05 mars 2017

Un Watergate postmoderne, un vrai ?


Comme chacun sait, Obama est de formation juridique, faisant partie de cette caste fondamentale aux USA des plaideurs syndiqués et grassement rétribués, une caste d’une puissance et d’une prolifération incroyables, qui alimente le cadre caractérisant ce pays et qui l’étouffe en transformant ce cadre en un corset de juridisme implacable et complètement caractérisée par l’hypocrisie de la technique juridique considérée comme un des beaux-arts. L’acteur du juridisme manie donc la “réalité” selon les orientations techniques qui permettent à la sécurité personnelle de son client d’être assurée sans entacher l’image de vertu que ce même client entend garder intacte. Ainsi agit Obama-avocat, au nom d’Obama-président mis en cause par son successeur.

... Ainsi Obama-avocat répond-il aux attaques de Trump accusant Obama-président de l’avoir mis sur écoutes pendant la campagne par un communiqué extrêmement mesuré, sinon calibré, sans référence au nom du président actuel, ni bien entendu de ses accusations ; communiqué dont la rédaction s’est sans doute faite sous sa direction (de l’Obama-avocat), avec l’assistance de ses conseils juridique et sous la supervision de l’Obama-président, et qui est rendu public par le porte-parole du second comme un document public où l’on voit bien que les formes juridiques sont très précisément respectées... Nous sommes d’ores et déjà sur le terrain juridique, polémique dépassée, ce qui signifie qu’Obama (en général, les deux mélangés) est extrêmement prudent mais que sa prudence le conduit à faire passer l’affaire déclenchée par les tweets de Trump sur un terrain formel qui devrait nécessairement entraîner des suites juridiques : la prudence conduit donc à l’aggravation du cas.

Le communiqué, très bref, diffusé sur Tweeter sous la signature du porte-parole Kevin Lewis dit ceci : « A cardinal rule of the Obama Administration was that no White House official ever interfered with any independent investigation led by the Department of Justice. As part of that practice, neither President Obama nor any White House official ever ordered surveillance of any US citizen. Any suggestion otherwise is simply false. »

Le communiqué d’Obama permet de dégager plusieurs points qui permettent de mieux comprendre certains aspects essentiels de cette affaire et, également, de fixer la position que va prendre l’ancien président.

• A aucun moment dans ces quelques lignes, le communiqué ne met en doute que Trump et son équipe de campagne aient été l’objet d’écoutes téléphoniques. Si l’on tient compte des circonstances et de la chronologie de la diffusion de ce communiqué, on peut tenir pour acquis qu’il s’agit indirectement d’une confirmation passive des accusations lances par Trump (qui doit disposer de documents spécifiques à cet égard).

• Mais le communiqué tend en même temps à dégager toute responsabilité du président dans cette affaire, sous le prétexte classique que toute “enquête du ministère de la Justice” (DoJ) est entreprise en toute indépendance, sans consultation ni information de la Maison-Blanche. (Cette affirmation semble confirmer ou affirmer, ou bien suggérer que l’enquête a été le fait du DoJ, et non spécifiquement d’une agence de renseignement ou d’écoute, même si l’opérationnalité de l’intervention est passée par une agence [la NSA, en l’occurrence].) Donc, le président n’a aucune responsabilité dans quelque écoute téléphonique que ce soit, et par conséquent dans celle de Trump. Bien entendu, il écarte toutes les affirmations de l’évidence, à savoir que le président a la responsabilité de la nomination initiale de toutes les directions du DoJ, donc la responsabilité de toutes les actions du DoJ, – ou bien, nous nous trouvons devant un cas évident d’abus de pouvoir de la part de ce ministère... Dans tous les cas, une enquête et un jugement devraient s’avérer nécessaire pour éclairer un processus qui aurait tout de même toutes les chances d’arriver jusqu’à la mise en cause d’Obama à moins que des lampistes du DoJ ne se sacrifient pour lui, – ce qui est une hypothèse toujours délicate, comme en témoigne le Watergate originel où la liquidation des lampistes n'arrêta rien du tout.

