La garde à vue des cinq policiers impliqués dans la mort d’un forcené, vendredi 28 octobre à Echirolles (Isère), a été levée ce samedi à 14h, a indiqué le parquet de Grenoble.
Les cinq fonctionnaires, qui invoquent la thèse de la légitime défense, ont été entendus par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la police judiciaire et l’enquête pour homicide volontaire se poursuit, a ajouté le parquet. Ces derniers ont été placés en garde à vue dans la soirée, a-t-on appris samedi auprès du parquet, qui a saisi l’IGPN.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme, «excité» semble-t-il sous l’effet de l’alcool, aurait menacé les policiers avec une machette, puis avec une «arme sortie de derrière son dos». Ceux-ci ont alors fait feu avec «un fusil d’assaut et au moins un pistolet automatique», a précisé à l’AFP le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Les cinq hommes, membres de la Brigade anti-criminalité (BAC) et de la section d’intervention, intervenaient pour un homme apparemment en état d’ivresse qui menaçait son voisin avec une machette.
A l’arrivée des policiers, le forcené «après avoir posé sa machette, aurait sorti une arme de derrière son dos», a expliqué Jean-Yves Coquillat. «Les cinq policiers en colonnes derrière deux boucliers balistiques ont alors fait feu avec un fusil d’assaut HK G36 et au moins un pistolet automatique, dont chacun était équipé», a-t-il ajouté.
L’homme «a reçu plusieurs projectiles dans le thorax et dans la tête» et une autopsie a été ordonnée «pour déterminer la trajectoire» des balles.
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