19 juin 2016

Le faux-cul du jour, Bruno Le Roux : "s'il faut le 49-3, il y aura le 49-3"


Selon le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, le gouvernement n'hésitera pas à utiliser une nouvelle fois l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer en force la loi El Khomri en seconde lecture.

Le passage en force à l'Assemblée nationale, le gouvernement connait. Le pouvoir socialiste, dont les ténors et le président lui-même dénonçaient pourtant un déni de démocratie quand ils étaient dans l'opposition, n'exclue pas d'utiliser à nouveau l'article 49-3 de la Constitution pour imposer une loi dont personne ne veut. La gauche frondeuse et l'extrême gauche dénoncent un texte de droite, Les Républicains refusent une loi vidée de sa substance au fil des reculades du gouvernement, pressé par les syndicats. La majorité ne devrait donc pas être réunie à l'Assemblée pour permettre au gouvernement de faire passer la controversée loi travail. "La ministre ne retirera pas la loi travail et encore moins l'article 2... Moi je dis que s'il faut le 49-3, il y aura le 49-3", a affirmé le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, sur Radio Classique.

Le 10 mai, le gouvernement avait déjà eu recours à cet article, qui lui permet de faire passer une loi sans vote du Parlement, en engageant la responsabilité gouvernementale. 56 députés socialistes avaient donc tenté de déposer une motion de censure contre leur propre gouvernement. Actuellement, le texte est en cours d'examen au Sénat, qui a voté le controversé article 2 en le durcissant, pour le faire ressembler à sa version initiale. Vendredi matin, la rencontre entre la ministre du Travail Myriam El Khomri et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez n'a pas permis de trouver un accord.

Source 
 
Qu'est-ce qu'un faux-cul ? C'est, par exemple, le gars qui dénie le droit à certains d'utiliser les mêmes moyens que lui pour obtenir ce qu'il veut. 

Le faux-cul du jour, c'est Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée Nationale. Un vieux compagnon de route de l'hollande. Constatant la bronca des parlementaires sur le non-cumul des mandats, on les comprend la soupe est si bonne, il réclame un referendum sur le sujet:

" Si les élus ne sont pas capables d'aller dans le sens des engagements du président de la République et de ce qui est souhaité par les Français, alors je pense que les Français eux-mêmes pourraient demander à choisir. "

Faudrait savoir tout de même... Il y a peu, de nombreux parlementaires de l'opposition et même quelques uns dans la majorité, réclamaient des referendum, qui sur le mariage pour tous, qui sur le droit de vote des étrangers, d'autres encore sur la ratification du fameux traité européen ou la dépénalisation du cannabis. La Socialie, dont Le Roux, Valls, Montebourg ( encore que Don Quichotte n'était pas opposé à un referendum sur l'herbe qui fait rire ) et consorts, dirent " niet ". Le gouvernement et la majorité ont obtenu, par les urnes, le 6 mai, la légitimité nécessaire pour engager toutes les réformes prévues dans le programme du candidat devenu président. Exit les referendums, silence dans les rangs ! Surtout sur les sujets pour lesquels, la majorité pourrait se prendre une claque référendaire.

Et sur le cumul des mandats, subitement, sentant la fronde monter de tous bords, et convaincu que les Français lui donneront raison, Bruno Le Roux mute en faveur d'un referendum sur la question !

Donc en résumé, Bruno Le Roux et ses amis sont pour les referendums quand ils sont sûr de pouvoir l'emporter et contre quand ils ont des doutes.

Le problème, c'est qu'il y a une telle défiance de la population vis à vis de notre nouvelle " majorité " que je ne suis même pas sûr que, sur le sujet du non cumul, ils puissent l'emporter.

Folie passagère 1436.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.