08 avril 2018

False flag en Syrie: comme prévu

 
Décidément, ce scénario est cousu de fil blanc. Il y a 3 semaines, la Russie a prévenu que les islamistes à La Ghouta étaient en train de préparer une attaque chimique sous fausse bannière afin de recevoir une assistance aérienne de la part de leurs sauveurs occidentaux et espérer ne pas perdre définitivement leurs derniers bastions. Eh bien la mise en œuvre de ce plan n'a pas tardé puisque les casques blancs, dont on connaît la complicité avec les groupes armés les plus radicaux en Syrie, viennent d'accuser le gouvernement syrien d'une attaque chimique.

Évidemment, Trump en profite pour repartir au quart de tour et promet des représailles accusant Obama de ne pas avoir frappé Damas en 2013 lors de la première attaque sous fausse bannière des groupes islamistes. On peine à croire que Trump est aussi naïf. Le plus probable est que les États-Unis ont activement œuvré dans ce sens. Ils ne leur manquait plus que ça pour pouvoir lancer des frappes sur le gouvernement syrien. Connaissant sa propension à réagir rapidement sur un coup de tête, on peut malheureusement craindre une riposte inconsidérée des États-Unis sur Damas. Si c'était le cas, rappelons que le Royaume Uni et la France sont totalement allignés sur cette ligne dure et ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à frapper en cas d'attaque chimique.

Le scénario était donc tout préparé depuis plusieurs semaines. La situation pourrait très vite dégénérer. La Russie a d'ores et déjà prévenu les américains de ne pas se lancer dans des frappes sur la base de faux prétextes: «Il faut une fois de plus mettre en garde qu'une intervention militaire sous des prétextes fabriqués, en Syrie, où à la demande du gouvernement légitime sont déployés des militaires russes, est absolument inacceptable et peut entraîner les conséquences les plus graves».
Fawkes
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Le Président américain a déclaré que les personnes qui auraient commis une soi-disant attaque chimique dans la Ghouta orientale, en Syrie, le 7 avril, «payeront cher».
 
Sur son compte Twitter, Donald Trump a dénoncé une prétendue attaque chimique en Syrie et a écrit que les responsables devraient en payer le prix.

«De nombreux morts, y compris des femmes et des enfants, dans une attaque chimique insensée en Syrie. La zone des atrocités est bouclée et encerclée par l’armée syrienne, la rendant complètement inaccessible au monde extérieur. Le Président Poutine, la Russie et l’Iran sont responsables pour soutenir l’animal Assad. Un lourd prix…», a écrit le Président américain sur son compte Twitter.

​Le groupe de l'opposition radicale Jaych al-Islam a accusé les forces gouvernementales d'avoir eu recours samedi à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Les États-Unis se sont alignés sur ces accusations.

La presse syrienne affirme de son côté qu’une telle attaque n’a pas eu lieu et accuse l'opposition djihadiste de diffuser de fausses informations pour tenter de ralentir la progression des forces gouvernementales.

Moscou dément pour sa part les accusations sur l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne à Douma.
Source

Fawkes: C'était il y a 2 semaines.

 

Comme d'habitude, les médias de propagande sont là pour servir la soupe et préfèrent croire les allégations de groupes terroristes...
Il faut s'attendre à une avalanche de propagande va-t-en-guerre hexagonale dans les prochains jours.


 

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