Une nation : traumatismes, erreurs et oublis
« L’oubli, et je dirai même l’erreur historique, sont un facteur essentiel de la création d’une nation car l’unité se fait toujours brutalement. Pour que tous les citoyens d’une nation aient quelque chose en commun il faut qu’ils aient oublié bien des choses de leurs origines. » La conférence d’Ernest Renan en 1882 à la Sorbonne sur l’idée de nation concluait sur la nécessité de renouveler tous les jours le mythe national qui fonde la loyauté des individus à un Etat. C’était au lendemain de la perte de l’Alsace et de la Lorraine au début de la IIIème République.
Une équipe transdisciplinaire élabore un modèle expérimental autour des attentats à Paris du 13 novembre 2015. Ce programme de recherche s’étalera sur douze ans. Il fait appel à des témoignages filmés de mille personnes auprès de l’INA ou du CPAD (département images du ministère de la Défense) ainsi que sur le suivi du fonctionnement cognitif de deux cents blessés psychiques. Les éléments iconographiques recueillis seront versés au patrimoine national. Parallèlement, le CREDOC, centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie cherchera à déterminer par des enquêtes réalisées tous les six mois l’évolution du souvenir du 13 novembre dans la population. Enfin un dernier volet s’intéresse à réaliser une analyse sémantique dans les médias et les réseaux sociaux des termes employés pour en parler.
L’un des maîtres d’œuvre de cette étude est un neuropsychologue, directeur d’une unité INSERM à Caen, qui s’intéresse aux interactions entre mémoire collective et individuelle. Le second est historien. Ils ont tous deux signé un ouvrage paru en septembre 2017, Ma mémoire et les autres. D’ores et déjà, il a été relevé une distorsion dans la mémoire collective et individuelle. La marche des Présidents et des chefs d’Etats est située comme ayant eu lieu après novembre alors qu’elle a eu lieu en janvier. Seul a persisté le souvenir du Bataclan alors que se sont effacés ceux du Stade de France et des terrasses des cafés. Le massacre d’un ensemble de jeunes gens, venus assister à un concert, confinés dans un lieu fermé sans grande possibilité de s’échapper, a eu évidemment plus d’impact affectif qu’un tir de mitraillettes sur des personnes isolées. Le grand cirque qui se voulait empreint de solennité organisé par un Hollande en quête d’adhésion à son manque de leadership après l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo a aussi frappé les esprits par sa mise en scène emphatique. Sa grandiloquence a estompé son motif, la ‘défense de la liberté d’expression’. Cet oubli délivre la preuve que la notion de l’expression libre est une abstraction qui ne rentre en résonnance avec aucune réalité psychique individuelle ni collective. Ce traumatisme social a été pris comme une opportunité pour l’étude des confections de légendes nationales. Son efficacité paraîtra sans doute minime, les salles de concert ne sont pas désertées depuis lors, alors que le Mondial de football remporté en 1998 continue à faire vibrer des centaines de milliers de citoyens français en âge de l’avoir vécu, résidants des banlieues déshéritées et enclavées y compris.
Nous sommes encore ici dans la fascination du fonctionnement cérébral, décortiqué dans sa dimension ‘inter-cérébrale’, socio-historique. L’inter-cérébralité ne résulte sans doute pas d’une activité spontanée, elle est orientée. Les interventions de centres organisés comme les diffuseurs d’images qui ont une force de pénétration sur un « marché » étendu de cerveaux sans défense se font dans un sens précis. Le souvenir consolidé a besoin de rappels, et la répétition de certaines séquences, aux dépens d’autres esquivées, n’est jamais innocente. Cette étude nous apprendra au mieux, au travers de son quatrième volet, ce que nous savions déjà, que la sémantique circule à partir des médias pour y retourner selon une parfaite circularité. Un événement fréquemment cité dans des circonstances qui en font un fait saillant sera retenu dans les mémoires individuelles qui y sont sans cesse exposées et activées. Autrement dit, le tu est insu et le rappel incessant donne une forme au contenu de la mémoire.
