27 septembre 2018

Le Boeing de kaboul

Nous sommes dans l’avion d’une grande compagnie aérienne qui vient de l’escale de Kaboul avant de débarquer ses passagers sur un grand aéroport international à peu de distance de là.


Après le décollage, passées les montagnes et les risques de tirs missiles, nous nous établissons en croisière. Observons nos passagers.

Deux ou trois officiels « style ONU » en première classe, puis le contingent habituel de tatoués barbus en chaussures de trekking, casquette de base-ball vissée sur les yeux (!), guerriers d’opérette, gardiens d’ambassades aux check-points multiples, surveillants de clôtures ou de caméras.

Passons maintenant au reste des occupants de l’avion.

La faune volante

À première vue, une population homogène assez typée d’hommes au regard de braise (quoique souvent dévié, cloisonnement des vallées oblige) en tenue de jardinage et bonnet-tarte en feutre, et de femmes (généralement de moins de vingt ans) l’air abattu voire battues, encombrées de paquets d’enfants, un peu plus d’un par année au-delà de quatorze ans.

La rentrée des classes

Jusque-là, rien d’inhabituel sur ces destinations. Ah si, quand même ! Un invraisemblable grouillement d’enfants – disons une cinquantaine pour l’avion – une jeune femme seule n’en convoyant pas moins de… neuf !

Mais que se passe-t-il donc ? Une petite discussion avec le personnel de cabine nous donne la clef assez vite : nous sommes début septembre, et c’est tout simplement la « rentrée des classes » Mais où et pour qui ?

Cette fois, c’est le manifeste des passagers dont la lecture va se révéler aussi passionnante d’une étude de l’INED [1]. Figurez-vous que tout ce beau monde retourne en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Suède, ce que confirment les passeports apparents à l’entrée (on vous demande bien la carte d’embarquement à la porte de tous les avions du monde, mais là, les gens conservent à la main le passeport qu’ils ont montré au comptoir lors du dernier contrôle).

 
Les hôtesses des pays concernés me feront part de leur énervement au sujet d’une situation déjà source de polémiques en Europe : accueillis comme « réfugiés fuyant la guerre », bénéficiant des aides multiples que vous savez, rien ne leur interdit de retourner dès qu’ils le peuvent au pays ! C’est quand même plus sympathique de passer ses vacances chez soi, n’est-ce-pas ? On en profitera pour ramener un ou deux chérubins au titre de la famille élargie, les tests ADN étant considérés « stigmatisants » voire « traumatisants » par les gouvernements aux ordres des associations qu’ils subventionnent.

Certains de ces misérables finiront sans doute comme esclaves domestiques, mais ce n’est pas le souci de la Bienpensance.

Il y a une dizaine d’années, les Anglais se préoccupaient de ce que certains adultes aient profité de ces mois de congé pour aller rejoindre les rebelles qui attaquaient les troupes de Sa Majesté dans les montagnes avant de reprendre l’avion pour retrouver le confort des épiceries de Birmingham. Mais maintenant que les forces britanniques se sont retirées de la région, le souci a disparu. Et puis… on est passé en Europe à d’autres menaces, n’est-ce-pas ?

Avant, pouvait-on parler de « réfugiés »

 
Doit-on rappeler que, depuis l’aube de l’humanité, fuyaient la guerre femmes, enfants et vieilles personnes, dans la mesure où ils arrivaient à se déplacer.

Or si vous êtes un homme jeune et que vous n’aimez pas les Talibans, vous rejoignez l’armée gouvernementale Dans le cas contraire, ce seront les Talibans qui vous accueilleront. Pareil en Syrie ou en Irak. Toute autre option fait de vous un lâche ou un déserteur qui attend dans le confort de l’étranger « que la guerre finisse ». En clair, que vos compatriotes (ou d’autres !) aient fini de se faire tuer pour apporter la paix d’une façon ou d’une autre.

