08 juillet 2018

Les fiertés de Présipède


Comme vous l’aurez sûrement remarqué, l’horizon de notre cher petit Présipède tendrait, ces derniers temps, à s’obscurcir un peu. Oh, bien sûr, rien de méchant, juste quelques petits nuages éthérés, voyez vous, une petite baisse passagère de luminosité qui altère à peine la sérénité d’une atmosphère de début d’été quasi-caniculaire. Le petit hic, c’est dans l’ordre de la popularité qu’on le perçoit le mieux, la garçon perd sept points d’un coup ! On ne sait pas trop pourquoi, d’ailleurs, il faudrait creuser puisqu’après tout il accumule les succès -certes toujours plus ou moins bidonnés- et les satisfécits médiatiques lui tombent encore dans l’escarcelle comme aux temps flamboyants de Juin 2017. La SNCF termine, dans l’indifférence générale, sa grève à programmation digitale trimestrielle; sa traversée de la crise migrantesque se poursuit sans naufrage vu qu’il a choisi la voie tortueuse du compromis vaseux à visée humanitaro-européo-salvinienne et il s’apprête, à l’issue d’une marche des invertis-fiers-de-l’être discrètement patronnée par l’Elysée, à recaser la Mère Veil et son tendre époux au fond glorieux des entrailles du Panthéon:
-« En voiture Simone, entre ici avec ton cortège innombrable d’anges remboursés par la Sécu… »
Un vrai bonheur, surtout après les glorieuses incertitudes d’un football capricieux qui ouvre à la France bleu-foncée l’accès, tant espéré par tout un peuple de gogos-cuculs, aux quarts de finale de la Coupe du Monde.
Désormais il va monter, l’ami Macrouille, en première ligne de la bataille de baballe qui se joue au sein de l’Empire Poutinien. Comme promis par lui à Deschamps et à ses petits millionnaires à crampons, nous allons maintenant le voir exploiter à bloc le monstrueux espace communicatoire offert par l’invraisemblable retentissement du jeu de ballon rond. Dès à présent nous le verrons tirer le profit maximum d’une heureuse première victoire de phase-finale et surtout, le 6 Juillet prochain il s’emploiera, en plein milieu des tribunes du stade flambant-neuf de Nijni Novgorod, à apparaître comme le supporter le plus fervent de son équipe nationale. Il se murmure d’ailleurs qu’une querelle ferait rage parmi son staff marketing sur le point de savoir s’il conviendrait ou non, ce jour là, de lui badigeonner la gueule en bleu-blanc-rouge. Une petite marque discrète sur chaque joue, au moins… d’autant qu’aux dernières nouvelles il aurait refusé tout net de se laisser teindre la chevelure, pour l’occasion, aux couleurs de la Répupu, faut tout de même pas déconner, il y a des limites!
A partir de maintenant, en tout cas, il joue gros, Présipède! ¨Pour un politicard de cette acabit, une victoire en Coupe du Monde c’est plus important que n’importe quelle action d’éclat, style réformette des Chemins de Fer, c’est le Graal du Quinquennat. Souvenez vous de ce brave Chirac, le coup de boost des trois buts à zéro encaissés par les pauvres Brésiliens! Macrounette prendrait d’un coup une dimension héroïque assortie d’un énorme gain en termes de popularité. Il va tout faire, le mec! Il serait prêt à n’importe quoi, soudoyer les arbitres, coller de la mort-au-rat dans les bidons de l’adversaire, brûler dix-mille cierges devant l’autel de Saint Étienne -patron incontesté du foot franchouille- voire même user de sa nouvelle qualité de Chanoine de Latran pour intercéder directement auprès du Bon Dieu! Après tout, il s’est fait pote avec le Pape, non? Faut bien que ça serve à quelque chose ces conneries-là!

