Voici un extrait de l'article intitulé : "Pasqua, son testament intime" dans Valeurs Actuelles du 22 septembre 2016 :
"…L'année suivante, en Algérie, se produit l'enlèvement des 7 moines trappistes du monastère de Tibhirine, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Le responsable de la mouvance islamiste qui affirme les détenir prend langue avec l'ambassade de France à Alger. Marchiani qui est en poste à Toulon, m'informe qu'il dispose d'un contact sur place pour toucher les ravisseurs. Il connaît bien le dossier, lui qui a travaillé sur le GIA durant mon second passage à Beauvau. Comme pour l'affaire des pilotes (…en Bosnie…), j'en parle à Chirac: "Alors, qu'est-ce qu'on fait ? – Écoute, Charles, faisons comme la dernière fois. Il n'y a qu'à envoyer Marchiani, et qu'il utilise son contact. Mais, surtout, il ne faut pas en parler à Juppé."
Jean-Charles Marchiani se rend donc sur place. Mais sa visite est éventée. Alain Juppé l'apprend et réclame des explications à un Chirac évasif, qui ne dit rien savoir. Juppé prend la mouche et déclare à un journaliste qui l'interroge sur cette affaire : "…J'apprends avec étonnement que le préfet du Var est à Alger. Sa place est à son poste, dans le Var. Il n'est chargé d'aucune autre mission."
Les preneurs d'otages rompent le contact. Ils doivent considérer la déclaration du premier ministre comme un refus de négocier, et un désaveu de Marchiani."
On connaît hélas la fin tragique de cette histoire, parce que Monsieur "droit dans ses bottes" ne comprend rien et n'a aucune finesse et encore moins d'intelligence… Et, il voudrait composer avec les islamistes pour nous concocter un avenir radieux.
Ceroc
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.