C'est officiel : le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et les responsables de l'Union européenne ont signé le 30 octobre à Bruxelles, le fameux traité de libre-échange CETA.
L'événement marque la fin d'un marathon diplomatique de plusieurs semaines : l'approbation du traité par l'UE avait été bloquée par l'opposition de la région belge de Wallonie, qui, après tractation avec le pouvoir central, a finalement accepter de donner son feu vert à sa signature le 28 octobre. Des amendements ont ainsi été apposé au texte, entraînant un retard de trois jours pour la signature du traité.
Des opposants mobilisés à Bruxelles au moment de la signature
Malgré les concessions accordées à la Wallonie, une centaine d’activistes s'étaient rassemblés à Bruxelles afin de manifester leur opposition à la signature de l'accord – voire de perturber celle-ci. Ces manifestants reprochent notamment au texte d'accorder trop de liberté aux multinationales vis-à-vis des Etats.
Celui-ci prévoit également, entre autres, de supprimer 99% des droits de douane existant entre l'UE et le Canada, exposant les produits européens à une concurrence redoutable.
Le Premier ministre français Manuel Valls, en revanche, c'est félicité sur Twitter de cette signature, saluant un accord «un accord équilibré» et «un libre-échange maîtrisé».
Après cette signature, le CETA devra encore être ratifié par les parlements de tous les Etats-membres de l'UE et celui du Canada avant d'entrer en vigueur, même si les Etats européens qui le souhaitent pourront l'appliquer de manière partielle et provisoire.
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