«J'ai la tête d'un moule ? Vous trouvez ? Je vous donne le sentiment d'être fait dans un moule ? Ben, l'ENA ce n'est pas un moule, c'est un moule pour qui veut le devenir !», a lancé à la presse Emmanuel Macron sur un marché de Clermont-Ferrand, rapporte l’AFP.
L'ancien ministre de l’économie, transfuge de la Banque Rothschild et qui ne se dit pas socialiste, se présente à l'élection de 2017. Il réagissait au reproche d'un passant, qui l'accusait à juste tirte d’être «un pur produit du système» en raison de sa formation.
Assurant vouloir «défendre» la prestigieuse école, il a poursuivi, visiblement touché au vif : «Avant que ce soit l'ENA, c'était quoi ? C'était le recrutement par copinage, par concours de bonnes manières, parce qu'on avait un parent ou un cousin qui était déjà dans la fonction publique. Moi, je préfère les concours de la République, ils sont méritocratiques.».
Rien n'a donc changé sous le soleil, on est passé du "copinage" au piston par cooptation.
Depuis l’instauration de la cinquième République, en 1958, trois présidents, sept Premiers ministres et plusieurs dizaines de ministres ont été formés à l’École nationale d’administration, d'où l'état du pays.
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