Le Chili fut ainsi peuplé de milliers d’émigrés français qui avaient fui la conscription et les tranchées de la Première Guerre Mondiale, comme le découvrirent les officiers de la « Jeanne-d’Arc » dans les années vingt, étonnés de ne pas voir se manifester la communauté française à l’escale de Valparaiso.

Mais cette évidence ne semble pas effleurer une seconde ceux qui ouvrent les portes de l’Europe à ceux qui, encore une fois, « fuient la guerre »…

La Californie

Un très fort contingent (près de cent cinquante) de ces personnes est en correspondance pour Los Angeles. Un pied-de-nez du gouvernement de cet État au Président Trump ? Le besoin des Américains de se faire pardonner leurs années de guerre ? Une immigration ancienne qui se nourrit désormais d’elle-même en aspirant tous les membres de la famille ?


D’une façon plus générale, ce sont les compagnies aériennes qui sont les vecteurs de ces nouvelles grandes invasions

 
Pour s’en persuader, il suffit, sur d’autres vols vers l’Australie, d’observer les groupes compacts de… « Subsahariens » (c’est comme ça qu’il faut les appeler désormais !) qui embarquent, l’air un peu perdu, et ces troupeaux de Syriens ou de Kurdes « évacués » (sur quels critères ?) qui ne divisent jamais leur groupe. C’est amusant quand l’ascenseur de l’aéroport n’a que 15 places, et qu’ils sont plus de 20 ! Ensuite en se promenant dans Melbourne comme je l’ai fait personnellement, on peut y voir dans une cour une soixantaine de jeunes africains se faire briefer. J’ai aussitôt reconnu « la Corne de l’Afrique », là où l’on trouve les plus « charmants » de ces messieurs comme vous le savez, spécialistes des colliers biologiques et de la couture familiale (je ne fais que suggérer, renseignez-vous). Eh bien là, à l’entrée de la cour en question, oh surprise ! (vu de mes yeux vu) une belle plaque en cuivre : « Francs-Maçons de Nouvelles-Galles du Sud » ! Voilà. Vous avez tout compris, j’espère.

Les consulats occidentaux complices

 
Tous ces braves gens sont aidés dans leur tourisme par des consulats complices, à la politique de visa généreuse (il paraît qu’il y a des quotas d’admission de l’ONU ou autres, quelle que soit la politique du gouvernement du moment). Certains arrivent donc ainsi à se faire payer des billets, échappant ainsi à ces embarcations de Méditerranée qu’on allège en jetant les femmes par-dessus bord (lu dans Libération il y a six ou sept ans, au fond d’un grand article mal relu où un Tunisien racontait son petit exode). Grâce aux personnels de ces consulats régulièrement condamnés pour trafic de visa, à la surreprésentation d’employés issus de l’enrichissement, et au militantisme certain (je les fréquente !) c’est un flot continu qui embarque dans les avions long-courriers…

Une dame ukrainienne de ma connaissance se rend à son Consulat et y voit la salle d’attente remplie à craquer de… enfin bon, vous me comprenez. Elle demande ce qui se passe. Les anciennes colonies ukrainiennes d’Afrique envers qui il faudrait se repentir ? – Non, pas du tout, juste les consignes de l’Europe. « Si vous voulez faire partie du club, il faut nous aider à en faire venir. »

Voilà ce que j’ai pu voir ces dernières années de part et d’autre dans le monde.

Le plan démoniaque de transfert de populations (le « Grand Remplacement ») mis en œuvre et planifié au plus haut niveau

Je voulais vous apporter mon témoignage.

Le plus tragique est que ceux qui le mettent en œuvre et en font la promotion chez nous, sacrifient leurs propres enfants à leur idéologie, tel le Moloch du bûcher de Carthage à qui les habitants apportaient leurs garçons et leurs filles.

Vincent Gojon
Source


[1] Institut National d’Études Démographiques.

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