« L’oubli, et je dirai même l’erreur historique, sont un facteur essentiel de la création d’une nation car l’unité se fait toujours brutalement. Pour que tous les citoyens d’une nation aient quelque chose en commun il faut qu’ils aient oublié bien des choses de leurs origines. » La conférence d’Ernest Renan en 1882 à la Sorbonne sur l’idée de nation concluait sur la nécessité de renouveler tous les jours le mythe national qui fonde la loyauté des individus à un Etat. C’était au lendemain de la perte de l’Alsace et de la Lorraine au début de la IIIème République.
Une équipe transdisciplinaire élabore un modèle expérimental autour des attentats à Paris du 13 novembre 2015. Ce programme de recherche s’étalera sur douze ans. Il fait appel à des témoignages filmés de mille personnes auprès de l’INA ou du CPAD (département images du ministère de la Défense) ainsi que sur le suivi du fonctionnement cognitif de deux cents blessés psychiques. Les éléments iconographiques recueillis seront versés au patrimoine national. Parallèlement, le CREDOC, centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie cherchera à déterminer par des enquêtes réalisées tous les six mois l’évolution du souvenir du 13 novembre dans la population. Enfin un dernier volet s’intéresse à réaliser une analyse sémantique dans les médias et les réseaux sociaux des termes employés pour en parler.
L’un des maîtres d’œuvre de cette étude est un neuropsychologue, directeur d’une unité INSERM à Caen, qui s’intéresse aux interactions entre mémoire collective et individuelle. Le second est historien. Ils ont tous deux signé un ouvrage paru en septembre 2017, Ma mémoire et les autres. D’ores et déjà, il a été relevé une distorsion dans la mémoire collective et individuelle. La marche des Présidents et des chefs d’Etats est située comme ayant eu lieu après novembre alors qu’elle a eu lieu en janvier. Seul a persisté le souvenir du Bataclan alors que se sont effacés ceux du Stade de France et des terrasses des cafés. Le massacre d’un ensemble de jeunes gens, venus assister à un concert, confinés dans un lieu fermé sans grande possibilité de s’échapper, a eu évidemment plus d’impact affectif qu’un tir de mitraillettes sur des personnes isolées. Le grand cirque qui se voulait empreint de solennité organisé par un Hollande en quête d’adhésion à son manque de leadership après l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo a aussi frappé les esprits par sa mise en scène emphatique. Sa grandiloquence a estompé son motif, la ‘défense de la liberté d’expression’. Cet oubli délivre la preuve que la notion de l’expression libre est une abstraction qui ne rentre en résonnance avec aucune réalité psychique individuelle ni collective. Ce traumatisme social a été pris comme une opportunité pour l’étude des confections de légendes nationales. Son efficacité paraîtra sans doute minime, les salles de concert ne sont pas désertées depuis lors, alors que le Mondial de football remporté en 1998 continue à faire vibrer des centaines de milliers de citoyens français en âge de l’avoir vécu, résidants des banlieues déshéritées et enclavées y compris.
Nous sommes encore ici dans la fascination du fonctionnement cérébral, décortiqué dans sa dimension ‘inter-cérébrale’, socio-historique. L’inter-cérébralité ne résulte sans doute pas d’une activité spontanée, elle est orientée. Les interventions de centres organisés comme les diffuseurs d’images qui ont une force de pénétration sur un « marché » étendu de cerveaux sans défense se font dans un sens précis. Le souvenir consolidé a besoin de rappels, et la répétition de certaines séquences, aux dépens d’autres esquivées, n’est jamais innocente. Cette étude nous apprendra au mieux, au travers de son quatrième volet, ce que nous savions déjà, que la sémantique circule à partir des médias pour y retourner selon une parfaite circularité. Un événement fréquemment cité dans des circonstances qui en font un fait saillant sera retenu dans les mémoires individuelles qui y sont sans cesse exposées et activées. Autrement dit, le tu est insu et le rappel incessant donne une forme au contenu de la mémoire.