Alexander Mercouris, de TheDuran.com, s’empare de cet aspect de l’affaire avec une solide formation juridique et une capacité professionnelle de commentateur politique reconnue, nous confirmant par le fait même qu’il considère la chose comme importante. L’épisode se situe bien, avec la grande importance que nous-mêmes lui attribuons, dans ce cadre de la Total War de Washington D.C. que nous avons présentée et commentée hier 4 mars. Mercouris juge que le communiqué est de l’“Obama classique” (“Obama standard”), c’est-à-dire une pure hypocrisie flegmatique et impudente manipulée techniquement, effectivement selon les techniques juridiques retorses d’un avocat expérimenté et roué, et visant à exonérer Obama-président de toute responsabilité, – effectivement à l’image de la constante dialectique de ce président “sans responsabilité”, l’“homme le plus puissant du monde”, par définition portant le fardeau de toutes les responsabilités et pourtant n’en assumant aucune.

Il n’empêche, on peut comprendre ceci de l’argument de Mercouris : parce qu’il s’agit effectivement d’un travail technique d’avocat, le communiqué représente déjà une position de défense d’une chose dont on admet implicitement qu’elle devrait finir par être soumise à un jugement, donc une certaine reconnaissance implicite que l’affaire pourrait effectivement aller devant la justice.

« Obama’s statement is a lawyer’s reply. Obama is of course himself a lawyer, but there is no doubt this statement was prepared after consultation with his lawyers. In fact they probably drafted it.

We are at a very early stage in this matter. There are multiple investigations underway, some launched by the outgoing Obama administration against the incoming Trump administration, and some launched by the current Trump administration against the preceding Obama administration. There are also separate inquiries underway in Congress. It seems there are rules prohibiting public discussion of these inquiries or even in some cases disclosure of their existence.

Obama’s highly legalistic statement today – which reads very much like a defence statement – however gives a good flavour of the direction some of these inquiries are taking, and of the sort of defence of his actions which Obama – if pressed – will make. As I have said previously, there is no doubt the wiretaps were legal since they were approved by a court. Unsurprisingly therefore Obama is taking a legal route to defend himself. »


Dans un texte précédent, quelques heures plus tôt ce 4 mars, Mercouris avait longuement analysé les premiers éléments de cette affaire, jugeant qu’il s’agissait là du véritable scandale de la campagne présidentielle, tandis que les prétendus “liens [de Trump] avec les Russes” qui ont été jusqu'ici présentés comme le scandale en question, constituent en vérité un écran de fumée pour écarter cette sorte de Watergate-2.0. La matière est assez similaire à celle du “scandale du Watergate”, puisqu’il s’agit d’une affaire d’écoutes téléphoniques dans le cadre d’une élection présidentielle; mais Mercouris juge que si l’activité est la même, ce scandale de USA-2016 est beaucoup plus grave que celui de USA-1972 (année du Watergate et de la campagne présidentielle aboutissant à la réélection de Nixon). (A signaler une autre source intéressante sur cette affaire, le Cyrus Report à partir des intervention de Mark Levin, l’un des plus célèbres commentateurs de radio dans Mark Levin Show, qui a également développé l’argument d’un Watergate-2.0.)

On peut lire ceci dans ce premier (chronologiquement) texte de Mercouris du 4 mars :

« ...This is the true scandal of the US Presidential election of 2016. By contrast the various claims of Russian interference in the election are unproven and threadbare and almost certainly wrong, whilst the claims of illicit contacts between the Trump campaign and Russia are undoubtedly false and wrong.

