Les épidémies de tuberculose ravagent l'Ukraine depuis 1995, le bilan présenté en 2016 par l'Organisation mondiale de la santé fait état de 100 personnes sur 100.000 affectées par cette maladie, notamment dans le sud du pays, et ce malgré tous les efforts entrepris dans ce domaine ainsi qu'une aide internationale importante. Aujourd'hui, dans le contexte du régime ukrainien sans visa avec l'Union européenne, ce problème acquiert une dimension encore plus importante. En effet, selon les médias plus de 440.000 Ukrainiens se sont rendus en Europe dès la première semaine suivant la mise en place de ce régime autorisant la libre circulation des personnes.
Le ministère ukrainien de l'Intérieur relate également qu'au moins cinq millions de ressortissants ukrainiens travaillent actuellement à l'étranger dans des pays tels que la Pologne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Russie et l'Allemagne. Parmi les personnes souhaitant rejoindre l'Europe pour y trouver du travail, on retrouve souvent des couches socialement fragilisées et, donc, potentiellement plus touchées par cette maladie. Par conséquent, tout ceci augmente le risque de propagation de cette maladie, oubliée en Europe depuis le début du XXe siècle.
Ainsi, selon l'OMS, en 2015 ce sont 35.304 personnes qui ont été atteintes par la tuberculose en Ukraine contre seulement 4.788 cas déclarés en France, ce qui représente sur une échelle de 100.000 personnes 78 cas en Ukraine contre 7,5 en France.
«L'Ukraine doit faire particulièrement attention à la tuberculose puisque c'est un sujet très douloureux pour l'Europe. Je parle de la sécurité globale et de la propagation de cette maladie au-delà des frontières», a relaté le spécialiste technique de l'Organisation mondiale de Santé Alexeï Bobrik cité par les médias russes et ajoutant que c'était «une honte pour un pays européen».
Tout en prônant la nécessité de réformer en profondeur le système de santé en Ukraine, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu sur le SIDA en Europe de l'Est et en Asie centrale Michel Kazatchkine estime que la situation, restant toujours sérieuse, pourrait toutefois s'améliorer avec le temps.
«Aujourd'hui, je suis moins pessimiste qu'il y a un an et demie parce que je vois des changements. Je vois plus de volonté politique. Le SIDA et la tuberculose sont aujourd'hui inscrits à l'ordre du jour», a-t-il conclu.
L'article évite soigneusement de parler des conditions de vie épouvantables qui règnent dans se pays, depuis le coup d'état de la junte fasciste, mise en place par l’Europe et les USA. La disparition des épidémies est due avant tout à l’hygiène et non aux vaccins.
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