24 décembre 2017

Folie aux US : feu vert pour la conception de virus mortels !



Washington a approuvé le financement de la recherche en laboratoire impliquant le développement de virus pandémiques mortels. Une décision complètement folle.
 

Les Instituts américains de la "santé" (National Institutes of Health ou NIH), qui sont des institutions gouvernementales, ont mis fin à un moratoire qui interdisait depuis 2014 tout financement dans la recherche des moyens de conception de virus mortels. La réouverture de ces expériences à haut risque pour les populations, concerne officiellement trois maladies en particulier : le virus de la grippe, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Le financement de tels projets doit permettre aux scientifiques de mieux comprendre ces virus avant qu'ils n'apparaissent. « C'est important pour nous aider à identifier, comprendre et développer des stratégies et des réactions efficaces contre les agents pathogènes qui évoluent rapidement et constituent une menace pour la santé publique », explique Francis Collins, directeur du NIH, dans un communiqué.

Mais la nature des expérimentations inquiète. En effet, il s'agit de manipuler génétiquement des virus pour les rendre plus contagieux et mortels encore. Ce type de recherches, avec droit de regard des militaires, a déjà fait des dégâts, d'où le moratoire de 2014. Les « Centers for Disease Control and Prevention » avaient accidentellement exposé 75 travailleurs à l'Anthrax – la maladie du charbon – car ils n'avaient pas rigoureusement suivi le protocole. Au même moment, des fioles du virus de la variole ont été trouvées dans une boîte en carton dans un réfrigérateur non sécurisé sur le campus à Bethesda, Maryland. « Nous avons la responsabilité de veiller à ce que la recherche avec des agents infectieux soit menée de manière responsable, et que nous tenions compte des risques potentiels de bioprotection et de biosécurité associés à cette recherche », a déclaré M. Collins, tout exposant sa conscience du danger d'« une source potentielle de future pandémie ».

Une décision aberrante

De nombreux chercheurs fous saluent la résolution. « De telles études aident les scientifiques à mieux comprendre comment fonctionnent des organismes dangereux, avec l'ultime but de les arrêter », explique Tom Frieden – directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et de l'initiative « Resolve to Save Lives » – à CNN. Certains font valoir que les erreurs du passé serviraient de leçon. « Il y a eu des examens plus approfondis des laboratoires travaillant dans ce domaine, ce qui peut mener à une culture de sécurité encore plus robuste. Mais je crains également que le moratoire ait retardé des recherches vitales », estime Samuel Stanley, président du National Science Advisory Board for Biosecurity (NSABB), à Trust My Science. « Je pense que la nature est le bioterroriste ultime et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garder une longueur d'avance. »

D'autres s'inquiètent de la menace que représentent de telles expériences pour des millions de personnes si des germes s'échappent du laboratoire, comme cela s'est déjà produit dans le passé. Ils s'alarment de la puissance d'une telle arme biologique dans les mains d'irresponsables. Michael Osterholm – directeur du Centre de recherches sur les maladies infectieuses de l'Université du Minnesota – s'interroge sur la façon dont les détails de ce travail seront communiqués au grand public. Il affirme, sur Business Insider, que la publication de ce genre d'informations comporte d'importants risques sécuritaires. Il prend l'exemple d'Ebola – qui ne se transmet actuellement que par un contact direct avec des liquides corporels infectés – et suggère : « Si une étude avait trouvé le moyen de modifier génétiquement le virus pour qu'il devienne pathogène dans l'air, je n'aimerais pas que le public ait un plan directeur sur la façon de le faire. »
Héloïse Pons
D'après http://www.lepoint.fr/sante/faut-il-s-inquieter-du-feu-vert-americain-a-la-conception-de-virus-mortels-24-12-2017-2182279_40.php
Ce sont les militaires qui tirent les ficelles en sous-main, c'est un peu comme si on décidait de fabriquer la bombe atomiques afin de voir les dégâts qu'elle pourrait produire : Hiroshima et Nagasaki... et qu'ensuite on cherchait une méthode pour s'en prémunir : rien à ce jour !
Les USA sont devenus fous, plus personne aux commandes, chacun pour soi et le dollar pour tous...

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