La mémoire fascine
René Thom l’avait judicieusement remarqué lors de l’un de ses entretiens. (*) La recherche, surtout en biologie, se contente d’exploiter les outils mis à sa disposition dans un déploiement infini de résultats qui ne répondent à aucune question préétablie. ‘On ne peut observer que ce dont on a le concept préalable’. C’est bien l’équipement, le matériel qui détermine l’expérience et non une théorie sous-jacente.
Certains espèrent encore comprendre le fonctionnement cérébral par la visualisation en temps réel des débits vasculaires qui augmentent lors de l’activation de territoires de l’encéphale. Une hausse du flux vasculaire est repérable grâce à une modification thermique locale infinitésimale ou par la variation de la densité de matière générée par une plus haute concentration locale en molécules d’eau. L’appareillage existe, l’IRM fonctionnelle, les sujets cobayes ainsi que les psychologues cliniciens qui établissent des protocoles où l’individu est stimulé par l’évocation verbale, la présentation d’images ou même électriquement de manière transcranienne par application d’un courant ou d’un choc ou par implantation de microélectrodes. La localisation d’aires cérébrales n’a pas été jusqu’ici d’un grand secours pour une plus ample connaissance du cerveau et son corollaire, d’une manipulation de son fonctionnement. La complexité des connexions neuronales, leur plasticité, l’existence de circuits qui se projettent loin du corps cellulaire émetteur, dépassant son territoire d’origine, les courants à rebours échappent à ce niveau de résolution grossier.
La mémoire, dite à long terme est subdivisée en plusieurs unités fonctionnelles sans être pour autant séparées dans des compartiments anatomiques distincts. Elle fascine. La mémoire périodique enregistre les souvenirs biographiques, la sémantique concerne les faits et les concepts tandis que la procédurale est spécialisée dans les automatismes. Au fil du temps, la biographique verse ses données dans la sémantique et celle-ci transmet ses acquis à la procédurale.
Les guerres d’extermination menées par l’Occident ont conduit à s’intéresser aux syndromes de stress post traumatiques, ne serait-ce qu’en raison du coût des traitements des soldats revenus de l’enfer infligé aux pays agressés. Il a été compris comment l’intensité émotive d’un événement conduit à l’efficacité de sa mémorisation. Egalement que les faits revécus étaient en réalité reconstruits plutôt que restitués. Un immense champ s’est ouvert qui pose la question du substrat fonctionnel et moléculaire de la constitution du souvenir et de sa pérennisation. Le sommeil est certes un moment clé pour l’organisation du tri parmi les souvenirs à conserver. Trop court et de mauvaise qualité, les acquisitions et leur stockage se font moins bien.
La Zeta, c’est béta
Il y a plus de dix ans, il avait été observé que l’inhibition d’une certaine enzyme, une kinase dite M zeta avait la capacité d’effacer des souvenirs enregistrés durant un jour jusqu’à un mois chez l’animal de laboratoire. C’était en 2007, Todd Sacktor, chercheur au Suny Downstate Medical Center à New York, avait réussi à effacer le souvenir d’odeurs désagréables chez le rat. D’autres modèles murins furent ensuite développés. L’absorption d’eau sucrée est accompagnée d’une punition, d’un choc électrique ou de la provocation d’une nausée, ou encore une récompense.
