Les faits ? Rentrant de ses cours pour se rendre chez lui, le lycéen entend des cris. Ceux-ci proviennent du fond d’un garage ouvert, au début de la rue. Courageux et « du haut de son 1,85 mètre », précise un officier de police, ce garçon s’engage dans le garage où une jeune femme est à terre.
Âgée d’une vingtaine d’années, elle reçoit des coups aux cuisses.
Prenant son courage à deux mains, le lycéen pour le moins musclé n’hésite pas à agripper le bras de l’agresseur présumé. Avant de recevoir un premier coup de couteau. Puis un deuxième.
Le lycéen se rendra ainsi immédiatement à pied à Coëffort.
Compte Facebook piraté
Dans ce même commissariat, quelques minutes avant, la demoiselle victime des coups était venue porter plainte contre son ex-petit ami, ce même agresseur présumé. Celui-ci lui aurait piraté son compte Facebook.
La jeune femme, étudiante en BTS, l’aurait alors appelé depuis le commissariat pour le prévenir de la procédure. C’est à ce moment-là qu’ils se sont donné rendez-vous, pour en discuter, avant qu’elle se retrouve entraînée dans le garage.
Juste après les violences, la demoiselle retournera ainsi au commissariat pour déclarer : « Je sais qui a donné les coups de couteau au jeune homme en sang qui vient d’arriver. C’est mon ex ! »
Arrêté sans arme
Entre-temps, l’homme au couteau a pris la fuite. Immédiatement recherché par les patrouilles, il sera interpellé 1 h 20 plus tard, dans une rue du Mans. Mais sans arme blanche sur lui. L’homme aurait en plus changé de pull pour ne pas être reconnu. Une perquisition à son domicile permettra aux policiers de retrouver le pull-over. Ainsi que l’arme qui est en l’occurrence un couteau de cuisine.
Domicilié dans le quartier Yourcenar, l’agresseur présumé est connu des services de police. Âgé de 21 ans et reconnaissant les faits, il est aujourd’hui placé en garde à vue pour tentative d’homicide, violences volontaires et port d’arme.
Mardi, vers 17 h 30, il était en visioconférence depuis le commissariat avec le parquet qui prévoit, à son encontre, « une comparution immédiate ce mercredi après-midi. Si le dossier reste en l’état », précise un substitut au procureur de la République.
« Les faits auraient pu être beaucoup plus graves », réalise après-coup un officier de police. Car, par chance, le lycéen n’est pas grièvement blessé.
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