L’ONG, qui milite contre les pesticides, a compilé des données de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la période 2012-2016 et a retenu 19 fruits et 33 légumes consommés en France pour lesquels les échantillons sont représentatifs.
Résultat : 72,6 % des échantillons de fruits présentent des résidus de pesticides quantifiés, c’est-à-dire dont la quantité peut être mesurée. Dans le cas des légumes, ce chiffre tombe à 41,1 %.
“On s’attendait à trouver des résidus de pesticides” dans des aliments issus de l’agriculture conventionnelle, a expliqué le directeur de l’ONG, François Veillerette, lors d’une conférence de presse. “Mais l’intérêt est d’avoir le détail sur une période assez longue”, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, explique-t-il.
Quel enseignement tirer de ce rapport ? “Tout n’est pas à loger à la même enseigne”, constate François Veillerette : parmi les fruits, le pourcentage d’échantillons le plus élevé présentant des traces de pesticides concerne le raisin (89 %), devant les clémentines/mandarines (88,4 %) et les cerises (87,7 %). La pomme, le fruit le plus consommé en France, n’arrive qu’en huitième position (79,7 %).
Ces écarts s’expliquent par “les différences de sensibilité des cultures”, le raisin par exemple étant particulièrement sensibles aux maladies, indique M. Veillerette.
Parmi les légumes, les échantillons de céleri branche sont ceux présentant les traces les plus importantes de pesticides (84,6 %), devant les herbes fraîches, hors persil, ciboulette et basilic (74,5 %) et les endives (72,7 %). Les pommes de terre arrivent à la septième place (57,9 %) et les tomates à la 13e (48,9 %).
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