Les psychologues comportementalistes savent éduquer les rats dans ce sens. La manipulation avait requis la collaboration du Suny Downstate aux Usa et de l’Institut Weizmann à Rehovot. Deux heures après l’injection d’une molécule qui empêche le fonctionnement de l’enzyme, les rats avaient perdu la mémoire de l’association dûment apprise de l’eau sucrée aussi bien avec la pénalité qu’avec la récompense. Cette PKMzeta représente 0,02% des protéines figurées dans le Système nerveux central. Une autre enzyme beaucoup plus abondante, 2 à 4% des protéines du cerveau, une CAM kinase II avait été défendue comme un élément clé de l’induction de la mémoire sans le type de preuve expérimentale apportée pour le rôle de la PKMzeta. Elie Wiezel, s’adressant à son coreligionnaire Sacktor, avait écrit à l’époque un éditorial dans le New York Times. Il s’interrogeait sur les conséquences éthiques de l’application d’une telle découverte. Vider les mémoires d’expériences traumatisantes, réellement vécues ou simplement vécues dans l’imaginaire par la transmission orale, pourrait porter une atteinte mortelle au capital du sionisme politique. Partant de l’idée que la douleur chronique résulterait plus du souvenir d’une douleur ancienne (douleur du membre fantôme, fibromyalgie) que d’un processus actuel, des équipes financées par Astra Zeneca se sont lancées sur la piste d’une molécule inhibitrice sélective de la fameuse PKMzeta agissant sur les neurones de la douleur, sans succès apparemment.
Des recherches ultérieures menées par deux équipes indépendantes, l’une à Baltimore de l’Université John Hopkins, l’autre de l’UCSF à San Francisco, ont mis en évidence que des lignées de souris déplétées du gène codant pour la PKMzeta avaient une capacité de mémorisation tout à fait normale, indiquant l’existence de processus autres et en tous les cas plus complexes pour la constitution et le maintien de la mémoire à long terme. En l’absence de cette fameuse PKMzeta, le cerveau est indemne d’anomalie anatomique, le nombre et l’aspect des synapses est normal. De même, au niveau du comportement, la présence de la PKMzeta n’est pas nécessaire pour la mémorisation à long terme.
Il était fort improbable qu’une fonction aussi élevée et complexe que la mémoire à long terme fût sous la dépendance d’une seule protéine. L’apprenti en biologie comprend assez vite que les mécanismes de régulation de fonctions nobles ou vitales mettent en jeu des processus avec des circuits à plusieurs entrées et plusieurs sorties, très amortis et capables de déjouer un defect par l’emploi de circuits de compensation.
La science, et peut-être surtout elle, n’est pas imperméable aux arguments d’autorité. Il a bien fallu plusieurs années pour qu’une démarche de réfutation fût menée et que soit démontée l’importance d’une protéine montée en épingle.
La mémoire est un virus
La protéine Arc est connue depuis une quinzaine d’années. Des souris ayant perdu ou n’ayant jamais eu l’expression de cette protéine sont incapables de mémoriser une donnée plus de 24 heures, par perte de plasticité neuronale. Tôt dans la vie, le cerveau dispose d’une fenêtre temporelle au cours de laquelle il absorbe, telle une éponge, connaissances et compétences. Chez les souris sans Arc, c’est comme si cette fenêtre ne s’était jamais ouverte.
L’intérêt porté à cette protéine fut stimulé quand Sheperd de l’Université de l’Utah qui l’avait étudiée et s’en était détourné a observé sa capacité à former un auto-assemblage à partir de plusieurs copies. La structure spatiale obtenue est celle d’un polyèdre régulier convexe, évoquant une capsule lunaire mais plus encore une capside virale. Les virus ne sont en effet que du matériel ARN ou ADN protégé dans une enveloppe résistante et capable de pénétrer les cellules d’un hôte pour détourner son métabolisme et se multiplier. Ils consacrent une partie de leur génome au codage de leurs protéines de structures, à la fois revêtement protecteur et véhicules de transport. Des études se sont penchées pour mettre au point des modèles numériques de l’auto-assemblage des protéines des virus en particulier l’HIV intégrant les contraintes du milieu, la rigidité des membranes.
En effet, la protéine Arc présente des structures voisines de celles des capsides virales.
