26 juin 2018

Arrivée massive de migrants en France après les élections européennes


C'était inévitable: les trajectoires pro-européennes de Macron et anti-européennes de Salvini devaient inévitablement se croiser et se percuter. Un premier carambolage a eu lieu voici 15 jours quand l'Italie a refusé d'accueillir un bateau de migrants (qui aurait pu les décharger en Tunisie, port le plus proche). A ce moment là, l'Italie avait déjà exigé des excuses de la France pour les propos de Macron condamnant la péninsule.

L'affaire s'était calmée, on ne sait trop comment d'ailleurs.

La semaine passée, un second carambolage a eu lieu, et cette fois plus de retour possible. Parlant de l'Italie, Macron avait dénoncé "la lèpre" nationaliste qui monte en Europe...

Genre: "Tiens, les Macaronis, prenez ça dans la tête"...

La semaine passée les choses ont dégénéré à Bruxelles, voyez cette déclaration de Matteo Salvini à propos de "l'arrogance" d'Emmanuel Macron:

"La France veut transformer l'Italie en camp de réfugiés pour toute l'Europe tout en nous donnant quelques pièces de pourboire. Ca ne se passera pas comme cela... Dans ce cas, pourquoi il refoule les migrants à Vintimille ?

650.000 arrivées en 4 ans sur les côtes italiennes, 430.000 demandes d'asile, 170.000 migrants installés dans des hôtels, appartements et immeubles nous coûtent 5 milliards d'euros.

Si pour le président Macron ceci n'est pas un problème, nous l'invitons à cesser ses insultes et montrer sa générosité en ouvrant les ports français.

Nous en Italie, nous sommes peut-être des lépreux populistes, mais moi les leçons je les prends de celui qui ouvre ses ports. La France risque de devenir notre ennemi No1".

"Off the record" dans son équipe, le ministre de l'Intérieur va plus loin, et traite le président français de tantouze et d'autres amabilités que la bienséance m'interdit de répéter ici, mais qui, curieusement, a été parfaitement illustrée par le concert électro à l'Elysée où Macron a été vu en compagnie d'une bande de travestis du Bois de Boulogne et d'une séries de clones de Conchita Wurst, la "travlo" femme à barbe de l'Eurovision.

Comme si Macron avait voulu donner raison, sans le faire exprès, à Salvini...

D'un côté nous avons Salvini, droit comme un i, prêt à jeter à la mer tout migrant, de l'autre nous avons Macron et sa bande travestis avec des plumes dans les fesses chantant sur le perron de l'Elysée...

Bref, le torchon brûle entre la France et l'Italie...

Salvini protège les Italiens, Macron veut faire venir les migrants mais se heurte au risque de faire gagner la droite aux élections européennes...

Du coup, il temporise...

Attendez-vous à une arrivée massive de migrants en France après les élections européennes.

Les diplomates auront beau essayer d'arrondir les angles, les deux gouvernements s'éloignent l'un de l'autre comme jamais, et ne sont pas près de se reconcilier, d'autant que Macron à compris la lecçon: s'il ouvre les frontières, cela ne fera que renforcer la droite et les identitaires.

Du coup, dans ce bras de fer au sein de l'Union Européenne, Macron pense que faire front avec Angela Merkel lui suffit pour que les "lépreux" (lire: Hongrois, Tchèques, Slovènes, etc.) se couchent comme des caniches.

Mauvais calcul, car Angela Merkel a été personnellement désavouée par son propre ministre de l'Intérieur, sans parler des manifestations permanentes des citoyens en Allemagne contre sa politique stupide.

Mais, buté, Macron a remis la punition financière sur le tapis: faire payer tout pays qui refuse d'accepter des migrants !!!

"Macron favorable à des sanctions financières contre les pays de l'UE qui refusent d'accueillir les migrants" a titré l'AFP...

Wouaaa !!!

Quel mépris aux volontés des peuples italien, hongrois, slovène, etc.

Ce sont des gueux, des manants, des sans-dents, des va-nu-pieds !

Qu'on les jette dans un cachot... Le Point n'a-t-il d'ailleurs pas titré à propos du nouveau gouvernement italien "Les Charlots" ???

Et je reviens à mon papier (voir plus bas dans cette page) : il importe de respecter le contrat qui a vendu l'Europe en échange du pétrole saoudien.

D'ailleurs, voici un indice chez vous. Après que l'Arabie Saoudite ait prêté des milliards à la France de Mitterrand, pouf, sortait de la manche des médias quelque mois plus tard le fameux pins "Touche pas à mon pote".

Un autre indice que j'avais donné à l'époque sur la radio Ici et Maintenant, à propos des messages de l'ambassade américaine révélés par Wikipedia: Washington exigeait de ses diplomates à Paris qu'ils aident les jeunes beurs à passer partout dans les médias français. Me souviens même d'avoir donné le numéro de téléphone français du diplomate concerné à l'antenne.

Bref, l'Europe a été vendue, et sans réaction des peuples, d'ici 20 ans, on aura la république islamique de France, celle d'Allemagne, celle d'Angleterre (sa situation est pire que celle de la France), etc.

Il ne restera plus qu'à émigrer en Hongrie, Slovènie ou en Tchécoslovaquie. Les Saoudiens pourront se frotter les mains: le contrat aura été respecté jusqu'au bout. D'ailleurs François Hollande l'a déclaré aux deux journalistes du Monde: "la France sera partitionnée".

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