» Donald Trump is comparing this scandal to Watergate. On any objective assessment it is far worse than Watergate. The reason Richard Nixon had to set up his own amateur intelligence agency within the White House to carry out his ‘dirty tricks’ – the so-called “White House plumbers” – was because the federal security and intelligence agencies – the CIA and FBI – refused to do his bidding by acting against his political opponents. By contrast on this occasion these same federal security and intelligence agencies have actively colluded in taking action against Donald Trump – the Obama administration’s and Hillary Clinton’s electoral opponent – by carrying out surveillance upon him and his associates though there has never been any evidence that either he or they did anything wrong. That is something which ought to cause serious concern to people, though so far with the exception of a small number of people it does not appear to be doing so.

» Nor did Nixon try to provide legal and political cover for his various activities by orchestrating a bogus campaign that his opponents were somehow allied to Russia or to some other foreign power (eg. China or North Vietnam). By contrast not only did the Obama White House, the Hillary Clinton campaign and certain officials within the US intelligence community do precisely that, but the smoke they have created around this bogus issue in order to conceal and justify their activities continues to confuse many people, and will no doubt go on doing so.

» To be clear, just as the wiretapping of Donald Trump’s phone and of the Trump campaign are the real scandal of the US election of 2016, so the bogus Russia story is the real cover-up. »

Ainsi commence à s’éclaircir l’extraordinaire confusion de la campagne USA-2016 telle que nous l’avons vécue, cette formidable et terrible campagne des présidentielles vécue dans le désordre et la fièvre. Nous ignorons s’il y a une coordination entre l’opération d’écoutes téléphoniques de Trump (“Watergate-2.0”) et le “rideau de fumée” du complot russo-Trump qui apparaît désormais comme une manœuvre de dissimulation (cover-up) de l’opération dite-Watergate-2.0.

Selon l’analyse de Mark Levin avec l’aide de la documentation Bretbat.News, une première demande d’écoute téléphonique de la campagne Trump (adressée à la FISA, qui réglemente en principe et en secret, en général d’une façon aimable pour le Deep State, les demandes d’écoutes) a été introduite, sans succès, en juin 2016 : « June [2016]: FISA request. The Obama administration files a request with the Foreign Intelligence Surveillance Court (FISA) to monitor communications involving Donald Trump and several advisers. The request, uncharacteristically, is denied. » C’est en juillet qu’éclate l’affaire des e-mails du DNC (Comité National Démocrate) et de Podesta (chef de la campagne d’Hillary), de provenance WikiLeaks. Aussitôt est lancée l’accusation que ce hacking vient en réalité des Russes. L’“écran de fumée” russe est lancé, dans une incroyable atmosphère d’antirussisme, d’ailleurs préexistante et toujours en mode-turbo aujourd'hui (même le p’tit Micron, en France, a pris le trainEn Marche !”) ; et elle est lancée avant la véritable offensive d’écoutes téléphoniques de l’équipe Trump, en octobre :

« October [2016]: FISA request. The Obama administration submits a new, narrow request to the FISA court, now focused on a computer server in Trump Tower suspected of links to Russian banks. No evidence is found — but the wiretaps continue, ostensibly for national security reasons, Andrew McCarthy at National Review later notes. The Obama administration is now monitoring an opposing presidential campaign using the high-tech surveillance powers of the federal intelligence services. »

Du Watergate-I au Watergate-2.0

Ainsi, les deux opérations sont-elles effectivement coordonnées, au moins par la force des choses et celle des “hasards” du calendrier, mais il n’est pas pour autant assuré qu’elles aient été coordonnées de plus loin que des “hasards de calendrier” assez prévisibles vu la période et les habitudes des acteurs . Au départ, l’hystérie antirussiste de juillet avait pour but d’être effectivement un “écran de fumée”, mais pour autre chose, pour dissimuler ou au moins pour brouiller le principal, le contenu des e-mails qui montrait notamment un sabotage systématique de la campagne de Bernie Sanders, plus diverses vérités de fonctionnement du DNC et de Podesta qui portaient un rude coup à la cause des démocrates. On pourrait alors penser que l’“écran de fumée” (l’antirussisme transformé en opérationnel-complotiste Russie-Trump), qui avait si bien joué son rôle auprès de la presseSystème et d’une masse non négligeable des citoyens les plus intelligents (les dirigeants-Système et acteurs de la presseSystème, les citoyens progressistes-sociétaux), pouvait être utilisé de toutes les façons pour à la fois justifier et couvrir l’opération dite-Watergate-2.0.