Mais plus encore, assemblée sous forme capsoïdale, elle est capable de stocker du mRNA et d’assurer le transport du matériel génétique d’un neurone à l’autre. Stimulés de façon adéquate, des neurones synthétisent des copies nombreuses d’Arc bientôt assemblées en vaisseau spatial qui va délivrer sa cargaison de mRNA à un neurone voisin. Cette publication princeps dans Cell met en évidence pour la première fois le comportement d’une protéine de mammifère semblable à celui d’un micro-organisme et utilisée pour une communication intercellulaire. Dans le laboratoire de recherche de Vivian Budnik au MIT, il a été vu qu’une protéine analogue à l’Arc est responsable chez la mouche du transport de mRNA depuis un neurone vers le muscle effecteur.
Les biologistes qui font le catalogue de l’évolution des génomes estiment qu’une contamination (durable) du cerveau des mammifères par un proto-virus à RNA, un ancêtre des rétrovirus de la lignée de l’HIV, serait survenue il y a 350 à 400 millions d’années.
Infection heureuse car cet ajout aurait permis la mémoire à long terme.
Un virus, vraiment ? Ce n’est que de l’emballage !
Câblage complexe, remaniement permanent avec perpétuation d’acquis cognitifs évolutifs, toute cette vie structurale et infra-structurale nous aide à penser notre réel au moyen d’analogies. La forme d’encapsulage la plus économique énergétiquement s’approche de la forme sphérique. L’icosaèdre figure le polyèdre convexe avec le plus de faces possibles (20 faces), on le retrouve dans des structures cristallines minérales et la capside de l’herpès virus. Le codage de telles briques sera donc assez universel.
Repérer cette forme dans des manifestations de vie aussi différentes que les précurseurs des virus ARN et la communication inter-neuronale indique une ubiquité qui n’est pas obligatoirement une filiation généalogique.
Des méthodes très simples sans recours à une chimie ni manipulation électro-implantée parviennent à atténuer grandement les souvenirs accompagnés de peur. Un travail suédois montre qu’il faut un délai de consolidation de souvenir. Une intervention rapide après un traumatisme, rassurante, est capable de vider le stimulus de sa charge émotionnelle.
Le traitement du stress post-traumatique repose sur une thérapie d’exposition répétée au motif déclencheur de l’angoisse. Une extinction de la composante émotionnelle de la mémoire de l’événement est alors obtenue. Le souvenir persiste mais plus son affect.
A Gaza, les enfants sont enfermés dans une prison à vie, coupables seulement d’être nés Palestiniens. Ils ne sont pas allés de leur plein gré dans une salle de spectacle. Ils n’ont aucun abri où se dissimuler quand fondent sur eux les bombes au phosphore et les obus à fragmentation. Ils ne peuvent attendre un secours de quiconque car ils savent que tout le monde assiste impuissant à leur détresse.
Combien d’heures de face à face thérapeutique avec un enfant afghan ou palestinien, devenu plus tard adolescent ou jeune adulte, faut-il pour effacer les traumatismes qu’ils ont vécus depuis toujours ? Quelle thérapie sinon se fier à un Absolu qui excède toute grandeur et qui n’est que Compassion ?
Quelle légende nationale traumatique confectionneront-ils pour les générations suivantes ? Et selon quels circuits sémantiques se diront-ils la lâcheté des observateurs impassibles ? Pour seule parure et seule défense, ils ont une langue.
Quant à la France vassale, quelle ridicule idée de vouloir maintenant se tricoter une posture de victime traumatisée !
« Rome, malgré tous ses attributs brutaux, ne dominera pas une seconde fois le monde. Je suis l’un des habitants des faubourgs de Rome, je regarde avec ironie passer l’empereur, et je poursuis mon récit » (Mahmoud Darwish. La Palestine comme métaphore, Actes Sud, 1997.)
Badia Benjelloun
Note
(*) Prédire n’est pas expliquer, René Thom, Champs sciences, Flammarion, février 2009
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