La sanction ne va pas jusqu’à la rupture de contrat, comme le souhaitait l’association Arcopoli, mais elle envoie quand même un signal fort de censure publique.
1.000 euros d’amende pour avoir dénoncé la loi de non discrimination LGBT
La loi de Madrid dispose que « l’identité de genre des différents modèles de familles seront respectés dans les établissements éducatifs », et elle garantit « que tous les élèves de Madrid recevront une explication sur la réalité des différentes orientations sexuelles et des identités de genre ».
Le directeur d’école a été jugé coupable d’une « infraction légère » (encore heureux !), en contradiction avec les décisions rendues par l’inspection de l’éducation et par le ministère public qui n’avaient trouvé aucun motif pour sanctionner le directeur.
Simple décision exécutive d’une communauté régionale, l’amende prononcée contre le directeur d’école catholique n’en est pas moins grave. La Plate-forme pour les libertés qui vient d’être créée en Espagne à l’initiative d’une centaine d’associations opposées aux lois qui tentent d’imposer une idéologie LGBT, a d’ores et déjà fait savoir qu’il s’agit ici d’une « violation flagrante de la liberté d’expression » tout en exprimant sa « profonde solidarité » avec Carlos Martinez. Elle souligne également le caractère arbitraire du régime des sanctions imposées dans le cadre de ces lois de non-discrimination.
Le directeur d’école de Madrid qui ne veut pas enseigner l’idéologie du genre
Le site InfoVaticana rapporte de son côté que le président de la fondation Educatio Servanda à laquelle appartient le collège Jean-Paul II d’Alcorcon, Juan Carlos Corvera, a apporté son entier soutien au responsable de l’école en soulignant que les lois de non-discrimination LGBT de Madrid visent à bâillonner les personnes qui pensent de manière différente ou qui ont une certaine conception de la sexualité humaine.
« Nous ne nous trouvons pas devant un problème de discrimination dont serait victime le collectif LGBT, mais devant un problème de négation du droit à la liberté d’expression, d’avoir une opinion différente et de critiquer une loi avec laquelle nous ne sommes pas d’accord », a-t-il dit. C’est véritablement un cas d’école de la dictature du relativisme.
La Fondation entend faire un recours administratif contre la sanction. Et ce d’autant que, selon Corvera, désormais « n’importe quelle personne qui pense différemment sur la sexualité peut devenir l’objet de sanctions ».
« Penser différemment », en l’occurrence, c’est tout simplement partager ce que l’humanité a pensé depuis des millénaires, en adhérant à la loi naturelle. Hélas, on en est arrivé au point où la vérité est défendue comme une simple opinion minoritaire qui mérite de pouvoir s’exprimer.
Anne Dolhein
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