Les moines bouddhistes du Tibet ont longtemps fasciné le monde occidental. Dans les années 1980, le professeur de médecine de Harvard Herbert Benson a dirigé une équipe de recherche pour découvrir ce qui les rendait si extraordinaires. Sous observation, les moines ont ralenti leur métabolisme de 64 pour cent.
(Source )
Dans une autre observation, ils ont été enveloppés dans des couvertures trempées d’eau glacée. En utilisant uniquement leur chaleur corporelle et une technique de yoga connue sous le nom de « g Tum-mo », les moines ont complètement séché les couvertures en trente minutes.
Dans une autre observation, les moines pouvaient augmenter leur chaleur corporelle de dix-sept degrés dans les extrémités ! On ignore encore comment ils sont capables de générer une telle chaleur. ( source )
Ils réussissent ces exploits grâce à des méditations quotidiennes intenses et des méditations physiques. Ils expliquent que tout le monde peut le faire car tout le monde possède déjà ces capacités.
Les conséquences de ces informations pourraient révolutionner le monde moderne et les nouvelles technologies. Imaginez un monde où l’on pourrait éliminer la maladie ou éviter les cancers grâce à la méditation guidée.
« D’une manière générale, même s’il existe quelque différences, je pense que la philosophie bouddhiste et la physique quantique ont la même vision du monde. On peut le voir dans ces bons exemples de la pensée humaine. Quelle que soit l’admiration que nous ressentons pour ces grands penseurs, nous ne devons pas oublier que ce sont des êtres humains comme nous. » Professeur Benson.
Ce sont des exploits vraiment remarquables, et ce n’est pas la première fois que la science observe des humains qui peuvent faire des choses extraordinaires.
Pour reprendre les termes de Richard Davidson, « ces travaux semblent démontrer que le cerveau peut être entraîné et modifié physiquement d’une manière que peu de gens auraient pu imaginer. » Par ailleurs, Stephen Kosslyn, directeur du département de psychologie à l’université Harvard et spécialiste mondial de l’imagerie mentale, déclarait lors de la rencontre de l’Institut Mind and Life organisée au MIT de Boston : « Nous devons faire preuve d’humilité devant la masse de données empiriques fournies par les contemplatifs bouddhistes. »
Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Des expériences ont démontré notamment que la zone du cerveau associée à des émotions comme la compassion, par exemple, présentait une activité considérablement plus grande chez les personnes qui avaient une longue expérience méditative. Ces découvertes indiquent que les qualités humaines peuvent être délibérément cultivées par un entraînement mental.
D’autres expériences scientifiques ont également montré qu’il n’était pas nécessaire d’être un méditant surentraîné pour bénéficier des effets de la méditation et que vingt minutes de pratique quotidienne contribuent significativement à la réduction de l’anxiété et du stress, de la tendance à la colère (dont les effets néfastes sur la santé sont bien établis) et des risques de rechute en cas de dépression grave.
Huit semaines de méditation sur la pleine conscience (de type MBSR), à raison de trente minutes par jour, s’accompagnent d’un renforcement notable du système immunitaire et des facultés d’attention, ainsi que d’une diminution de la tension artérielle chez les sujets souffrant d’hypertension et d’une accélération de la guérison du psoriasis. En pratique, il n’est pas nécessaire de méditer pendant de longues durées mais il est indispensable de le faire régulièrement. Si le cerveau est sollicité régulièrement, une trentaine de jours environ suffisent pour voir apparaître une modification des fonctions neuronales. L’étude scientifique de l’influence des états mentaux sur la santé, autrefois considérée comme fantaisiste, est donc de plus en plus à l’ordre du jour.
Sans vouloir faire de sensationnalisme, il importe de souligner à quel point la méditation et « l’entraînement de l’esprit » peuvent changer une vie. Nous avons tendance à sous-estimer le pouvoir de transformation de notre esprit et les répercussions que cette « révolution intérieure », douce et profonde, peut avoir sur la qualité de notre vécu.
Claire C.
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Dans une autre observation, ils ont été enveloppés dans des couvertures trempées d’eau glacée. En utilisant uniquement leur chaleur corporelle et une technique de yoga connue sous le nom de « g Tum-mo », les moines ont complètement séché les couvertures en trente minutes.
Dans une autre observation, les moines pouvaient augmenter leur chaleur corporelle de dix-sept degrés dans les extrémités ! On ignore encore comment ils sont capables de générer une telle chaleur. ( source )
Ils réussissent ces exploits grâce à des méditations quotidiennes intenses et des méditations physiques. Ils expliquent que tout le monde peut le faire car tout le monde possède déjà ces capacités.
Les conséquences de ces informations pourraient révolutionner le monde moderne et les nouvelles technologies. Imaginez un monde où l’on pourrait éliminer la maladie ou éviter les cancers grâce à la méditation guidée.
« D’une manière générale, même s’il existe quelque différences, je pense que la philosophie bouddhiste et la physique quantique ont la même vision du monde. On peut le voir dans ces bons exemples de la pensée humaine. Quelle que soit l’admiration que nous ressentons pour ces grands penseurs, nous ne devons pas oublier que ce sont des êtres humains comme nous. » Professeur Benson.
Ce sont des exploits vraiment remarquables, et ce n’est pas la première fois que la science observe des humains qui peuvent faire des choses extraordinaires.
Pour reprendre les termes de Richard Davidson, « ces travaux semblent démontrer que le cerveau peut être entraîné et modifié physiquement d’une manière que peu de gens auraient pu imaginer. » Par ailleurs, Stephen Kosslyn, directeur du département de psychologie à l’université Harvard et spécialiste mondial de l’imagerie mentale, déclarait lors de la rencontre de l’Institut Mind and Life organisée au MIT de Boston : « Nous devons faire preuve d’humilité devant la masse de données empiriques fournies par les contemplatifs bouddhistes. »
Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Des expériences ont démontré notamment que la zone du cerveau associée à des émotions comme la compassion, par exemple, présentait une activité considérablement plus grande chez les personnes qui avaient une longue expérience méditative. Ces découvertes indiquent que les qualités humaines peuvent être délibérément cultivées par un entraînement mental.
D’autres expériences scientifiques ont également montré qu’il n’était pas nécessaire d’être un méditant surentraîné pour bénéficier des effets de la méditation et que vingt minutes de pratique quotidienne contribuent significativement à la réduction de l’anxiété et du stress, de la tendance à la colère (dont les effets néfastes sur la santé sont bien établis) et des risques de rechute en cas de dépression grave.
Huit semaines de méditation sur la pleine conscience (de type MBSR), à raison de trente minutes par jour, s’accompagnent d’un renforcement notable du système immunitaire et des facultés d’attention, ainsi que d’une diminution de la tension artérielle chez les sujets souffrant d’hypertension et d’une accélération de la guérison du psoriasis. En pratique, il n’est pas nécessaire de méditer pendant de longues durées mais il est indispensable de le faire régulièrement. Si le cerveau est sollicité régulièrement, une trentaine de jours environ suffisent pour voir apparaître une modification des fonctions neuronales. L’étude scientifique de l’influence des états mentaux sur la santé, autrefois considérée comme fantaisiste, est donc de plus en plus à l’ordre du jour.
Sans vouloir faire de sensationnalisme, il importe de souligner à quel point la méditation et « l’entraînement de l’esprit » peuvent changer une vie. Nous avons tendance à sous-estimer le pouvoir de transformation de notre esprit et les répercussions que cette « révolution intérieure », douce et profonde, peut avoir sur la qualité de notre vécu.
Claire C.
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