Toutes ces péripéties ont aujourd’hui moins d’importance et la vague d’antirussisme qui a tenu pieds et poings liés tout Washington D.C., et tenu Trump et le reste en accusation se trouve désormais confronté à une vérité-de-situation qui constitue un obstacle très sérieux : rien de décisif ni même de tangible, malgré l’extraordinaire déploiement de toutes les techniques du McCarthysme et même au-delà, – la postmodernité est, en matière de terrorisation de l’esprit, fort imaginative, — n’a été trouvé pour constituer un commencement de preuve contre Trump et les Russes ; par contre, le dossier des écoutes téléphoniques de l’équipe Trump apparaît remarquablement achalandé et, d’ores et déjà, certains quartiers isolés de la presseSystème s’en emparent pour faire monter la tension. C’est la première fois depuis plus de huit mois pour l’affaire qui nous occupe, que l’antirussisme se heurte à une défense qui ressemble déjà à une contre-attaque ; c’est la première fois qu’Obama-président est obligé de sortir du bois sous la protection d’Obama-avocat, c’est-à-dire en position défensive. Est-ce un tournant ?

Un tournant, on le sait, cela se négocie, et il en est de même pour la question “Est-ce un tournant ?”. La réponse doit se négocier, c’est-à-dire être nuancée selon divers facteurs. La comparaison avec le Watergate original peut être parfaite comme référence d’appréciation. On trouve alors une situation d’un éventuel Watergate-2.0 qui est à peu près inverse par rapport au Watergate original, dans la répartition des forces et de leurs intérêts divers. On peut détailler certains domaines en prenant comme point de départ qu’effectivement la preuve des écoutes existe et qu’elle se trouve dans les mains de l’équipe Trump, à quoi il faut d’ailleurs ajouter ce qui serait la preuve et l’identification des personnes ayant réalisé les fuites les plus dommageables à Trump, sur impulsion indirecte d’Obama là aussi. (Le même Mark Levin cité plus haut affirme le 2 mars que le FBI a effectivement l’identité des “fuiteurs”. A priori, le FBI est proche de Trump, comme on l’a vu avec la confirmation du président Trump du maintien à son poste du directeur Comey, cela accréditant la thèse que Comey a plutôt joué contre Clinton durant la campagne : cela signifie surtout, pour notre propos, que Comey soutiendrait le président et l'alimenterait en information.)

Voici donc quelques points séparant Watergate-I et Watergate-2.0, en fonction des éléments mentionnés plus haut (notamment la possession d’éléments d’incrimination d’Obama dans le chef de l’administration Trump, ou au moins de services de sécurité assez favorables à Trump [FBI], et en nous tenant pour Watergate-I à la seule affaire “visible”, à partir du cambriolage de l’immeuble du Watergate en juillet 1972). Il est inutile, pour notre travail de tenir compte de l’opération originelle du Joint Chiefs of Staff contre Nixon (déjà nommé Silent Coup), parce que si cette opération est la vraie cause du Watergate, l’aspect technique et juridique du Watergate à partir de juillet 1972 reste intangible et vaut pour ce qu’il a été.

• Dans le Watergate original, les preuves de la culpabilité n’étaient pas disponibles, et il fallut près de deux ans de pressions médiatiques, d’enquêtes, d’auditions au Congrès, etc. pour parvenir à ces preuves, qui n’ont d’ailleurs pas été stricto sensu et de jure décisives puisque Nixon a démissionné, puis a été aussitôt “pardonné” par son successeur, cela mettant un terme définitif à l’enquête. Aujourd’hui, selon l’approche suggérée par les derniers événements, les preuves décisives sont disponibles.

