y a visiblement pas eu relecture de SR#15 : confusions entre degrés Fahrenheit et degrés Celsius mettant par exemple la ville d’Apto Uto en Colombie à une température mensuelle moyenne de 81,5°C, 83,4°C et 83,4°C ; températures données pour l’ensemble de l’hémisphère Sud à partir d’une seule station terrestre en Indonésie ; « oubli » des relevés planétaires réalisés par les satellites de la NOAA ; etc.

Quand l’Accord de Paris prend comme base des températures préindustrielles la période 1850-1899, il ne peut que donner une moyenne fatalement erronée. À cette époque, la couverture climatique était très faible, des zones entières de la Terre dépourvues de toute station météorologique, la plupart des températures retenues ont été « ajustées » à partir de modèles informatiques programmés pour répondre à des résultats décidés à l’avance. Et l’on sait par les recherches plus récentes (carottages glaciaires, etc.) que la plupart étaient sérieusement erronées.

Le réchauffement depuis 70 ans est probablement négligeable

Mais pour faire croire au réchauffement, toutes les tricheries sont bonnes :

Ces deux cartes du même organisme gouvernemental montrent un net réchauffement des États-Unis entre 2008 et 2014, mais il faut regarder de près l’échelle des couleurs. En 2008, il fallait 110°Fahrenheit pour être dans le rouge, en 2014, 90°F suffisent ! Alors évidemment… ça se réchauffe !


Le GIEC a soutenu pendant plusieurs années la fameuse « courbe en J » qui « démontrait » que le réchauffement était entièrement dû à l’industrialisation et donc aux activités humaines. On sait aujourd’hui que c’était une courbe trafiquée par la suppression pure et simple des périodes précédentes de réchauffement. Si bien que l’ampleur réelle du réchauffement depuis 70 ans pourrait être négligeable et due pour moins de 10% aux activités humaines.

Réponses aux questions essentielles

Le bimensuel Nexus [2] a consacré son dernier numéro au climat et répond à plusieurs questions essentielles :

Le climat change-t-il ? ― Oui, mais ça a toujours existé, avec des périodicité courtes (El Nino 7 ans), pluri-décennales (trentenaires au XXème siècle, 60 ans pour la variation Atlantique) ou millénaires (100.000 ans pour les glaciations, 10.000 pour les réchauffements, nous sommes en fin du dernier réchauffement).

Y a-t-il réchauffement ? ― Oui, mais faible, entre 0,74°C et 0,9°C pour le dernier siècle. Il y en a eu de bien plus violents dans le passé à la fin de la dernière période glaciaire les Océans ont remonté de 120 mètres en quelques dizaines d’années obligeant les hommes qui franchissaient la Manche ou le détroit de Torrès à-pied-sec à le faire en radeau ou pirogue.

Peut-on prévoir l’évolution future des températures ? ― Non, le palier actuel de température depuis 1998 peut aussi bien repartir à la hausse qu’amorcer la prochaine glaciation, et le CO2 n’y est pour rien.

Qui fait varier le climat ? ― De multiples facteurs : pression atmosphérique, hygrométrie, vents, courants de surface et de convection, vapeur d’eau et nuages (bien plus important que le CO2), activité solaire (nous sommes en période de faible activité solaire – pas de tâches – d’où, peut-être, le refroidissement relatif actuel, cycles cosmiques (inclinaison de l’axe de la Terre, etc.)

Le réchauffement actuel est-il sans précédent ? ― Non, il y a eu des réchauffements plus forts à l’échelle géologique (végétation et faune tropicales jusqu’en Islande et au Spitzberg), mais même récemment, par exemple du Xème au XIIème siècle (vigne en Angleterre, Sarthe à sec l’été, Groenland « vert », etc.)

Pourquoi le carbone est-il présumé coupable ? ― Alors que le CO2 est indispensable à la vie végétale et à celle des sols (reconstitution de la masse organique).

Depuis 600 millions d’années, la teneur en CO2 ne fait que baisser. Elle était 5 fois plus forte du temps des dinosaures et ils s’en portaient très bien. Même si elle doublait, cela n’aurait aucune influence négative sur la nature, au contraire : les plantes poussaient plus vite, plus grandes et plus grosses, la productivité de l’agriculture bien meilleure.