Et d’ailleurs, pour se fourrer dans les petits papiers du Saint Père, il a un truc le petit coquin à sa Bribri: il tient, à peu près à lui tout seul, une espèce de ligne conciliatrice dans la crise européenne dite « de l’immigration ». Entre les positions bisounoursiques d’états gauchiards tels que l’Espagne et le Portugal, prêts à ouvrir l’Union à tous les vents africains, et le bloc des pays désormais catalogués « populistes » de plus en plus nombreux et écoutés, qu’on le veuille ou non, vous trouvez nous, enfin je veux dire la Répupu Franchouille ou plus précisément son joli Président, protecteur de la chèvre et du chou, ainsi que de tous les LGBT et fiers de l’être.
Alors, lui son idée consiste, depuis le début du patacaisse, à inviter les « pays d’entrée » à créer des camps -attention, hein, pas Buchenwald, des centres d’accueil sympas- pour faire le tri entre ceux qu’il faut garder (à peu près tous) et les autres qu’on va retourner à l’envoyeur. Et comme d’après lui, la France ne fait pas partie desdits « pays d’entrée », enfin, pour le moment, le mec se préserve l’opinion publique tout en restant ferme sur le côté humanitariste des choses, Pays des Droidlom oblige. Il peut ainsi continuer à faire la leçon aux sales fachos de l’Italie. Ces derniers ferment leurs ports aux navires battant pavillon ONG, tout en accueillant quand même les vrais sauveteurs, comme ce cargo chargé d’une centaine de pauvres bougres qui se noyaient à la suite d’une mésentente entre les passeurs et les humanitaires. Pour Présipède, il ne faut pas faire comme ça, pas du tout: on laisse entrer le barlu, on engueule le capitaine qui a empêché les gardes-côtes libyens de faire leur boulot, et on fourre toute la cargaison dans un « hub » de tri sélectif. Et pas de problème pour le hub en question, on lui filera un peu de blé pour le construire aux frais de l’Union.
Alors, hein, vous voudriez qu’il dise quoi, le bon François à son Jésus? Ben oui: « ego te absolvo a peccatis tuis, Simona Veilam et avortementum, pederasticos LGBT compressis« . Comme ça, avec le coup du Chanoine de Latran en supplément de programme, c’est apotheosis macronibus. Grâce à M. et Mme. Macron et la France redevient, sinon la fille aînée de l’Église, rôle qui revient plutôt à l’Argentine malgré son jeune âge, tout au moins sa bonne copine plus ou moins fréquentable.
Et du coup, Macrouille nous fait passer les décisions foireuses du Conseil de l’Europe, pour un message de paix et d’amour… et tout va pour le mieux dans la meilleure des Unions possibles…sauf…

…Sauf quand même ce qui se passe du côté de chez la brave Angela, complètement dépassée par les évènements, quasiment foutue pourrait-on avancer sans trop de risque. Son ministre de l’Intérieur et principal allié électoral, Horst Seehofer (sieg heil !) une espèce de sale Bavarrois à qui ne manque que la moustache carrée, veut réaliser ce qu’il a promis dès le début: fermer les frontières à toute intrusion migrantesque de quelque nature qu’elle soit! Sauf qu’à cela, la dame Merkel à toujours répondu, nein, impossible, verboten, pas compatible avec position à moi! Cependant, le nazi en question le fera quand même, pas le genre à se déballonner! Du coup elle va se retrouver forcée de le sortir du gouvernement… et par voie de conséquence elle perdra sa majorité, son boulot de chancelière, tout quoi, adieu veaux, vaches, cochons, couvées, les carottes sont cuites! La grosse ne tardera pas à rentrer à la maison…le seul qui s’en inquiète sincèrement c’est M. Merkel, il avait tellement la belle vie, ce pauvre mesquin!

Ainsi donc, voyez vous, nous ne manquerons pas de grain à moudre, ces prochains-jours, surtout que nous bénéficions désormais des nouvelles aventures de Redoine Faïd, lequel nous refait le coup de la belle! Un grand spécialiste de l’évasion, criminel notoire gentiment condamné à vingt-cinq ans, ça peut rencontrer ses potes au parloir sans surveillance particulière, comprenez vous, c’est Mme. Taubirat d’égout qui l’avait dit! Mais ne vous en faites pas, Simone git au Panthéon, le mot « race » est rayé de la Constitution et les passages piétons arborent désormais les joyeusetés multicolores de nos amis homosexuels, comme quoi leurs fiertés pédestres (j’ai bien dit, n’est-ce pas?) sont aussi celles de nos bons gouvernants, Présipède en tête.
La vie est belle, non? Qu’est-ce qu’il voudrait de plus, le populo?

Amitiés à tous, à la semaine prochaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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