Si tu portes une lanterne, ne la colle pas dans le visage de celui qui n'en a pas car au lieu de l'éclairer, tu l'aveugleras...
Tout comme le plaisir féminin ne vient pas du pénis mais du corps qui sait le recevoir, de même le connaissance n'est pas dans le livre mais dans l'esprit qui sait s'ouvrir à lui...
Le cavalier débutant à un problème c'est de savoir partir et s'arrêter en même temps que son cheval...
N'en serait-il pas de même pour l'homme avec son émotionnel ?
Entre les pieds qui courent et la tête qui pense il y a bien un endroit où le savoir et l'action se rejoignent pour livrer la clé de toutes nos contradictions...
Cesses un moment de penser et de courir et tu la trouveras !
Le maître à penser dit que le monde est simple...
Le sage de la montagne que le monde est incompréhensible...
Mais tous deux attendent la mort pour savoir de quoi il en retourne exactement !!!
Ce que tu vois dépends de ce que tu regardes et comme ce que tu regardes est orienté par ce que tu sais, prends garde de ne voir que ce que tu sais déjà...
Pourquoi t'agiter et courir ainsi dans toutes les directions ? Tu ne pourras jamais sortir de cet univers infini...
N'emprisonnes pas le monde dans le certain car le "certain" est immobile et rien ne montre, dans cet univers, que l'immobilité soit autre chose qu'une apparence dont tu deviens le dupe...
Les idées sont libres de ne pas refléter la réalité...
Le rationalisme est le produit de l'orgueil humain qui consiste à nier l'invisibilité de l'essentiel pour idolâtrer la superficialité du visible.
La liberté est une prison dès qu'on y pense.
La beauté est l'utilitaire du cœur...
En perdant ton énergie à dire ce que tu fais, il ne t'en reste plus pour faire ce que tu dis.
Extrait: "Le dit des chamanes"
de PAUL DEGRYSE, éditions: l'originel
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