La vapeur d’eau (autre gaz à effet de serre), c’est 15% de l’air, le CO2 0,04 %, mais la vapeur d’eau n’est pas taxable, le CO2 oui. Alors, pour le gonfler, certaines études convertissent les effets d’autres gaz à effet de serre en « équivalent CO2« …

 

Le GIEC triche-t-il ? ― Oui. La part humaine du CO2 n’est que de 0,01% de l’atmosphère. Les flux naturels de CO2 dans l’atmosphère (respiration des plantes, échanges océaniques, etc.) sont cinquante fois plus importants que le émissions d’origine humaine, mais ces dernières peuvent être taxées (surtout les automobilistes !). De plus, les mesures qui établissent l’accroissement planétaire en CO2 sont curieusement faites, la principale station de captage est située à Hawaï sur un volcan connu pour rejeter dans l’atmosphère beaucoup de CO2 ! Enfin, l’état-major du GIEC écarte les études scientifiques démontrant que l’augmentation du CO2 est la conséquence du réchauffement et non sa cause, plus il fait chaud, plus l’air stocke de vapeur d’eau principal facteur de réchauffement.

La thèse du réchauffement est morte, mais il faut continuer à taxer

La thèse du réchauffement étant en train de s’effondrer, ce que même le GIEC reconnaît à mots couverts, mais comme il faut maintenir la pression pour justifier la création de taxes nouvelles. Sémantiquement, on glisse de « réchauffement » à « changement » ou « dérèglement ».

Depuis trente ans toutes les thèses écologistes catastrophiques sont tombées à l’eau. Le trou dans la couche d’ozone n’a brûlé personne ; aucune pluie acide n’a dévasté les forêts ; depuis 6.000 ans, la banquise va et vient (au Moyen-Âge, les Vikings circulaient autour du Groenland couvert de forêts sans trouver de glace) et actuellement elle grandit, notamment dans l’hémisphère Sud ; les populations d’ours polaires se développent au point que certains pays nordiques rétablissent l’autorisation de les chasser ; celles de phoques aussi, ils sont revenus par milliers dans la Baltique l’été dernier ; les océans ne montent que de quelques millimètres par an ce qui est normal, aucune île du Pacifique n’a encore été submergée quand les barrières coralliennes qui les protègent ne sont pas dynamitées, la détérioration des côtes et des deltas est essentiellement due aux suractivités humaines (dynamitage des platiers coralliens à Kiribati et Fidji, constructions autorisées en bordure ou sur les plages, extraction des sables pour le bâtiment, etc.).

À qui profite le mensonge du réchauffement ?

Reste à dire « à qui profite le crime » de la confusion et de la dramatisation climatique.

Aux lobbies industriels de l’éolien et du solaire certainement. Un rapport récent rédigé par Simon Linnet [3], vice-président exécutif de Rothschild apporte un éclairage inédit sur la question : il propose aux gouvernements de déplacer les options traditionnelles (fiscalité, réglementation) du niveau national au niveau mondial : « Les nations doivent être préparées à subordonner des éléments de leur souveraineté à cette initiative mondiale ». Le problème climatique ne pouvant, selon Linnett, qu’être réglé globalement, il faudrait un gouvernement mondial du climat qui pourrait étendre à tous les pays le marché du carbone, une affaire très rentable ! D’ailleurs, ajoute Linnett, les permis d’émission de carbone, accordés bien sur contre finances, « deviendraient la monnaie de réserve mondiale au même titre que l’or au XXème siècle. » Et il détaille :« l’Europe pourrait piloter le marché mondial des gaz à effet de serre… tout en acceptant le moment venu de renoncer à sa souveraineté ». Bref, on commence par priver les pays de leur souveraineté en en confiant la gestion à l’Europe, puis on passe au gouvernement mondial en la reprenant à l’Europe. Et de proposer à l’ONU pour commencer une World Environnement Agency qui serait dotée du pouvoir de créer des lois internationales. Quand on veut un gouvernement mondial tenu par les banques, il faut bien commencer par un bout. Pourquoi pas la gestion du stock mondial de CO2 ?

L’Imprécateur


[1] HadCRUT4 : Hadley Centre of the UK Meteorological office and the Climatic Research Unit (CRU) of the University of East Anglia.

[2] Nexus fait du décryptage scientifique de façon totalement indépendante : 0 publicité, 0 subvention, seulement les abonnements, assez chers il est vrai. Nexus, N° 118, septembre-octobre 2018.

[3] Linnett Simon, Trading emissions-Full Global Potential, The Social Market Foundation (Pour une fois ce n’est pas une fondation Soros ou Clinton, mais une fondation Rothschild Bank, pas pour se faire « un pognon de dingue », mais pour le bien social de l’Humanité, cela va de soi ! 

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