• Dans le Watergate original, toute la presse, progressivement tout le Congrès, au travers d’une longue enquête avec de très nombreuses auditions de la commission spéciale du sénateur Ervin, étaient absolument contre le coupable (Nixon). Aujourd’hui, c’est à peu près le contraire, puisque la presseSystème dans son entièreté, et une partie importante du Congrès (avec une partie des républicains), sont directement ou indirectement favorables au coupable du fait de leur antipathie, de leur haine aveugle pour certains, pour la victime (Trump).

• Pour autant ce deuxième point n’a pas une grande importance pour l’affaire elle-même puisqu’il n’y aurait plus de preuves à trouver, puisqu’elles seraient disponibles (lors du premier Watergate, la presse et le Congrès jouèrent un rôle fondamental dans cette enquête). Par contre, l’atmosphère de la communication est, comme on le sait et comme nous ne cessons de la répéter, complètement extraordinaire, et l’on peut être sûr que d’innombrables affaires de “collusion” avec la Russie jusqu’aux absurdités et les hystéries les plus complètes vont constituer une pression sans fin sur l’administration Trump, et autant d’obstacles, notamment psychologiques, pour empêcher la progression d'un éventuel Watergate-2.0. (D’une façon plus concrète, si Trump veut aller dans cette voie d’un Watergate-2.0, il a besoin d’un ministre de la Justice sûr et bien installé, donc il a besoin que l’affaire Sessions, qui dépend de l’antirussisme hystérique, soit complètement terminée.)

Arrêtons-nous à ce dernier qualificatif (le “psychologiques” de “notamment psychologiques”) parce qu’il est finalement essentiel. Il revient à poser la question subsidiaire et essentielle de la première question déjà posée (“Est-ce un tournant ?”). Si, effectivement, tout ce qu’on voit se déployer comme élément de preuve ou comme preuve tout court, la question qui se pose est de l’ordre du psychologique : Trump décidera-t-il de mener cette bataille contre Obama, c’est-à-dire en fait, symboliquement et opérationnellement, contre toute l’opposition et le sabotage qui s’exercent contre lui, souvent dans des conditions soit de déraison, soit d’illégalité ? La question d’un Watergate-2.0 devient alors un test d’affirmation pour Trump, qui jusqu’ici n’a guère lutté, dans le sens de l’action concrète, contre toutes les attaques lancées contre lui. Même ses plus fidèles soutiens commencent à s’en agacer et à s’interroger, comme Virgil, de Breitbart.News, à propos de l’affaire Sessions, accélérée par des fuites venues du ministère de la sécurité nationale (DHS) ; « So Virgil might ask: When does Team Trump plan on getting control of the DHS career staff? Today? Tomorrow? Never? »

Pour l’instant, certains signes montrent que Trump serait peut-être décidé à agir. On ne dira pas pour autant que “c’est sa dernière chance” (dans ce cas : de sauver sa présidence du désordre externe et interne qui la paralyse), pas plus qu’on ne répondra à la question “Est-ce un tournant ?”. D’autre part, on peut éventuellement comprendre d’éventuelles hésitations de Trump : s’il agit, ne va-t-on pas vers des troubles majeurs, bien plus graves que ceux qu’on connaît aujourd’hui ? La conclusion qu'on tire de tout cela est bien que l’Amérique n’a pas encore atteint le point culminant de sa crise ouverte avec la candidature de Trump, et nul ne sait, moins que jamais, si l’issue n’en sera pas un très grand désordre, le plus grand désordre concevable... Enfin, l'on conclura par l’évidence qui ne cesse de se confirmer : quoi que fassent les acteurs, les événements avancent, eux, comme le montre d’ailleurs l’apparition des preuves d’écoutes téléphoniques de Trump ; par conséquent, la simple logique de la dynamique dit que nous approchons nécessairement du moment où ces questions et les troubles qu’elles suscitent dans les esprits génèreront d’elles-mêmes leurs réponses, éventuellement dans les actes.

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