30 juin 2017

Fascisme rampant : Italie, 60 années de prison contre 9 militants opposés à l’immigration


Davide Di Stefano, est depuis des années un militant fervent de CasaPound Italie. Il s’agit même d’un des dirigeants romains du mouvement qui a été, dans le passé, responsable du Blocco Studentesco, le mouvement étudiant affilié à Casapound. Avec 8 autres militants de Casapound, il encourt aujourd’hui des années de prison ferme (60 années cumulées pour les 9 militants) pour s’être opposé physiquement à l’arrivée de migrants dans la banlieue de Rome.

Les réquisitions du procureur sont énormes, et, s’ils elles étaient suivies par les juges, démontreraient une volonté nette du pouvoir italien de briser toute résistance à l’immigration. Adriano Scianca, notre correspondant à Rome, a interrogé Davide Di Stefano pour mieux comprendre ce que la justice leur reproche. Défendre son pays n’est pas un crime ? Pas sûr si l’on en croit la justice italienne.

Breizh-info.com : Le procureur vient de requérir plus de 60 années de prison à l’encontre de 9 militants de Casapound. Pouvez vous revenir sur les évènements qui ont conduit à ce procès ?

Davide Di Stefano : Pendant trois mois, de mai au juillet 2015, nous avons organisé des manifestations avec les citoyens de Casale San Nicola, un quartier dans la banlieue au nord-ouest de Rome, contre l’ouverture d’un centre pour accueillir des migrants (de faux réfugiés).

Notre intention était d’empêcher l’ouverture du centre et l’arrivée des immigrés, d’abord parce que la structure n’était pas adaptée pour tel but, selon les exigences légales.

Le 17 juillet, la police a escorté les immigrés (aucun d’entre eux n’étaient des réfugiés, ils venaient de pays comme la Gambie et le Sénégal et ne fuyaient pas la guerre). Nous avons protesté pacifiquement avec les citoyens, en chantant l’hymne national, mais la police est intervenue brutalement.

Nous avons essayé de nous défendre et de là sont nés des incidents.

Breizh-info.com : Concrètement, que vous reproche-t-on ? A quoi équivalent, dans le droit commun, de telles peines. Sont elles prononcées contre des dealers ou des meurtriers ?

Davide Di Stefano : Les accusations portées contre nous sont des accusations de résistance aggravée, blessures, fausses déclarations.

Nous risquons au total 60 années de prison cumulées pour 9 membres de Casapound. Sept ans et demi pour moi.

Pour comparer, la peine pour le trafic de drogue dures (cocaïne, héroïne ..) est de 8 années de prison. Pour le vol, les peines débutent à partir de 3 ans, 1 an pour enlèvement aggravé (avec séquestration), et pour un enlèvement simple, 6 mois.

Breizh-info.com : Comment expliquez vous la volonté du procureur de vous enfermer ?

Davide Di Stefano : Il est clair qu’il y a une volonté politique pour le procureur de tuer Casapound via les tribunaux.

Nous recevons beaucoup de soutien, aux dernières élections nous sommes entrés dans le conseil municipal dans deux villes et cela fait peur aux partisans de la pensée unique.

Le procureur, Eugenio Albamonte, est le président de l’Association nationale des magistrats ; c’est un des hommes les plus importants hommes du pouvoir judiciaire italien, dévoué à la gauche.

Il a souvent fait de la propagande en faveur de l’accueil des migrants.

C’est clairement un procès politique.

Breizh-info.com : Comment réagit la population italienne aux côtés de qui vous avez été pendant cet épisode ?

Davide Di Stefano : La population de Casale San Nicola, dans sa majorité, est restée à nos côtés. Certains d’entre eux participent à nos autres initiatives contre l’immigration clandestine dans d’autres quartiers de Rome.

Souvent, ils sont également venus au tribunal durant notre procès pour nous soutenir, certains ont même témoigné en notre faveur. L’Italie semble acculée sous les coups de la vague migratoire et d’une gauche qui souhaite réformer la citoyenneté.

Breizh-info.com : Que réclamez vous pour le peuple Italien ?

Davide Di Stefano : Avec la loi sur le droit du sol (NDLR : voir notre article à ce sujet ici) la gauche essaye de porter le coup final au principe même de l’existence des Italiens et de la nation italienne.

Nous aussi allons avoir des quartiers entiers où les vraies italiens ne seront plus maîtres chez eux, comme les banlieues de Paris ou comme Molenbeek à Bruxelles, un territoire fertile pour le terrorisme islamiste.

Nous sommes fermement opposés au grand remplacement du peuple italien : Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’immigration, le retour à la citoyenneté par filiation, la préférence nationale dans les classements sociaux pour la maison, l’école, etc.

Nous proposons également que l’argent consacré à l’immigration serve pour aider les familles italiennes qui ont des enfants (C’est le Reddito nazionale di natalità, Revenu national des naissances, qui est dans le programme politique de Casapound Italia).

CasaPound veut être le bouclier et l’épée de l’Italie, pour défendre notre peuple contre la mondialisation et contre la disparition de notre identité.

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